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Pour citer Muséfrem
DUPEYROUX, Jean-Baptiste (1767 av.-ca 1789)
Autre(s) forme(s) du nom : PEYROU
DU PEYROU
DU PEYROUX
Jean
Date(s) : 1767 av. / 1789 ca
Maître de musique de la cathédrale Saint-Étienne de Limoges, Jean-Baptiste DUPEYROUX (parfois PEYROUX) participait aussi à l'occasion aux festivités du collège de la ville. En 1780, pour des raisons que l'on ignore, il quitte ce poste en vue pour devenir maître de la collégiale Saint-Pierre au Dorat, où il exerce jusqu'à son décès, à la veille de la Révolution.
• 7 septembre 1767, Limoges : Dans l'église St-Maurice de la cité, Jean-Baptiste (DU)PEYROUX se marie avec Catherine Paillié / Pailler. Parmi les témoins, l'on note la présence du musicien Léonard BARRIÈRE.
• Novembre 1767, Limoges : Jean (Baptiste) DUPEYROUX succède à Jean-Baptiste DELOCHE (DEROCHE ?) comme maître de musique de la cathédrale Saint-Étienne. Le maître écarté reçoit une indemnité de 30 livres.
• 2 décembre 1767, Limoges : DUPEYROUX signe son engagement auprès des chanoines de Saint-Étienne de Limoges, dans lequel il s'engage à prendre soin des enfants de choeur, "leur enseigner la musique vocalle, le plein-chant, leur faire prévoir chaque jour l’office de l’église, les instruire, les gouverner en bon père de famille, avoir soin qu’ils se lèvent le matin et qu’ils soient habillé à la fin du premier coup de matines, qu’ils se couchent de bonne heure, et tous ensemble, qu’ils fassent la prière soir et matin, en un mot les élever dans la crainte de Dieu et s’ils le dérangent en advertira monsieur le maître des bâtiments. Il ne permettra pas qu’ils sortent de la maistrise, ni qu’ils mangent dehors sans sa permission, assistera au chœur en habit d’église qu’il se fournira, conduira lesdits enfants de chœur à l’église et les reconduira, ne permettra pas qu’ils sortent du chœur sans sa permission ny qu’ils s’en absentent sous tel prétexte que se soit qu’a raison d’infirmité.
Sera ledit maître de musique obligé de les nourrir et payer les gages d’une servante, et de faire blanchir tout le linge de la maistrise à la réserve des aubes des enfants de chœur qui sont à la charge du chapitre. Aura soin du linge qu’il sera obligé de conserver en bon père de famille dont il sera fait état pour double que chacun d’entre nous se retiendra. [...] Il s’oblige également à porter la chappe les fêtes semydouble et en dessous en l’absence des musiciens."
Son travail lui vaudra les gages suivants "630 livres par an payable de 3 mois en 3 mois et par avance, 70 setiers bled seigle mesure de notre chapitre payable lors de la distribution des grains".
Le maître de psallette loge désormais dans la maison affectée à la maîtrise. Il dispose d'un jardin "qu'il fera cultiver à ses dépends".
Un inventaire de psallette effectué en 1767 lors de l'arrivée de DUPEYROUX mentionne la présence dans la salle de classe de deux livres de motets, l'un de Campra, l'autre de Bernier.
• [Décembre 1767], Limoges : Jean DUPEYROUX, maître de musique de la cathédrale Saint-Étienne, reçoit une gratification de 18 livres pour la fête de Saint-Étienne. On peut penser qu'à cette occasion-là il a fourni de la musique nouvelle de sa composition dont les chanoines veulent le récompenser.
• 20 mai 1769, Limoges : Un premier fils prénommé Antoine naît paroisse St-Jean de la Cité où il est baptisé aussitôt. Ses parrain (marchand) et marraine signent le registre. L'enfant meurt quelques heures plus tard et est inhumé le lendemain. À ces deux occasions, le registre paroissial parle de son père comme "monsieur Jean Peyrou maître de musique du chapitre de l’église de Limoges".
• Juin 1769, Limoges : Le maître de musique, Jean-Baptiste DUPEYROUX, ainsi que les deux musiciens BAUD et DUCLAIR sont admonestés en chapitre général suivant l'usage. À la même période, sont aussi attestés comme musiciens à la cathédrale les sieurs BOYER et BARRIÈRE.
• [1778-1779], Limoges : Le compte des recettes et dépenses du Collège courant de mai 1778 à avril 1780 mentionne une somme de 4 livres 10 sols payée "au sieur PEYROU, musicien, pour les trois jours de Carnaval", et 3 livres versées au serpent "pour le même temps".
• [Avant février 1780] : Jean-Baptiste DUPEYROUX quitte la cathédrale de Limoges pour devenir maître de musique à la collégiale Saint-Pierre du Dorat. Cette petite ville est la capitale de la Basse Marche, province qui constitue une entité distincte du Limousin, tant sur le plan historique, géographique que linguistique. La famille Dupeyroux a donc effectué un déplacement d'environ 50 km vers le nord. À Limoges, DUPEYROUX est remplacé par Honoré-Étienne ROUTARD.
• 10 février 1780 : À cette date figure la première signature "Dupeyroux" repérée dans le registre des sépultures de Saint-Pierre du Dorat. En compagnie de BONNESSET, il est témoin de l'inhumation d'une veuve de 45 ans. À une date sans doute de peu antérieure, mais qui reste à préciser, peut-être pour Noël 1779, il a donc remplacé François CHAZELAS de LAFOREST à la tête du corps de musique de la collégiale Saint-Pierre.
• Le 7 novembre 1780, au Dorat, Jean-Baptiste DUPEYROUX est explicitement qualifié de "maitre de psalette" lorsqu'il est témoin de deux mariages, dont l'un concernant la famille CORDEAU.
• 8 décembre 1780 : Le premier enfant Dupeyroux / Paillé né au Dorat est une fille, Marguerite-Victoire. Le parrain est "entreposeur du tabac" et signe, de même que la marraine, "dame Marguerite Lapouyade" et le père, qui est dit à nouveau "maitre de psalette".
• 27 février 1781, Le Dorat : Jean-Baptiste DUPEYROUX, "maitre de psalette", et Hubert FANCHON, choriste, sont témoins au mariage de Thérèse Audiguet, sœur de François AUDIGUET. Celui-ci est également présent et est qualifié de menuisier.
• 1er et 3 mai 1787, Le Dorat : Un nouvel "Antoine" nait de l'union DUPEYROUX/Pailler. Son grand frère Antoine est choisi comme parrain et Marie Coudamy comme marraine. Le père, absent, est dit "maître de psallette de cette église". Deux jours plus tard, le nourrisson décède, Joseph COUDAMY, choriste du chapitre, participe à l'inhumation, ainsi que le père, qui signe. Les deux documents confirment la fonction de maître de psallette du père.
• [1789], Le Dorat : François AUDIGUET devient maître de psallette succédant ainsi à Jean-Baptiste DUPEYROUX, décédé très certainement cette année-là. Son acte de décès est resté jusqu'à présent introuvable. Il a vraisemblablement été inscrit sur le registre spécifique des sépultures du chapitre.
• 10 mars et 5 mai 1791, Le Dorat : Deux fillettes Dupeyroux meurent coup sur coup, Henriette 12 ans, et Victoire 10 ans. Feu leur père est dit " ancien maitre de musique du cy devant chapitre du Dorat". François AUDIGUET, Joseph et Léonard COUDAMY assistent – et sans doute chantent – à leurs cérémonies de sépulture.
Mise à jour : 15 octobre 2018