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GRANDVALLET, Antoine (1744-1794 ap.)
État civil
NOM : GRANDVALLET     Prénom(s) : Antoine     Sexe : M
Date(s) : 1744-9-12   / 1794-8-29 ap.
Notes biographiques

Antoine GRANDVALLET, en 1790, est à la fois serpent et sacristain de la paroisse Saint-Aignan de Senlis [Oise].

• 12 septembre 1744, Rubescourt, diocèse d'Amiens [Somme] : Antoine GRANDVALLET naît du mariage de Joseph Grandvallet, vigneron, et de Marie Anne Trouvain, de la paroisse Saint-Martin-de-Pas, où le baptême a lieu le jour même.

• 22 octobre 1777, Senlis [Oise] : Antoine GRANDVALLET, sacristain et serpent de l'église paroissiale Saint-Aignan, majeur, de la paroisse Saint-Martin-de-Pas, village de Rubescourt, diocèse d'Amiens, par la naissance, et de celle de Saint-Aignan de Senlis par la demeure, épouse Marie Catherine Le Goux, fille majeure de Jean Nicolas Le Goux, maréchal et laboureur, et de Marie Charlotte Naveux, de la paroisse Saint-Martin de Néry, en ce diocèse, par la naissance, et de celle de Saint-Nicolas de Saint-Leu-d'Esserent, diocèse de Beauvais, par sa résidence.

• 7 février 1790Senlis : Il signe un acte de mariage, qualifié de sacristain. Tout porte à croire qu'il est encore serpent, fonction moins prenante qui ne l'occupe qu'épisodiquement.

• 1791, Senlis : La paroisse Saint-Aignan est supprimée. La municipalité, en charge des biens des anciennes fabriques, lui attribue une pension de 100 livres, payable à compter du premier octobre 1791.

• [1794], Senlis : Un mémoire présenté aux administrateurs du District par les citoyens Jean Claude LEROUX, Antoine GRANDVALLET, Henry Louis CANOIS, Jacques Bécard, David Leborgne, Adrien ÉVRARD et Nicolas Froy dit Trippet, "tous sept attachés au service des cidevant paroisses de Senlis", rappelle que les officiers municipaux de la ville, chargés de l'administration des biens des fabriques, leur ont attribué [en 1791] une pension viagère pour les récompenser de leurs longs services et compte tenu de leur grand âge, impayée depuis le premier novembre 1793. Ils demandent à être payés, se prétendant dans l'indigence.
• 3 thermidor an II (21 juillet 1794), Senlis : Le District les soutient dans leurs prétentions. Les administrateurs estiment qu'il y a lieu de les payer jusqu'au premier germinal prochain des arrérages de leurs pensions viagères qui étaient en charge des fabriques, "comme aussi que les arrérages desd. pensions viagères courues depuis le 1er thermidor et qui échoiront à l'avenir jusqu'au décès des réclamants doivent pareillement leur être payés, en conséquence qu'il y a lieu de liquider lesd. créances".
• 12 fructidor an II (29 août 1794), Beauvais : Le directoire du Département de l'Oise est d'un tout autre avis. Il arrête qu'il n'y a pas à délibérer, "attendu qu'il n'existe aucune loi qui accorde des pensions aux officiers des ci-devant églises paroissialles supprimées".

Mise à jour : 1er novembre 2018

Sources
F-Ad60/ 1MI/ECA612R10 ; F-Ad60/ 1Q2/173 ; F-Ad60/ 2 LP 9144 ; F-Ad80/ 5MI_D604

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