MANIGLIER, Jean-Baptiste (ca 1749-1812)

Jean-Baptiste MANIGLIER devient organiste de l'église collégiale et paroissiale de Montfort-l'Amaury [Yvelines] au début des années 1780 et reste en fonction jusqu'à l'interdiction du culte catholique. Il reprend sa place lorsque les églises rouvrent leurs portes sous le Consulat.

• [vers 1749], Méréville [Essonne] : Jean-Baptiste MANIGLIER, fils de Joseph Maniglier et de Marguerite Le Prince, naît et se fait baptiser en la paroisse Saint-Pierre. En 1783, Joseph Maniglier est qualifié de bourgeois de Versailles [Yvelines].

• [avant novembre 1783] : Jean-Baptiste MANIGLIER réside à Jouy-en-Josas [Yvelines]. Y travaille-t-il en qualité d'organiste ?

• 11 novembre 1783, Montfort-l'Amaury [Yvelines] : Jean-Baptiste MANIGLIER, organiste de "cette église" (Saint-Pierre), âgé d'environ 34 ans, "ci-devant de la paroisse de Jouy-en-Josas", épouse Catherine Couillard, âgée d'environ 33 ans, fille des défunts Antoine Couillard, vigneron, et de Marie Jeanne Druyer. Les témoins, du côté de l'époux, sont François Doche, bourgeois de Paris demeurant à Montfort, et Louis Pernoud, machiniste de la manufacture royale de Jouy-en-Josas (les fameuses "toiles de Jouy"). MANIGLIER a probablement succédé à la dame LEBLANC, encore mentionnée dans le compte de 1780-1781. Reconstruit en 1667 par Jacques Carouge, l'orgue, un petit instrument de 16 jeux, à 2 claviers de 48 notes, a été rénové en 1735 par Julien Tribuot.

• 26 août 1784, Montfort-l'Amaury : Sa fille Louise Thérèse naît. Son parrain, le 27, est Louis Pernoud, machiniste de la manufacture royale de Jouy près Versailles ; sa marraine Marie Anne Thérèse Verdier, maîtresse d'école.

• 25 février 1788, Montfort-l'Amaury : Catherine Geneviève, née "d'hier" du mariage de Jean-Baptiste MANIGLIER, "organiste de cette église", et de Catherine Couillard son épouse, reçoit le baptême. On lui donne pour parrain Jean Jacques Lefébure, marguillier de la paroisse, et pour marraine Geneviève Druyer, femme de Thomas Bourrelier, laboureur, grand-tante de l'enfant.

• 1788-1790, Montfort-l'Amaury : Les comptes de fabrique de 1788-1789 indiquent que MANIGLIER touche 450 livres par an comme organiste. La veuve Plé, souffleuse d'orgues, perçoit 30 livres en 1789, la même somme en 1790.

• 1793, Montfort-l'Amaury : Il est toujours en activité.

• 19 février 1812, Montfort-l'Amaury : Jean-Baptiste MANIGLIER, "organiste de la paroisse de cette ville", décède à l'hospice à l'âge d'environ 63 ans. Il était l'époux de Catherine Couillard.

Mise à jour : 1^er juillet 2021