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ENGELSPACH, François Ignace (1728-1801)
État civil
NOM : ENGELSPACH     Prénom(s) : François Ignace     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : ENGELSBACH
INGELSPACH
Date(s) : 1728-12-29  / 1801-1-6
Notes biographiques

François Ignace ENGELSPACH (1728-1801) a effectué l'essentiel de sa carrière à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin] en qualité de basse-contre. En 1791, bien que diminué et considéré comme vétéran, il continue à rendre des services, profitant des difficultés de l'administration à recruter de nouveaux chantres.

• 29 décembre 1728, Saverne [Bas-Rhin] : François Ignace ENGELSPACH, fils de Jean George, instructeur de la jeunesse, et d'Anne Catherine Herdrich sa femme, vient au monde et se fait baptiser. Son parrain est François Nicolas Wirmel, avocat à Saverne.

• 25 septembre 1754-1790, Strasbourg [Bas-Rhin] : François Ignace ENGELSPACH est basse-contre à la cathédrale.

• 7 septembre 1756, Strasbourg : François Ignace ENGELSPACH, musicien chantre en la cathédrale, épouse en la paroisse Saint-Laurent Françoise Valentine Dietmann, originaire de Gernsbach, diocèse de Spire [Allemagne], en présence Charles MERLU, également musicien en l'église cathédrale.

• 26 septembre 1761, Strasbourg : Il obtient du chapitre une avance de 150 livres.

• 22 mars 1764, Strasbourg : Le chapitre lui octroie un secours de 48 livres.

• 16 avril 1768, Strasbourg : Le chapitre lui accorde 24 livres de gratification sur le bon témoignage du maître de cérémonie, l'abbé RAUCH.

• 1769, Strasbourg : Son salaire annuel s'élève à 300 florins (600 livres).

• 1770, Strasbourg : Il touche, outre son salaire, une gratification de 25 florins.

• 1771, Strasbourg : Sa gratification est de 50 florins.

• 1772-1790, Strasbourg : Il perçoit chaque année 300 florins de salaire, sans gratification.

• 15 juin 1779, Strasbourg : François Ignace ENGELSPACH, chantre de l'église de la cathédrale, paroissien de Saint-Pierre-le-Vieux, épouse en secondes noces Marie Joséphine Beer, fille majeure, du diocèse de Constance, en la paroisse Saint-Pierre-le-Jeune. Sont présents ses collègues André MITSCHLER et François Joseph MASSON, chantres, et Valentin HOFFMANN, musicien.

• 1789, Strasbourg : François Ignace ENGELSPACH, chanteur à la cathédrale, privilégié, loue un logis au n° 21, près le Poêle aux Pelletiers. Le 14 janvier, il a participé à la messe du Saint-Esprit en l'honneur du Magistrat (corps municipal).

• 1790, Strasbourg : François Ignace ENGELSPACH, chantre "vétéran" (61 ans) de la cathédrale, touche 600 livres de gages. Il bénéficie d'un secours annuel de 24 livres versé par le Grand Chapitre de 6 mois en 6 mois. 

• Juin 1791, Strasbourg : Ignace PLEYEL ne l'a pas intégré à l'effectif des chantres et des musiciens de la cathédrale.
• [vers 1791] : François Ignace ENGELSPACH demande à toucher son traitement d'août et de septembre, soit 100 livres à raison de 50 livres par mois, et le maintien de ce traitement.
• 7 septembre 1791, Strasbourg : Le directoire du District va dans son sens. Selon lui, "François Engelsbach a été employé comme chantre à la cathédrale depuis l'année 1754. Les infirmités dont il a eté accaplé [sic], joint à son âge, l'ayant mis hors d'état de remplir ses fonctions journalières, le Grand chapitre a bien voulu l'exempter de fréquenter régulièrement et lui a néanmoins conservé son traitement de 600# par an, mais comme par la nouvelle organisation des chantres de la cathédrale il se trouve exclu du nombre, le directoire estime, qu'eû égard à son âge, à ses infirmités et à son service, cette même somme doit lui être continuée par forme de pension sa vie durante".
• 12 novembre 1791, Strasbourg : Après avoir écrit au Comité ecclésiastique le 19 août 1791 pour se plaindre de la cessation du "secours" de 24 livres qu'il recevait, ENGELSPACH se tourne vers le directoire du Département, qui arrête qu'il touchera 6 livres pour le dernier trimestre de 1790 et 12 livres pour le premier semestre de 1791, à payer par le receveur du District. Il devra se pourvoir auprès du Comité des pensions de l'Assemblée nationale pour obtenir la continuation de sa pension en 1792 et années suivantes. Le 15 novembre, il se fait délivrer un mandat de 12 livres pour le premier semestre de 1791.
• 18 novembre 1791, Strasbourg : Sur la demande de "traitement", le directoire du Département du Bas-Rhin arrête qu'ENGELSPACH, en vertu de son âge de 62 ans et de ses 37 ans de service à la cathédrale, est en droit de toucher une pension de 200 livres par an, conformément au décret du 20 août 1791. Elle sera payée par quartier par le receveur du District à compter du premier août 1791.
• Décembre 1791, Strasbourg : Il a pris la place de HEITH qui "a été rayé à la demande des autres chantres attendu qu'il s'est attaché au service du culte des non-conformistes aux petits Capucins". ENGELSBACH sollicite sa réintégration, et, selon la municipalité, les préposés paraissent avoir saisi l'occasion de la radiation de HEITH pour lui donner satisfaction. Ayant travaillé d'août à novembre, il demande à être payé sur le pied de sa pension de retraite qui s'élève à 600 livres.

