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DUSART, Pierre Joseph Élie (1763-1797 ap.)

DUSART, Pierre Joseph Élie (1763-1797 ap.)

État civil
NOM : DUSART     Prénom(s) : Pierre Joseph Élie     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DUSSART
DUSSARD
Date(s) : 1763-7-20   / 1797-1-23 ap.
Notes biographiques

• 20 juillet 1763, Valenciennes |Nord] : Pierre Joseph Élie DUSART, né ce jour du mariage de Jean-Baptiste Dusart, cloutier, qui vient de Charleroi en Brabant, et de Marie Joseph Flamme, est baptisé en la paroisse Saint-Nicolas.

• [vers 1770-vers 1779], Cambrai |Nord] : Le jeune Pierre est reçu enfant de chœur à la collégiale Saint-Géry.

• [date indéterminée], Cassel [Nord] : Il occupe un premier emploi de haute-contre à la collégiale Saint-Pierre.

• [date indéterminée], Saint-Omer [Pas-de-Calais] : Il obtient un poste de haute-contre à la cathédrale Notre-Dame.

• 10 juillet 1783, Tours [Indre-et-Loire] : Le chanoine Cabarat est chargé d'écrire à cette haute-contre de la ville d'Ypres [sic] de venir se faire auditionner avec promesse de lui payer ses frais de voyage.
• 30 juillet 1783, Tours : Les chanoines lisent en galerie sa lettre qui donne des garanties de la belle voix de RICHET, basse-contre à Cambrai. 
• 18 août 1783, Tours : DUSART, haute-contre de Cambrai, est reçu aux gages de 900 livres par an. Le secrétaire capitulaire précise qu'il est de la ville de Cambrai. Comment interpréter cette affirmation ? 
• 23 août 1783, Tours : On lui avance 150 livres sur ses gages qu'il remboursera chaque mois (12 livres par versement). 
• 26 août 1783, Tours : Il reçoit le remboursement de ses frais de voyage soit 82 livres 10 sols. 
• 24 novembre 1783, Tours : Ses remboursement mensuels sont suspendus pendant trois mois. 

• 3 février 1784, Tours : Le chapitre suspend la diminution de ses gages pour une période de trois mois qui avait été décidée antérieurement.
• 16 avril 1784, Tours : Le procureur général est chargé de trouver dans quelle ville se trouve ce musicien haute-contre qui est parti en laissant une dette de 126 livres envers la compagnie (sans doute une avance sur gages). 

• 6 août 1784, Évreux [Eure] : Pierre DUSSART est reçu haute-contre à la cathédrale Notre-Dame, aux gages de 12 livres par semaine, à quoi s'ajoute la somme de 60 livres "pour porter la chape les jours de ferie, simples, semi doubles et double mineurs". C'est sa seule apparition dans les registres capitulaires.

• [vers 1784], Chartres [Eure-et-Loire] : DUSART est reçu haute-contre en la cathédrale Notre-Dame.

• [date indéterminée], Rouen [Seine-Maritime] : Il occupe un emploi de haute-contre en la cathédrale Notre-Dame.

• 21 août 1786, Paris : Pierre DUSART, "du diocèse de Cambrai", est reçu parmi les machicots [musiciens] de Notre-Dame, sans doute comme haute-contre.

• 3 avril 1787, Paris : Avec son ami Louis PRIMO, lui aussi musicien de la cathédrale Notre-Dame, Pierre Joseph Élie DUSART interprète un duo de haute-contre et basse-taille de l’abbé MARC au Concert spirituel.

• 14 septembre 1787, Paris : Louis PRIMO et Pierre Joseph Élie DUSART, machicots [musiciens] de la cathédrale Notre-Dame, démissionnent. Appelés par Jean-François LE SUEUR, ils ne restent pas en poste après la démission de ce dernier.
• 17 septembre 1787, Noyon [Oise] : Les chanoines de la cathédrale annoncent que "deux musiciens venus de Paris ces jours derniers demeurent [en ville] jusqu’à l’arrivée d’un autre qui a été mandé d’Evreux", et qu'en attendant, ils seront nourris par le maître des enfants de chœur.
• 28 septembre 1787, Noyon : Le chapitre reçoit pour vicaires de chœur les sieurs DUSART, du diocèse de Cambrai, et PRIMO, de celui de Tours, avec 3 livres par jour à chacun.
• 2 octobre 1787, Noyon : Pour indemniser DUSART et PRIMO des dépenses qu’ils ont faites, "étant logés à l’auberge", leurs gages leur seront payés pour la semaine dernière.
• 22 octobre 1787, Noyon : "Vu la requête présentée par les srs Pierre joseph Elie Dussart et louis Primo, reçus vicaires du chœur en cette église le vingt-huit septembre dernier, MM. ont consenti qu’ils s’absentassent pour aller chanter au concert de Lille jusqu’au Dimanche de quasimodo en conservant dans cette église leurs dites places qu’ils continueront d’exercer à leur retour".

