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LAMOTTE, Mathieu (1751-1816 ap.)
État civil
NOM : LAMOTTE     Prénom(s) : Mathieu     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : LA MOTTE
LA MOTHE
TRIPOLD dit LA MOTTE
TRIPOL dit LA MOTTE
TRIPOLD LAMOTTE
Date(s) : 1751-6-15  / 1816 ap.
Notes biographiques

Mathieu LAMOTTE est le fils d'un trompette régimentaire appelé Tripold, dit La Motte, originaire de Thionville, alors en garnison à Belfort. Après une jeunesse encore énigmatique, dont seul émerge un mariage à Amiens en 1772, Mathieu LA MOTTE devient cor de la Musique du roi, payé par gratification, dans les dernières années de l'Ancien Régime. Devenu veuf, il se remarie en 1792, à Saint-Denis. On perd sa trace entre 1796 et 1814, date à laquelle il retrouve brièvement son poste à la Musique du roi restaurée, puis définitivement après 1816.

• 15 juin 1751, Belfort : Mathieu, fils de Nicolas TRIPOLD dit LA MOTTE, originaire de Thionville, trompette au régiment Colonel général de cavalerie, voit le jour. Il est baptisé le lendemain en l'église paroissiale.

• 12 septembre 1772, Amiens : Mathieu TRIPOL dit LA MOTTE épouse Julie Caudrillier en l'église Saint-Rémy. Le père du marié est dit pensionnaire du roi. Aucune indication d'activité ou d'âge n'est fournie pour le marié.

• octobre 1786-1787, Versailles : LAMOTTE fils, musicien, apparaît pour des paiements pour services extraordinaires, au Concert de la reine, aux spectacles ou à la Chapelle du roi.
• 1788-1792, Versailles puis Paris : Matthieu LA MOTTE est corniste de la Musique du roi. En 1790, il touche 2 000 livres par gratification. Un document datable de la Restauration avance qu'il fut surnuméraire en 1785 et titulaire en 1787, ce que les listes de musiciens ne permettent pas de vérifier.

• 29 novembre 1787, Davron [Yvelines] : Mathieu LAMOTTE, musicien du roi, assiste au mariage de Gilles BLONDEAU, qui devient l'année suivante maître d'école et chantre de la paroisse de L'Étang-la-Ville [Yvelines].

• 4 juillet 1792, Saint-Denis [Seine-Saint-Denis] : Mathieu Tripold LAMOTTE, musicien du roi, veuf de Julie Gaudrellier, âgé de 41 ans et 18 jours [ce qui indique plutôt une naissance en 1751], de la paroisse de Saint-Roch à Paris, épouse en l'église paroissiale Sainte-Croix Marie Victoire Corbet, âgée de 24 ans environ, fille d'un architecte et ancien inspecteur des bâtiments de la Ville de Paris.

• 2 octobre 1793, Paris : Une carte de sûreté est établie pour Mathieu LAMOTTE, 42 ans, musicien, domicilié 30, rue Neuve de l'Égalité, anciennement rue Traversière, né à Belfort, à Paris depuis 1788.

• juillet 1794-mars 1796, Paris : LAMOTTE père et fils, cornistes, apparaissent sur les listes du Théâtre de l'Égalité, aux appointements respectifs de 1 500 et de 1 000 francs en 1796. Il est difficile de dire lequel des deux est le cor de la Musique du roi, dont on sait qu'il avait trois enfants en 1790, selon le recensement de Versailles qui ne précise pas leur âge. LAMOTTE est accusé d'être un "coquin" à surveiller par Mme GIROUST à l'été 1794.

• Avant 1814, "on le croit en Italie, employé".

• 24 septembre 1814, Paris : Mathieu LAMOTTE est nommé premier cor de la Chapelle du roi, avec un traitement de 2 000 francs, ramené à 1 500 francs dès 1815, lorsqu'il devient deuxième cor. Son nom disparaît des listes en 1817. Est-il décédé ?

Mise à jour : 12 juin 2022

Sources
Almanach de 25000 adresses de Paris ; F-AAmiens Métropole/ 2E341 ; F-Ac Versailles/ 1 F 361 ; F-Ad78/ 1MIEC79 ; F-Ad90/ E dépôt/AmBelfort/GG14 ; F-Am Saint-Denis/ GG 453/2 ; F-An/ F21/1077 ; F-An/ F7/4791 ; F-An/ O/1/3077, n°179-182 ; F-An/ O/1/842 n°104-105 ; F-An/ O/1/842 n°94 ; F-An/ O/1/842 n°97-101 ; F-An/ O/3/375 ; F-An/ O/3/375  ; F-An/ O/3/375, n°1 ; F-BMOP/ Arch. Div 14[7 ; F-BnF/ Ms NAF 2719, fol. 77-78

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