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LE CUN, Guillaume (1745-ca 1795)
Autre(s) forme(s) du nom : LECUN
Date(s) : 1745-4-13 / 1795-7-28 ca
Guillaume LE CUN fit toute sa carrière à la cathédrale Saint-Tugdual de Tréguier en tant que chapier et chantre. Il subit de plein fouet les événements et les conséquences de la Révolution puisque, contrairement à de nombreux musiciens, il embrassa le camp contre-révolutionnaire, allant jusqu'à participer en 1795 au débarquement de Quiberon. Il fut – peut-être – fusillé auprès de l'évêque de Dol en juillet 1795.
• 13 avril 1745, Trédarzec [actuelles Côtes d'Armor]: Né du mariage d’Yves Le Cun et de Catherine Le Du, Guillaume LE CUN est baptisé le même jour dans l’église paroissiale de ce village situé à quelques kilomètres de Tréguier. Ses parrain et marraine sont qualifiés par le célébrant d'"honnorables personnes", toutefois le père seul sait signer.
• 15 avril 1766, Trédarzec : À l'âge de 21 ans, Guillaume LE CUN se marie avec Marguerite Saint-Jalm, sur laquelle l'acte de mariage ne donne aucun détail, si ce n'est qu'elle est orpheline et mineure. Aucun métier n'est indiqué pour aucun des protagonistes.
• 1er mars 1767 : L'aîné des enfants de Guillaume LE CUN naît.
• Courant 1767, Tréguier : Guillaume LE CUN devient chapier de la cathédrale Saint-Tugdual. Il sera ensuite qualifié de second chantre ou de chantre, et le restera pendant 25 ans. Le jeune chapier de 22 ans reçoit 151 livres pour l'année 1767.
• 1768 : L'année suivante, entière, il reçoit 180 livres.
• 9 janvier 1769, Tréguier : Après le décès rapide de sa première épouse, Guillaume LE CUN, 24 ans, se remarie avec Louise Goubert. Il est toujours qualifié à cette date de "chapier de l’église cathédrale". Le couple aura au moins trois enfants dont Simon-Marie LE CUN.
• 10 juillet 1773, Tréguier : Leur fille Marie-Rose vient au monde.
• 9 février 1778, Tréguier : Simon-Marie LE CUN naît dans la paroisse de Saint-Sébastien. Il sera à son tour musicien.
• Juillet 1772, Tréguier : Le chapitre de la cathédrale augmente les gages de Guillaume LE CUN, le faisant passer de 15 livres à 25 livres par mois soit une progression de 180 livres à 300 livres sur l'année. Ce niveau de rémunération est attesté au moins jusqu'en 1780 inclus.
• 1er décembre 1787 : Le "sieur Guillaume LE CUN chappier de la cathédralle" est témoin au mariage de son collègue Yves LE QUÉMENT, "chantre de la cathédrale", avec Marie Michelle Deremond.
• 1790, Tréguier : Guillaume LE CUN est toujours en poste à la cathédrale Saint-Tugdual de Tréguier en tant que chantre. Il a 45 ans. Ses gages ont atteint le niveau de 500 livres / an.
Le corps de musique de Saint-Tugdual comprend alors, outre Pierre Charles BOULLAY, maître de musique et organiste, deux serpents François-Ignace LE GORREC et son fils François Isaac LE GORREC, trois "musiciens", François LE CORRE, Guy LE GUILLOU (celui-ci chantant la haute-contre) et Yves LE QUÉMENT), ainsi que le le "premier chantre", Yves LE GOFF, et le "second chantre" lui-même, Guillaume LE CUN.
• 1791 : Son dernier traitement s'élève à "500 livres". Les administrateurs lui accordent une pension viagère de 120 livres par an. Il déclare à cette date avoir "trois enfants à charge".
• Juillet 1795, Quiberon : Guillaume LE CUN, émigré, débarque à Quiberon pour soutenir Mgr. de Hercé, dernier évêque de Dol (exécuté le 28 juillet). Il aurait été exécuté à la suite de ce dernier selon l'Abbé Tresvaux.
• 16 août 1796, Tréguier : En pleine période révolutionnaire, son fils Simon-Marie LE CUN, âgé d'à peine 18 ans, se marie. L'acte dit Guillaume LE CUN "émigré". Son épouse, Louise Goubert, en revanche est présente, accompagnée de deux de ses frères, Yves et Julien Goubert "oncles germains" du nouveau marié. Si les dires de l'Abbé Tresvaux sont exacts, cela signifierait que Guillaume LE CUN est mort depuis plus d'un an et que sa propre famille et l'administration ne le savent pas (ou ne le disent pas ici).
• 29 mai 1805, Tréguier : Lors du remariage de son fils Simon-Marie LE CUN, Guillaume LE CUN est dit "défunt". Sa veuve, Louise Goubert, est devenue "factrice des postes".
Elle exerce toujours cette profession lorsque, le 18 août 1815 leur fille Marie-Rose, âgée de 42 ans, se marie avec un tisserand de 19 ans.
Mise à jour : 7 février 2017