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Pour citer Muséfrem
DUPOIRIER, Charles Félix Hippolyte (ca 1757-1830)
Autre(s) forme(s) du nom : DUPOIRRIER
DU POIRIER
Date(s) : 1757-10-15 ca / 1830-1-4
Charles-Félix-Hippolyte DUPOIRIER présente un itinéraire assez particulier. Issu de la bourgeoisie bisontine, il devient d'abord religieux prémontré, puis termine sa vie en étant chanoine de la cathédrale de Besançon. À la veille de la Révolution, il touchait l'orgue de l'abbaye dans laquelle il avait été novice et avait prononcé ses vœux, l'abbaye de Corneux, près de Gray.
• [Vers mi octobre 1757], Besançon : Selon l'âge assez précis indiqué lorsqu'il prononce ses vœux solennels, Charles-Félix-Hippolyte DUPOIRIER serait né vers mi-octobre 1757. Son acte de décès le dit "natif de Besançon". Il est fils de Claude-Mathieu Dupoirier, conseiller au bailliage et présidial de Besançon, et de dame Thérèse-Françoise Guillemin son épouse.
• 26 décembre 1779, Saint-Broing [Haute-Saône] : Charles-Félix-Hippolyte DUPOIRIER, âgé de 22 ans, est reçu comme novice à l'abbaye de Corneux, à une lieue à l'est de Gray (on l'appelle d'ailleurs parfois "Corneux-lès-Gray"), dans le diocèse de Besançon. Il s'agit d'un établissement prémontré doté depuis 1766 d'un orgue de la facture de Joseph RABINY.
Les comptes de l’abbaye de Corneux ne présentent aucune trace du payement régulier d’un organiste, ni de l’entretien périodique de l’instrument, mais on aperçoit de loin en loin la trace d'un organiste comme le moine Evermode MULLER, venu de Souabe, qui meurt organiste de Corneux en 1772, ou Henri CORRIGEUX qui touche 50 livres pour six mois de gages le 6 décembre 1773.
• Novembre 1780, Saint-Broing : Les comptes de l'abbaye de prémontrés Notre-Dame de Corneux indiquent qu'il a été payé 48 livres à MORLET organiste "pour avoir montré au novice". Louis-Joseph MORLET, musicien à Gray, a probablement fréquenté quelque temps l'abbaye pour initier à l'orgue l'un des jeunes religieux qui va ensuite tenir l'orgue de l'abbatiale. Or le seul "novice" qui soit alors en formation à l'abbaye est Charles-Félix-Hippolyte DUPOIRIER. De son côté, MORLET n’apparait nulle part ailleurs dans les comptes comme organiste régulièrement appointé par l’abbaye. Était-il au même moment organiste de l'une des tribunes de Gray ? La certitude manque sur ce point. Son fils Louis-Joseph (°Gray, 14 juin 1765 - †Besançon, 18 décembre 1836) sera organiste de la métropole de Besançon.
• 11 février 1781, Saint-Broing : Charles-Félix-Hippolyte DUPOIRIER prononce ses vœux solennels "après quatorze mois de noviciat", en présence de ses parents. Son père signe "Dupoirier conseiller".
• 1789-1790 : Sa signature dans le registre de l'abbaye atteste que Charles-Félix-Hippolyte DUPOIRIER reste à l’abbaye jusqu’à la Révolution. En 1790, il fait partie des six moines prémontrés mentionnés comme présents dans l'établissement. C'est donc logiquement lui qui touche la "belle orgue" qui "se trouve au fond de l'église, en face du Grand autel", mentionnée par les inventaires et déclarations de biens de l'abbaye établis en 1790.
• Après la fermeture de l'abbaye, probablement Charles-Félix-Hippolyte DUPOIRIER regagne-t-il sa ville natale. On ignore ce qu'il y fait alors, mais à une date encore inconnue, sans doute après le Concordat, il devient chanoine de la cathédrale.
• 4 janvier 1830, Besançon : Charles-Félix-Hippolyte DUPOIRIER est chanoine de la Métropole de Besançon lorsqu'il meurt en son domicile, n°4 rue du Mont Ste-Marie. Son décès est déclaré le lendemain par deux jeunes gens de 22 et 25 ans, employé aux contributions et avocat, qui sont dits tous deux "parents du défunt".
Mise à jour : 9 avril 2022