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Pour citer Muséfrem
GARDOT, Claude (1786 av.-1787 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : GARDEAU
Charles
Date(s) : 1786 av. / 1787 ap.
"Choriste" ou "domestique choriste" de l’abbaye prémontrée de Corneux en Franche-Comté, près de Gray, Claude (ou Charles) GARDOT succède dans cette fonction à Jean-Baptiste HUMBERT à Pâques 1786. Il quitte son service au tout début de 1787.
• 3 avril 1786, Saint-Broing [Haute-Saône] : Jean-Baptiste HUMBERT, qui était entré comme "domestique choriste" à l’abbaye Notre-Dame de Corneux "le jour de Pasques 1783", en sort trois ans plus tard, le 3 avril 1786.
Cette abbaye de prémontrés est située à proximité immédiate de la ville de Gray (une lieue).
• 22 avril 1786 : 'Charles' GARDOT "domestique choriste" reçoit 12 livres "à compte sur ses gages". Plusieurs fois dans la suite de l'année 1786 il reçoit d'autres petites sommes.
Quelle est sa fonction au juste ? On s'interroge sur le sens de la formulation "domestique choriste" : lequel des deux éléments doit-on faire primer ? Est-ce l'équivalent de chantre choriste ? GARDOT est dit le plus souvent "choriste" tout court.
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Depuis 1765-1766, l'abbaye Notre-Dame de Corneux est dotée d'un orgue de la facture de Joseph RABINY, "une belle orgue [qui] se trouve au fond de l'église et en face du grand autel" confirme un inventaire en 1790. Il est touché par l'un des religieux vivants dans l'abbaye, comme le faisait Evermode MULLER en 1772. On aperçoit ensuite Henry CORRIGEUX touchant 50 livres pour six mois de gages d'organiste en décembre 1773, puis MORLET, organiste à Gray, reçoit 48 livres en 1780 "pour avoir montré au novice". C'est ce novice, devenu moine, Charles-Félix-Hippolyte DUPOIRIER, qui est chargé de la fonction d'organiste à la toute fin de l'Ancien Régime.
Le personnel "musical" de l'abbaye se limite donc, semble-t-il, à un moine organiste et un choriste. On peut s'étonner qu'il n'y ait pas deux choristes, pour l'équilibre dans l'espace ecclésial.
• 9 janvier 1787, Saint-Broing : Claude GARDOT "de Chansey", choriste, reçoit la somme de 27 livres 10 sols pour solde final de ses gages. On peut donc penser que son service à l'abbaye s'est clôturé à cette date.
Quelques jours plus tard, les comptes de l'abbaye mentionnent une dépense de 15 livres "pour habit, veste et culotte à DIVERTISSANT leur choriste pour son entretien acheté à la foire".
Toute trace de Claude GARDOT disparaît alors.
Mise à jour : 10 avril 2022