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MALIZARD, Louis Gabriel (1757-1799)
Date(s) : 1757-3-14 / 1799-1-18
Fils d'un aubergiste d’Étampes, Louis Gabriel MALIZARD, handicapé du bas droit, devient maître d'école. Avant la Révolution, il exerce également pendant une quinzaine d'années des fonctions cantorales à la collégiale Sainte-Croix et à la paroisse Saint-Basile de sa ville natale. La perte de son emploi semble le propulser dans de grandes difficultés. Il meurt à la fin du Directoire.
• 14 mars 1757, Étampes [Essonne] : Louis Gabriel MALIZARD, fils de Jean-Baptiste, hôtelier [aubergiste en 1779] et de Gabrielle Lemaire, sa seconde épouse, vient au monde et est baptisé le même jour paroisse Saint-Pierre.Dans la marge de son acte de mariage de 1779, on lit qu'un jugement du 3 nivôse an XIV a ordonné de placer le prénom de Gabriel derrière celui de Louis à la demande d'André Malizard, coutelier à Paris et de Françoise Gabrielle Malizard, fille majeure, couturière à Étampes. Il signe dans sa requête de 1790 être né avec une infirmité à un bras.
• [1775], Étampes : Il est reçu choriste à la paroisse Saint-Basile.
• [1775], Étampes : Louis Gabriel Malizard est aide-choriste du chapitre Sainte-Croix.
• 13 août 1779, Étampes : Maître des petites écoles de la paroisse Notre-Dame, il épouse Claudine Denizeau, fille majeure d'un maître tailleur d'habits.
• 15 septembre 1781-15 septembre 1784, Étampes : Sa rémunération varie de 6 livres à 10 livres par quartier.
• 29 juillet 1785, Étampes : Son épouse est inhumée. Elle laisse deux enfants en bas-âge.
• 24 octobre 1785, Étampes : Louis Gabriel Malizard, toujours maître des petites écoles, se remarie avec Marie Louise Sitron, fille mineure d'un aubergiste en présence de son ancien beau-père et de son ancien beau-frère.
• 3 décembre 1790, Étampes : Il est toujours en fonction comme aide-choriste de la collégiale Sainte-Croix et perçoit 24 livres pour ses gages de l'année ainsi qu'il est mentionné dans le compte de fabrique. On réalité, il ne chante que les dimanches et fêtes et touche également 26 livres de casuels soit des émoluments de 50 livres annuellement. Il précise avoir eu deux enfants nés de sa seconde union. En 1790, il est également toujours en fonction comme choriste à la paroisse Saint-Basile mais nous ne connaissons pas le montant de ses gages. Dans cette collégiale chantent aussi le premier choriste et maître des enfants de chœur, Michel François Louis LEMARÉCHAL et le second choriste Alexis LAURIN. Les accompagnent le serpent Louis Éloi COLLEAU et l'organiste Rose SELLIER, veuve CAPRON. Il y a trois enfants de chœur : Pierre DALEINE, Henri DUCHALE et Pierre Arnoult Victor LEMARÉCHAL. Dans deux suppliques non datées, il cherche à émouvoir les autorités compétences en rappelant d'abord " Les peines continuelles pour son infirmité qu'il a depuis le jour de sa naissance d'un bras dont-il n'a jamais pu s'aider. [...]. N'ayant pas d'autres ressources que de [montrer] les petites écoles qui est un état trés bornés pour subsister sa femme et quatre enfans trés jeunes, ne pouvant point faire d'autre état que celui énoncé ci dessus".Dans sa seconde représentation, il indique que "Vu son infirmité, des personnes charitables lui ayant fait avoir une commission pour un bureau à tabac. Vu les circonstances actuels. Ce bureau ne peu plus exister rapports aux contrebandes que de vendre journellement ce qui lui [haute] sa subsistance".
• 14 avril 1791, Étampes : Le directoire du district lui accorde "vû Ses infirmités une gratification de 50# une fois payée".
• [1792], Étampes : Il demande un traitement.
• 12 décembre 1792, Étampes : Le directoire du district estime qu'il n'a droit ni à une pension, ni à une gratification, n'ayant pas exercé de façon permanente, "il résulte que le dit Malizard n'étoit point assujetti à un service habituel, 1° parce qu'il n'y est qualifié que d'aide, 2° parce qu'il a été payé à deux taux différents, ce qui suppose un remplacement inégal de sa part". Il précise "qu'il n'existe aucun acte capitulaire qui contienne nomination du dit Malizard pour choriste ni même pour aide choriste".
• 11 janvier 1793, Versailles [Yvelines] : Le directoire du département de Seine-et-Oise confirme la décision précédente.
• 18 janvier 1799, Étampes : A cinq heures du soir, il meurt à son domicile. C'est son frère, Jacques, perruquier, qui déclare le lendemain son décès.
Mise à jour : 9 juillet 2018