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MARCHAND, Nicolas (1760 av.-1793 ap.)
Date(s) : 1760-10-2 av. / 1793-5-2 ap.
Nicolas MARCHAND, organiste aveugle à l'identité restée mystérieuse, a tenu les orgues de la paroisse Saint-Gengoulf de Metz entre 1760 et 1790 et celles du couvent des Célestins de la même ville.
• 2 octobre 1760, Metz [Moselle] : Nicolas MARCHAND signe un traité avec le curé et les échevins de la paroisse Saint-Gengoulf en qualité d'organiste de la paroisse. Ses revenus sont fixés à 99 livres par an. Il touche l'orgue de quatre pieds construit en 1727 par le facteur Christophe MOUCHEREL.
• 1790, Metz : Nicolas MARCHAND est en poste comme organiste de la paroisse Saint-Gengoulf.
• 4 octobre 1791, Metz : "Vu la pétition du sieur Nicolas Marchand, bourgeois de Metz, cidevant organiste de la par. st Gengoulf, tendante a ce que vu ses services tant dans cette paroisse que dans un couvent de cette ville et son état de cécité, il lui fût accordé une pension", le directoire du district "est d'avis que la justice et l'humanité réclamant en faveur de l'exposant une pension qui puisse le tirer de la misère où il va être plongé à raison de la suppression de ses places, il y a lieu d'estimer qu'il doit lui être accordé un traitement annuel de 120# par la législature à laquelle ladite pétition sera renvoyée". Le 11 novembre suivant, le district lui accorde une gratification de 150 livres. Quant au directoire du département, il renvoie lors des plusieurs délibérations des 14 octobre, 25 novembre et 25 décembre 1792 MARCHAND à l'Assemblée nationale afin d'obtenir la pension qu'il réclame.
• 2 mai 1793, Metz : Le directoire du district prend connaissance d'une nouvelle pétition de MARCHAND "ancien organiste de la cidev. par. st Gengoulf, tendante à ce que son grand âge, le service qu"il a fait tant dans lad. église pendant 30 années que précédemment dans la cidev. maison des Célestins en qualité d'organiste"accompagnée du traité passé avec les curé et échevins de la paroisse. Il est décidé de lui octroyer une pension annuelle de 150 livres à compter du 1er janvier précédent. Quant à l'orgue, il fut racheté par un particulier et semble avoir été remonté de façon provisoire dans l'église Saint-Martin. En 1803, la paroisse Saint-Simon et Saint-Jude de Metz en fit l'acquisition, il resta en place jusqu'en 1887 [Orgues de Lorraine. Moselle.Sc à Z.[...) [réd. par Christian Lutz, François Ménissier, René Depoutot], Metz, ASSECARM, Éditions Serpenoise, 1999, XVII p.2470].
Nous perdons ensuite sa trace.
Un Nicolas Marchand, apparemment célibataire, natif de Metz, fils de Nicolas et d'Anne Lallemand, âgé de 69 meurt à Metz l'hôpital Saint-Nicolas le 2 août 1801. Est-ce lui?
Mise à jour : 22 mai 2021