• 4 avril 1788, Lille [Nord] : "Messieurs ont reçu vicaire de leur Eglise en qualité de haute-contre le nommé Pierre Elie Dussart aux gages des 40 patars par jour à condition qu'il assistera comme les autres à tous les offices du chœur" lit-on dans le registre des chanoines de la collégiale Saint-Pierre.
• 21 avril 1788, Noyon [Oise] : Les chanoines de la cathédrale font savoir que PRIMO et DUSART, qui se sont rendus à Lille avec leur agrément, s'y sont fixés "pour ne plus revenir ici". On fera par conséquent "annoncer dans les papiers publics que l’on a besoin en cette Eglise d’un musicien qui ait la voix de haute contre".

• 30 juin 1789, Lille : "Messieurs assemblés per singulos ayant eu lecture de la requête de Pierre Jos. Elie Dussart, musicien haute-contre de leur Eglise, ont fixé ses gages à cent pistoles par an et ont porté ses multes d'absences, sçavoir 1° pour les grands jours solemnels à 30 patars à la messe et à 30 patars aux vêpres,  2° pour les jours qu'il y aura musique à 20 patars à la messe et à 20 patars aux vêpres  3° pour les jours simples  et de ferie à 4 patars à la messe et à 4 patars aux vêpres , lui permettant de s'absenter aux matines et aux petites heures".
• 28 septembre 1789, Lille : "Messieurs ont autorisé Me Het, maître de la maison des Clercs, à avancer à Pierre Elie Dusart, musicien haute contre de cette Eglise la somme de dix louis qu'il retiendra sur ses gages à raison d'un louis par mois".

• 7 mai 1790, "Vû la requête du sieur Elie Dusart, Musicien Haute-Contre par laquelle il offre au Chapitre ses services pour les jours de Musiques extraordinaires, Mesdits sieurs les ont acceptés jusqu'à révocation et aux honoraires suivans. 1° Les jours d'offices avec grande symphonie, il aura 2# pour les 1eres vêpres, 5# pour la messe et 5# pour les secondes vêpres. 2° Les jours d'offices de dignitaires et de seconde classe, il aura 2# 10 s pour la messe et autant pour les secondes vêpres . 3° Pour les messes des dimanches avec mottet, il aura 2#10 s, le tout argent de France, sous condition expresse qu'il ne recevra ses honoraires qu'autant qu'il chantera auxdits offices tout ce qui lui sera présenté par le Maître de Musique et en cas de refus, sous prétexte d'indisposition quelconque, il sera réputé absent".
• 22 juin 1790, Lille : DUSART épouse en l'église paroissiale Saint-Étienne Marie Rosalie Coquelle, rentière. Dès le 27 juillet suivant, son épouse met au monde leur fille Rosalie Henriette Thérèse, même paroisse. DUSART est présenté comme maître de musique et il signe au bas de l'acte.
• 6 novembre 1790Lille : Il est toujours en fonction comme haute-contre et reçoit des gages annuels s'élevant à 411 livres.

• 2 avril 1791, Lille : Il chante "avec un art qui approche infiniment de la perfection la plus recherchée" lors d'un Te Deum organisé à l'occasion du rétablissement de la santé du roi, sous la direction du chevalier de Saint-Georges.

• 1791, Douai [Nord] : Le directoire du Département du Nord lui accorde une gratification de 200 livres.

• 19 septembre 1792, Lille : Sa fille Nina Adélaïde est inhumée en l'église paroissiale Saint-Étienne en présence de Jean-Baptiste DUBAILLE. DUSART exerce alors la profession de professeur de musique. L'enfant a été baptisée le 3 septembre précédent mais le père est alors absent.

• 4 février 1793, Tournai [Belgique] : Pierre DUSART, gagiste, "altitenori" [haute-contre], demande aux chanoines une attestation de service depuis sa réception à ce jour.

• 26 novembre 1794, Lille : DUSART ayant quitté le domicile conjugal, son absence et abandon ayant été constatés par un acte de notoriété accordé par le conseil général de la commune trois jours plus tôt, Marie Rosalie Coquelle demande et obtient la dissolution de leur mariage. Elle se remarie à un marchand, Lemoine, le 15 février 1795.

• 30 janvier 1796, Ratisbonne [Bavière, Allemagne] : DUSART chante des "airs français" devant un public d'émigrés, en particulier le marquis de Bombelles qui apprécie sa prestation.

• 1797, Tournai : DUSART semble être encore en place comme haute-contre à la cathédrale Notre-Dame au moment de la suppression du chapitre.

Nous perdons ensuite sa trace...

Mise à jour : 29 juillet 2023

Sources
Adrien-Alexandre-Marie Hoverlant de Beauwelaere, Essai chronologique pour servir à l'histoire de Tournay, ...1805 ; Constant Pierre, Histoire du Concert spirituel ; F-Ad27/ G 1913 ; F-Ad37/ G 590 ; F-Ad59/ 16G 497 ; F-Ad59/ 5MI 044 R 051 ; F-Ad59/ 5MI 044 R197 ; F-Ad59/ 5MI44R092 ; F-Ad59/ L 5126 ; F-Ad59/ L 5142 ; F-Ad59/ L 8973 ; F-Ad59/5MI044R054 ; F-Ad59/5MI044R057 ; F-Ad59/5MI055R031 ; F-Ad60/ G 1336/1 ; F-Ad60/ G 2620 ; F-Ad76/G9859 ; F-Adio Tours/ registre capitulaire St-Martin n°31 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°30 ; F-An/ LL 232/ 40 ; Journal du marquis de Bombelles, janvier 1796

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