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GENDRON, René (1775-1850)
État civil
NOM : GENDRON     Prénom(s) : René     Sexe : M
Date(s) : 1775-2-2  / 1850-8-9
Notes biographiques

René GENDRON est l'un des quatre enfants de chœur qui sont en poste, en 1790, à la collégiale de Chinon en Touraine, sa ville natale. Fils d'un tailleur d'habits, il poursuit l'activité paternelle à l'âge adulte puis se reconvertit dans le commerce de la faïence. Il meurt rentier sous la IIe République.

• 2 février 1775, Chinon :  Charles RANDON vient au monde et il est baptisé paroisse Saint-Étienne. Il est le fils de François Benoît, tailleur d'habits et de Renée Picard. Son père signe au bas de l'acte.

1790, Chinon : Charles RANDON est l'un des quatre enfants de chœur qui sont au service de la collégiale royale Saint-Mexme sous la direction de Pierre Jean François BOUCHER. Ses trois condisciples sont les frères Jacques et Charles Augustin MECHINEAU et Charles RANDON. Le 8 novembre, ils rédigent une supplique collective à l'intention du district "disant que nés sans aucune ressource du côté de la fortune, ils ont sollicité et obtenu chacun une place à la psalette de l'Eglise de Saint Mexme dans la vüe de s'y procurer la nourriture et l'éducation pendant leur enfance, et dans l'espoir qu'à la mutation de leur voix, le chapitre, suivant l'usage constant de cette Eglise, accorderoit à chacun d'eux, cent vingt livres de récompense destinée à leur faire apprendre un métier, ou à les habiller s'ils continuoient l'état de musicien".
Le 29 novembre, le directoire du district répond favorablement  et "estime qu'il est autant de la justice que de l'humanité d'accorder à chacun de ces enfans la gratification de 120# avec d'autant plus de raison que leur tems de service etant prest d'expirer, le chapitre leur auroit payé 200" d'usage si les biens n'eussent été mis a la disposition de la nation, que cette gratification ne contrarie aucunement les dispositions des decrets". Le 2 décembre, les chanoines appuient la requête des enfants après avoir envoyé, un mois auparavant un certificat de service assurant "qu'ils s'y sont acquittés de leurs fonctions avec regularité et exactitude, et que mr le maitre de psalette ne nous a porté aucune plainte qui puisse rendre suspectes leurs moeurs ou leur conduite", sans malheureusement préciser l'ancienneté de leur service et leur âge.

• 30 août 1791, Chinon : Le directoire du district lui accorde un secours de 60 livres. L'office divin a cessé d'être célébré le 20 janvier précédent.

• 23 janvier 1804, Chinon : Devenu tailleurs d'habits comme son père, René GENDRON épouse Victoire Fournier, la fille d'un marchand boucher qui signe également. Ces ont surtout des membres de la famille de la mariée qui sont présents. 

• 15 mai 1833, Chinon : Son épouse décède à leur domicile de la rue Haute-Saint Etienne. René est présenté comme marchand de faïence.

• 15 mai 1833, Chinon : René GENDRON, rentier, meurt à deux heures de l'après-midi à son domicile du collège de la ville. Son décès est déclaré par un neveu, Xavier Leray, horloger, et son ami Maxime Courtois, marchand.

 Mise à jour : 1er août 2017

Sources
F-Ad37/ 2L 285 ; F-Ad37/ 6NUM6/ 072/ 015 ; F-Ad37/ 6NUM6/ 072/ 034 ; F-Ad37/ 6NUM6/ 072/ 036 ; F-Ad37/ 6NUM6/ 072/ 316 ; F-Ad37/ L 624

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