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DESPERAMONS, François Noël (1783-1848)
État civil
NOM : DESPERAMONS     Prénom(s) : François Noël     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DESPERAMON
DESPERAMONT
Date(s) : 1783-12-25  / 1848-3-8
Notes biographiques

• 25 décembre 1783, Lugan [Tarn] : François Noël DESPÉRAMONS voit le jour. Il est le fils de Jean (1743-1824) négociant et de Jeanne Anne Clotilde Tappier (1749-1831). Il est le frère cadet de Jean Marie Guillaume DESPERAMONS. La famille habitait Toulouse au moins de 1773 à 1778, où sont nés 3 frères et sœurs : Jean Pierre François (1773- ?) futur ingénieur des Ponts et Chaussé, Jeanne Marie Anne Antoinette (5 janvier 1775-) et Charles Raymons (16 novembre 1778- ?)
Il fit ses premières armes dans une maîtrise, sans que l'on sache laquelle, ainsi que l’affirme une de ces nombreuses biographies : « Des quelques maîtrises qui ont survécut au cataclysme de 1793, sont sortis plusieurs chanteurs éminents : JELIOTTE, Laïs-Martin, DESPERAMONS, Onchard, Duprez Chollet Alexis Dupont, etc… ». Très jeune d’après Fétis, François Noël DESPERAMONS part pour étudier à musique à Paris.

• vers 1797 ?, Paris : François Noël DESPERAMONS entre au conservatoire où il étudie le violon, avant de se réorienter vers le chant.
• 1805, Paris : François Noël DESPERAMONS obtient un 1er prix de chant dans la classe de GARAT.
• 17 février 1805 [28 pluviôse an XIII] Paris : François Noël DESPERAMONS fait ses débuts sur la scène de l’opéra dans Panurge.
• vers 1813, Paris : Naissance d’un fils François Noël qui deviendra artiste dramatique, qui décèdera à Paris le 10 septembre 1862.

• vers 1825, Bordeaux : François Noël DESPERAMONS chante et enseigne à Bordeaux.

• mars 1827, Toulouse : François Noël DESPERAMONS « ex-professeur du conservatoire de paris » est nommé professeur de chant au conservatoire ; dans cet établissement le professeur de piano est SAVÈNE. Par ailleurs François Noël DESPERAMONS se produit très régulièrement à l’opéra. La presse locale se fait régulièrement l’écho de ses succès.
• 1835, Toulouse : François Noël DESPERAMONS devient professeur de chant au conservatoire. Par ailleurs une de ses filles Josephine, se produit également comme chanteuse.
• 3 novembre 1847, Toulouse : François Noël DESPERAMONS demande à la ville une pension de retraite ou un secours. Journal de Toulouse.
• 29 janvier 1848, Toulouse : François Noël DESPERAMONS reçoit un secours de la ville d’un montant de 600 F (Journal de Toulouse)

• 8  mars 1848, Toulouse : François Noël DESPERAMONS met fin à ses jours, dans son appartement situé au n°4 de la rue Lafayette. Le Journal de Toulouse fait ainsi part de ce décès : « hier vers 11 ½ du soir M Despéramons ex-professeur de chant du Conservatoire de Toulouse s’est suicidé avec une arme à feu, rue Lafayette. ». En novembre 1848 sa veuve demande un secours à la commune. Jean François LASSAVE, autre professeur de cette même institution avait mis fin à ses jours d'une manière assez similaire l'année précédente.

Mise à jour : 21 mai 2018

Sources
B. Michel, Le noël à grand chœur…, 2012 ; F-Ad81/ 1 E 150-003-01 ; F-AmToulouse/ 1 E 366

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