GOUDAL, Pierre (1717-ca 1794)

Pierre GOUDAL est, sa vie durant, organiste de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi.

• 6 juillet 1717, sl : naissance de Pierre GOUDAL (d’après les tableaux de pension).

• 1746, Albi : Une inscription dans la cathédrale Sainte-Cécile mentionne : « Pierre GOUDAL, bénéficier et organiste, 1746. ». Il succède aux claviers de l’orgue de Sainte-Cécile à Jacob DELORME qui décède le 28 mars 1746.

• 31 mars 1758, Albi : Pierre GOUDAL organiste signe un bail à vie avec le chapitre de Sainte-Cécile par lequel il sera payé 300 livres par an plus 50 livres pour l’accord de l’orgue.

• 14 décembre 1790, Albi : À l’issu de l’inventaire du mobilier de la cathédrale, les clefs de l’orgue sont remise à Pierre GOUDAL, qui se trouve chargé de « donner tous ses soins aux orgues et d’en prévenir la moindre dégradation »

• 6 janvier 1791, Albi : Pierre GOUDAL, clerc, signe une pétition en tant qu’organiste de Sainte-Cécile.

• 6 juin 1791, Albi : Le directoire accorde à Pierre GOUDAL une pension de 200 livres au dessus de sa pension de bénéficier.
1791 : dans l’état des traitement de 1791, le nom de Goudal est barré (Fiche 50)
Janvier 1792 : reçoit sa pension
• 5 janvier 1792, Albi : Pierre GOUDAL bénéficier, organiste de Sainte-Cécile procède à une liquidation de droits féodaux. Liquidation à l’occasion du rachat demandé par Pierre GOUDAL d’une rente de colloque de 800 livres sur une partie de la maison qu’il occupe en ville rue Peyrolesque en faveur des chapeliers de la Vergne. La liquidation est trouvée conforme et acceptée.

• Septembre 1792 à 1794, Albi : Pierre GOUDAL, organiste Sainte-Cécile, reçoit sa pension annuelle qui s’élève à 714 livres 5 s. 4 d. D’après une note marginale d’un registre de pension, GOUDAL sera décédé dans le courant de l’an II ; néanmoins la trace de ce décès n’a pas été trouvée. Par ailleurs, on sait que Cécile FONCÈS, fille du maître de musique de la cathédrale, lui succèdera aux claviers de l’orgue.

Il existe un manuscrit du contre-amiral de Rochegude, dans un Recueil de chansons et autres pièces, en langue méridionale conservé à la bibliothèque d’Albi qui contient un « Vaudevilo sur uno aventuro arribado à M. Goudal organisto saben, mès credule et pauruc. ». Le document porte la mention suivante : « Ce vaudeville est une espèce d’inpromptu (qui ne vaut rien), fait à table le lendemain par tous les convives (apparemment ivres) : c’est à la campagne du chanoine Massol que se passa cette scène sans esprit ; et c’est lui qui m’a remis cette pièce pitoyable ». Le texte raconte donc une « aventure arrivée à M. Goudal organiste savant, mais crédule et peureux ». Il y est fait allusion à un certain Jacinthe, badineur, dont GOUDAL souhaite se venger de sa mésaventure « Quand il viendra chanter la musique moi je ne l'épargnerai pas du tout, je lui couperai avec un couteau son habillement le plus beau ». Il pourrait s'agir de Hyacinthe TEYSSET.

Mise à jour : 14 janvier 2021