• 6 février 1792, Strasbourg : ENGELSPACH fait toujours partie de l'effectif des chantres en charge du plain-chant, avec un salaire désormais limité à 400 livres. 
• 2 octobre 1792, Strasbourg : ENGELSPACH, toujours chantre à la cathédrale, prête serment de fidélité à la République, conformément aux lois des 10 et 14 août 1792.
• [1792], Strasbourg : Selon un rapport de la municipalité, il est prévu de le nommer chantre de la paroisse Saint-Louis à la place de Nicolas ÉTIENNE.

• [vers avril 1793] : Il demande des secours comme la loi du premier juillet 1792 l'y autorise.
• 15 avril 1793, Strasbourg : Le directoire du District examine son cas.
• 26 avril 1793, Strasbourg : Le directoire du Département du Bas-Rhin lui accorde, compte tenu de son âge et de ses états de service, une pension de 400 livres, payable par trimestre.

• 9 avril 1799, Strasbourg : François Ignace ENGELSPACH, pensionnaire ecclésiastique, prête serment de haine à la royauté et à l'anarchie et d'attachement à la République, conformément à la loi du 19 fructidor an V (5 septembre 1797), déclarant aussi n'avoir jamais rétracté son précédent serment.
• 11 avril 1799, Strasbourg : François Ignace ENGELSPACH, qualifié de ci-devant chantre et de pensionnaire de la République, réside au n° 29, rue des Serruriers. Il n'a pas quitté la France depuis 1792. Il mesure 1,67 mètre, a les cheveux et les sourcils gris, les yeux bruns, le nez et la bouche moyens, le menton rond, le front haut, le visage ovale. 

• 6 janvier 1801, Strasbourg : François Ignace ENGELSPACH, ancien chantre à la cathédrale, demeurant rue des Serruriers, n° 29, meurt de vieillesse. Son décès est déclaré le lendemain par son gendre Jean Frédéric Lefebvre, 38 ans, cafetier, et son cousin Jean Iller, 37 ans, officier de santé.

Mise à jour : 25 avril 2020

Sources
A. Cl. Pfeiffer, La vie musicale dans les lieux de culte à Strasbourg..., 2014 ; F-Ad67/ 1 L 1573 ; F-Ad67/ 1 L 1576 ; F-Ad67/ 1 L 1577 ; F-Ad67/ 1 L 507 ; F-Ad67/ 1 L 524 ; F-Ad67/ 133 L 145 ; F-Ad67/ 133 L 222 ; F-Ad67/ 6 L 109 ; F-Ad67/ 6 L 110 ; F-Ad67/ BMS Strasbourg ; F-Ad67/ G 3192 ; F-Ad67/ G 3193 ; F-Ad67/ G 3194 ; F-Ad67/ G 3195 ; F-Ad67/ G 3196 ; F-Ad67/ G 3197 ; F-Ad67/ G 3198 ; F-Ad67/ G 3199 ; F-Ad67/ G 3200 ; F-Ad67/ G 3201 ; F-Ad67/ G 3202 ; F-Ad67/ G 3203 ; F-Ad67/ G 3204 ; F-Ad67/ G 3205 ; F-Ad67/ G 3206 ; F-Ad67/ G 3207 ; F-Ad67/ G 3208 ; F-Ad67/ G 3209 ; F-Ad67/ G 3210 ; F-Ad67/ G 3448  ; F-Ad67/ G 3451 ; F-Ad67/ G 3456 ; F-Ad67/ NMD Strasbourg ; F-AmStrasbourg/ 3 MW 23 ; F-AmStrasbourg/ 5 R 26 ; F-AmStrasbourg/ VII 134

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