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KANDELKA, Henri (ca 1751-1814 av.)
État civil
NOM : KANDELKA     Prénom(s) : Henri     Sexe : M
Date(s) : 1751 ca  / 1814-10-1 av.
Notes biographiques

D'origine allemande, Henry Kandelka débute sa carrière en France comme musicien dans le régiment de Béarn (de 1775 au moins à mars 1789) puis il se fixe à Metz, ville où il a été à plusieurs reprises en garnison. Il joue de la clarinette au Théâtre de la ville et dirige certaines années la musique de la garde nationale. Sous l'Empire, on le repère comme artiste musicien aux Pays-Bas où il doit peut-être suivre la tournée d'un quelconque orchestre. Il serait mort avant octobre 1814.

• [1751], sans doute à Düsseldorf [Allemagne] : fils de Charles, maître de musique "au chapitre de Duseldorff au Palatinat" et Marguerite Heidolfiens[1775]/Heidorf [1795].

• 4 juillet 1775, Metz : Henry KANDELKA, maître de musique au régiment de Béarn logé au quartier Coislin épouse paroisse Saint-Martin Catherine Berthier, âgée de 16 ans, dont les parents sont "attachés au même régiment", il signe "Henricus Kandelka". Son père est présent, il semble s'être établi dans la ville [en 1795, on le présente comme rentier].

• 9 mars 1776, Metz : leur fille Marguerite est baptisée paroisse Saint-Martin.

• 18 octobre 1778, Mâcon [Saône-et-Loire] : Alors qu'il est en garnison dans cette ville de Bourgogne, leur fils Vincent est baptisé paroisse Saint-Pierre.

Le régiment garnisonne ensuite à Boulogne-sur-Mer et Montreuil-sur-Mer (1779), Brest (1781), il revient à Metz en 1784 puis repart à Dieppe en 1787.

• 9 août 1786, Metz : Catherine Bertier, épouse d'Henry COUDELKA [sic], maître de musique au régiment de Piémont [sic] signe comme marraine au baptême de David, fils de Louis Ymer Michel FORTIN, musicien au même régiment.

• 22 septembre 1789, Metz : Henry KANDELKA, "ci-devant maître de musique au régiment de Béarn" dont le congé absolu, daté du 28 mars précédent a été signé à Besançon], résidant actuellement sur cette paroisse, veuf de Catherine Berthier, décédée paroisse Saint-Georges de cette ville le 10 mars précédent, se marie paroisse Saint-Martin avec Marie Catherine Julie Desribet, fille d'un maître perruquier en présence de Martin SCHELTJENS, musicien de la paroisse Saint-Victor.

• D'après Gilbert Rose, la musique de la Garde Nationale fut créée en 1790. Le premier chef de cet ensemble était le baron SEYFERT, également violoniste au théâtre et peintre de talent. Obligé d'émigrer en 1793 pour sauver sa tête , il fut remplacé par Henry Kandelka jusqu'en 1795. La charge de chef de la musique de la Garde Nationale étant éligible, KANDELKA la perdit au bénéfice de Fizaine, mais demeura chef de la première section, la seconde étant placée sous la direction de Couard. En 1798, KANDELKA partagea la direction avec Frédéric BARDELLE. A ce moment, les 27 musiciens de la création se retrouvent 40" [passage de sa carrière à documenter].

• 1791, Metz : Il fait partie de l'orchestre du Théâtre [depuis quand?]. Celui-ci est composé de la façon suivante, un maître de musique [François Augustin Fidel BOLVIN], sept violons et altos(Jean-Baptiste DAVRANGE, François-Michel DUCHAUMONTÉtienne FINET, Jean Thomas KARR, Clément Auguste LAHAUSSAYE, PORTE et Jean Antoine Eloy SEYFERT), deux basses/violoncelles (Clément Auguste DUHAUTLONDEL, Jean-Baptiste Martin THOMAS), un joueur de flûte et de hautbois (Georges Albert Frédéric BARDELLE), un joueur de clarinette (Henry KANDELKA), un joueur de timbales (Bernartd Valérien BOURGOUIN) et une basse-continue (Jean Charles Antoine FERROUILLAT).

• 12 janvier 1795, Metz : Henry KANDELKA, musicien, demeurant place de Chambre, veuf de Marie Catherine Julie Deribaye [sic], décédée dans cette commune le 18 frimaire an II, se remarie avec Marie Sébastienne Jeandarme, âgée de 26 ans, fille d'un fontainier.

• 23 décembre 1801, Metz : Il est maître de musique de la 48e demi-brigade d'Infanterie de ligne au moment du mariage de sa fille Marguerite avec Jean Joseph Bailly, canonnier au 8e régiment d'artillerie à cheval, 2e compagnie en garnison à Metz au quartier Chambierre.

• 28 juin 1808, Avignon [Vaucluse] : Leur fils Vincent KANDELKA, artiste musicien, domicilié à Bollène [Vaucluse] mais demeurant auparavant en cette commune, fils de Henri KANDELKA, aussi artiste musicien, qui a envoyé son consentement passé le 29 janvier précédent devant maître Philipp Christian Popp, notaire royal à Utrecht [Hollande] et de feue Catherine Berthier, se marie avec Jeanne Marguerite Lille, 18 ans, native de cette commune, fille d'un aubergiste en présence de Joseph KANDELKA, aussi artiste musicien, 24 ans, frère du marié.

• 1er octobre 1814, Viry [Haute-Savoie] : on donne la bénédiction nuptiale à Jean Joseph Maître, lieutenant des employés aux douanes et à Marguerite Kandelka, fille de défunts Henry, maître de musique au régiment du Béarn [sic, reprise d'un ancien acte, sûrement l'acte de baptême de Marguerite] et Catherine Berthier.

Mise à jour : 11 avril 2020

Sources
Annuaire pour l'An XII ; F-Ad57/ 9NUM/ 5 E319/ 2 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E320/ 11 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E322/ 12 ; F-Ad71/ GG83 ; F-Ad74/ état-civil Viry ; F-AmAvignon/ 1E 165 ; F-AmMetz/ 1D/ a 5 ; F-AmMetz/ 1E/ a25 ; F-AmMetz/ 1E/ b10 ; Gilbert Rose, Que devient la musique à Metz durant la Révolution, Les Cahiers Lorrains, 1989 ; J.J Barbé, Dictionnaire des Musiciens de la Moselle, 1929  ; R. Depoutot, "Musique du chapitre…", 2002 ; René Depoutot, "Musique du chapitre, concerts, théâtre lyrique à Metz au XVIIIe siècle" [...], 2002

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