LAPRET, André (1754-1795)

André LAPRET est "musicien", sans plus de précision, durant les années 1780 à Besançon. Il fait partie d'une famille qui comporte plusieurs hommes de la musique : frère, beau-frère, cousin…

• 24 novembre 1754, Besançon : Né la veille, André LAPREST / LAPRET est baptisé en l'église paroissiale Saint-Pierre. Rien n'est dit sur ses parrain et marraine, qui savent signer tous deux.
Ce baptême correspond mal aux âges indiqués à son mariage et à son décès, qui le feraient naître vers 1760 ou 1761. Or il est le seul baptême d'un André [prénom relativement rare] LAPRET qui ait été retrouvé à Besançon. Ses parents, Gabriel Lapret, maitre menuisier, et Jeanne-Nicole Grillet, qui se sont mariés le 9 février 1751 à Dole [Jura] ont eu ensuite au moins 12 enfants, dont aucun autre ne porte le prénom d'André. Cette erreur répétée sur son âge demeure donc inexpliquée.
Il importe par ailleurs de remarquer qu'André n'est PAS frère (mais sans doute cousin) du musicien Pierre LAPRET qui, lui, est fils de Bernard Lapret, marchand puis sculpteur, et d'Anne-Claude Delin. À l'inverse, il est frère d'Étienne LAPRET, né en 1757, futur musicien, et de Jeanne-Françoise Lapret, née en 1763, qui épousera le musicien Jean-Philippe ARNAUD en 1784.

• [1761-1771 environ], Besançon : A-t-il été formé à la musique dans une maîtrise de la ville ?

• 11 avril 1780, Besançon : À Sainte-Madeleine est célébré le mariage du sieur André LAPRET, "âgé de 20 ans" [en fait : 25 ans et presque 5 mois, ce qui est un âge plus habituel pour se marier], musicien, "paroissien de Saint-Paul de cette ville", et de Dlle Marguerite Hôte, âgée de 23 ans, fille d'un "commis à l'entretien des fortifications de Besançon". Les témoins sont les deux pères, un maitre en chirurgie et un étudiant en droit.
• 22 octobre 1780 : Un peu plus de six mois après le mariage, Marguerite Hôte accouche d'un fils, baptisé Jean-Baptiste, paroisse St-Paul-St-Donat. André LAPRET est dit à nouveau "musicien à Besançon", sans plus de précision. Les parrain et marraine sont le grand-père maternel et la grand-mère paternelle.

• 1^er novembre 1782, Besançon : C'est maintenant sur la paroisse Saint-Marcellin qu'habite la famille Lapret-Hôte. Le jour de la Toussaint est baptisée Claude-Françoise-Henriette, née la veille. Le métier du père n'est pas indiqué. Le parrain est Claude-François-Romain Boyer, "conseiller du roy, greffier primitif au parlement de Franche-Comté".

• 27 mai 1784, Besançon : Contrairement à son père Gabriel et à ses frères Jean-Pierre et Étienne, André LAPRET n'est pas mentionné comme témoin au mariage de leur sœur Jeanne-Françoise avec Jean-Philippe ARNAUD.

• 16 avril 1790, Besançon : André LAPRET est à nouveau dit "musicien" lorsque son fils Pierre-Antoine est baptisé, cette fois paroisse Sainte-Madeleine. Les parrain et marraine sont choisis dans le milieu familial, et, donc, n'éclairent pas sur le milieu professionnel.

• 14 prairial an II (2 juin 1794), Besançon : Le citoyen André LAPRET, "natif de Besançon, y demeurant", est devenu "garde des fortifications" – métier voisin de celui qu'exerçait son beau-père…– lorsqu'il déclare la naissance, la veille, de sa fille Floréal. Le choix de ce prénom affiche ses convictions politiques.

• 20 prairial an III (8 juin 1795), Besançon : À onze heures du soir, le citoyen André LAPRET, "âgé de 34 ans" [en fait : 40 ans et demi], natif de Besançon, "garde des fortifications de la dite ville", décède "dans sa résidence".

Mise à jour : 20 juillet 2021