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Pour citer Muséfrem
MAGNELLI, Angelo (ca 1765-1836)
Autre(s) forme(s) du nom : MAGNELLY
MAGNELY
MAGUELLY
Ange
Marie
Antoine
Date(s) : 1765 ca / 1836-1-22
Frère aîné d'un célèbre musicien florentin, Angelo MAGNELLI conduit lui plus timidement sa carrière en France, d'abord brièvement à Paris, puis dans le Sud-Ouest où il exerce à la fois comme organiste et professeur de musique successivement à Bayonne, Bordeaux puis Mont-de-Marsan. Figurant comme compositeur dans le catalogue de la BnF, il est l'auteur de plusieurs sonates pour le piano-forte et a composé cinq symphonies à grand orchestre, ainsi que deux préludes et une symphonie pour duos de violons.
• [Vers 1765], Florence [Italie] : Angelo MAGNELLI naît dans la paroisse San Jacopo Trafossi [Saint-Jacques Trafossi]. Il est le fils de Michele Magnelli et de Caterina Liborio Rossi. Sa naissance précède de neuf ans celle de son frère cadet Giuseppe MAGNELLI, futur maître de chapelle du Grand Duc de Toscane, qui fait l'objet d'un article dans le Dictionnaire de la musique de Fétis en raison de son talent pour la clarinette et le chant que ses contemporains lui ont reconnu.
• [Vers 1786], Paris : Selon Ernesto Colombani, à l'aube de ses vingt ans, Angelo MAGNELLI fait partie de la suite d'une princesse italienne qui vient séjourner dans la capitale française.
• 2 mai 1786, Paris : Le Journal général de France publie une annonce concernant "Trois airs arrangés pour le Forté-piano, avec accompagnement de Violons, Baffes, Violes, Flûtes & Cors : dédiés à Madame la Ducheffe de Fronfac" qui ont été composés par MAGNELLI, florentin, et vendus au prix de 6 livres chez Mademoiselle Rivet, au Palais-Royal.
• 24 décembre 1786, Paris : Une ouverture de MAGNELLI est exécutée au Concert spirituel du Château des Tuileries.
• 4 novembre 1788, Tarbes [Hautes-Pyrénées] : Le second consul de la jurade de cette ville enregistre la déclaration de grossesse d'une certaine Marguerite d'Astugue. Cette fabricante de laine, âgée de trente ans, prétend être enceinte de cinq mois environ des œuvres d'un musicien du Marquis de Gontaut qui s'appelle MAGNELY et qu'elle a fréquenté "la saison dernière à Bagnères", sans aucune promesse de mariage. Le prénom de ce musicien n'est pas précisé dans le procès verbal.
• 1790, Bayonne [Pyrénées-Atlantiques] : Autour de février - mars, Angelo MAGNELLI succède à François LEROUX comme organiste à la cathédrale Notre-Dame. Le reste du corps de musique du chapitre basque se compose à cette époque de cinq chantres : Jean-Baptiste DAURANSAN, Jean D'ETCHEMENDY, Jean D'ESPEL, Michel LARRABURU, et Jean-Baptiste SAINT-CRICQ. C'est sans doute, en écoutant MAGNELLI aux claviers de l'orgue de la cathédrale, que le jeune Pierre BAILLOT, alors secrétaire de l'Intendant de la généralité de Pau et d'Auch et futur célèbre violoniste, est touché par le talent du musicien florentin. Celui-ci raconte en effet en juin de la même année "qu'à Bayonne, il retrouv[a] MAGNELLY, qui le premier [lui fit] sentir tout le charme et tout le pouvoir de la musique."
• 8 juin 1791, Bayonne : Ange Marie Antoine MAGNELLI, "professeur de musique et organiste de l'église paroissiale de cette ville", épouse Jeanne Baumart, la fille d'un perruquier. Il signe "Ange Magnelli", mais le vicaire qui leur impartit la bénédiction rajoute dans l'acte de mariage son deuxième et troisième prénom.
• 9 novembre 1793, Bayonne : Une pièce de comptabilité indique qu'il reçoit 90 livres. À la même époque, la cathédrale est transformée en magasin à fourrage et l'orgue commence à se délabrer.
• 8 thermidor an III (26 juillet 1795), Bayonne : Il devient le père d'un fils qu'il appelle Pierre. Il signe "Angelo Magnelly". La famille vit alors au n°22 de la rue Bertau.
• 4 Nivôse an XI (25 décembre 1802), Bayonne : La cathédrale Notre-Dame est rendue au culte. Le citoyen MAGNELLY retrouve son poste d'organiste mais l'instrument qu'il touche est dans un sérieux état de délabrement si bien que les marguilliers font appel au luthier et facteur BORDIS pour le restaurer.
• 26 avril 1822, Bayonne : Son épouse décède en leur domicile au n°1 de rue Mayour.
• 29 décembre 1828, Bayonne : Ange MAGNELLI, toujours professeur de musique, est présent au mariage de son fils Pierre, qualifié de propriétaire, avec Marie Laborde, une marchande qui est la fille d'un tonnelier et maître de chai. Il réside au 5 rue du Pont traversant
• 1832, Bordeaux : Le nom d'un sieur MAGNELLI, professeur de piano, qui donne des leçons au n°39 de la rue Saint-Paul, est mentionné cette année-là dans l'Annuaire des artistes français de Guyot de Fère.
• 29 novembre 1832, Bayonne : Il est aux côtés de son fils pour déclarer la naissance d'un garçon que sa bru vient de mettre au monde et qui reçoit son prénom ainsi que celui de Gustave. Ange MAGNELLI est présenté comme professeur de musique, habitant désormais à Mont-de-Marsan, le chef-lieu du département voisin des Landes.
• 22 janvier 1836, Mont-de-Marsan : Un vérificateur des poids et mesures et un perruquier déclarent en mairie le décès d'Ange Marie Antoine MAGNELLI, "âgé de soixante dix ans, profession d'organiste, propriétaire [...] natif de Florence".
Mise à jour : 10 janvier 2021