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EMERY, Pierre (ca 1775-1793 ap.)
État civil
NOM : EMERY     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : EMRI
EMERI

Date(s) : 1775 ca  / 1793-4 ap.
Notes biographiques

On sait peu de choses sur Pierre EMERY. Cependant il est fermement attesté comme enfant de chœur à la cathédrale Saint-Pierre de Saintes en 1790. Son service arrive à son terme en décembre 1792.

• Pierre EMERY serait né vers 1775-1776, semble t-il pas à Saintes d'après la consultation des tables décennales des baptêmes. On peut déduire qu'il serait né vers ces dates du fait que les enfants de chœur entrent à la psallette vers 7 ou 8 ans. Or Pierre EMERY semble y être entré vers 1782-1783.

• [1782-1783], Saintes : La date de son entrée comme enfant de chœur à la cathédrale de Saintes reste à déterminer. Elle a probablement eu lieu vers la fin de 1782 ou au tout début de l'année 1783, avant le début du registre capitulaire accessible (21 mars 1783). Cette période d'entrée à la psallette est confirmée par le fait que Pierre EMERY effectue une démarche mi-décembre 1792 mentionnant qu'il est parvenu à la fin de son service, qui est normalement de dix années.

• En 1790, Saintes : Pierre EMERY est donc en poste comme enfant de chœur à la cathédrale Saint-Pierre, en compagnie notamment de Julien Vivien MERYFrançois Henri BOUTIN, Louis Léonard BOUTINMARCENAC et d'un autre garçon, sous la direction de Jean-Claude JOSSE.

• Le 4 octobre 1792, Pierre EMERY dépose une demande afin d'obtenir une gratification à laquelle il a droit lors de sa sortie de la psallette. En effet, "il prévient que le temps de se retirer est venu et qu'il se trouve dans la nécessité de réclamer de la nation la faible indemnité que lui accorde l'arrêté du département du 13 août 1791". Sa requête est accompagnée d'une attestation de son maître de musique Jean-Claude JOSSE stipulant qu'il a l'autorisation de sortir de la psallette au vu du temps de service qu'il a effectué. 
Le district estime qu'il faut lui accorder "la somme de 160 livres en forme de gratification" : "Considérant que le pétitionnaire ayant rempli le temps qu'il devait rester à la psallette en sa qualité d'enfant de chœur, et devant en sortir, il est juste qu'il jouisse des gratifications accordées par le département conformément aux dispositions établies par le ci devant chapitre.".
Le 13 décembre 1792, il semble que Pierre EMERY n'ait pas touché la somme promise par le district de Saintes puisque sa requête est à nouveau communiquée au district.

• Le 24 avril 1793, le département prend un arrêté pour que le citoyen EMERY, ancien enfant de chœur, reçoive la gratification sur laquelle le district avait émis un avis favorable fin 1792, soit la somme de "160 livres", ce qui confirme qu'il a bien effectué une durée complète de service de dix ans.
Et ce qui lui a certainement permis d'apprendre un métier.

Après quoi, on perd sa trace...

Dernière mise à jour : 28 avril 2016

Sources
F-Ad17/ L 309 ; F-Ad17/ L 424

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