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Pour citer Muséfrem
DELVAUX, Guillaume Joseph François Henry (1745 av.-1777)
Autre(s) forme(s) du nom : DELVEAUX
DELLEVAUX
DELLEVEAUX
Jean ?
Date(s) : 1745-6-23 av. / 1777-11-30
L'activité d'organiste de Guillaume Joseph François Henry DELVAUX, bien qu'il soit né en Wallonie, est essentiellement documentée en Gascogne. En raison des multiples prénoms qu'il porte, des incertitudes n'ont pu être levées pour le différencier d'éventuels homonymes avec lesquels il pourrait probablement être apparenté.
• Lorsqu'il signe en 1758 son contrat d'engagement avec les édiles de Saint-Jean-de-Luz [Pyrénées-Atlantiques] pour toucher l'orgue de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, Guillaume Joseph François Henry DELVAUX, écuyer, se dit "natif de Dinant sur Meuse". Entre 1675 et 1698, Dinant est française et Vauban fortifie la ville afin de l'intégrer à son Pré carré. Mais en 1697, le traité de Ryswick rend Dinant à la principauté de Liège. Guillaume Joseph François Henry DELVAUX aurait donc vu le jour en Belgique. Cependant, dans la mesure où sa date de naissance reste inconnue, on ignore s'il est né pendant la période de domination française.
• 23 juin 1745, Liège [Belgique] : Suite au décès d'Hubert RENOTTE, un concours est organisé par le chapitre Saint-Lambert pour le remplacer. Trois musiciens offrent leurs services : Nicolas Léonard PENNAS, Jacques Georges LELARGE et Henri Joseph DELVAUX, qui est prêtre et organiste. Ce dernier échoue et les chanoines liégeois lui préfèrent le second candidat.
• 1750-51, Auch [Gers] : Un Guillaume DELVAUX est maître de musique de la cathédrale Sainte-Marie. Il ne reste en poste que peu de temps car il succède à Sigismond CAPPA-LESCOT en 1749 avant de céder sa place à Louis BÉGOLLE en 1752. Au cours de son séjour, il compose chaque année un livret de Noël qu'il fait publier chez l'imprimeur Étienne Duprat. Il s'agit en 1751, d'un "églogue allégorique sur la naissance du Sauveur" et l'année suivante d'un "Noël sur la naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ". À chaque fois DELVAUX est qualifié d' "Ecuyer et Maître de Musique de l'Eglise Primatiale Sainte-Marie d'Auch". À la même époque, à environ 120 kilomètres au sud de la cité auscitaine, on retrouve à la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède à Saint-Lizier [Ariège], un autre maître de musique également organiste qui lui est en poste depuis au moins une dizaine d'années : Joseph Guillaume Jean DELVAUX. Les deux hommes sont sans doute apparentés, mais ils ne peuvent pas être confondus car ce dernier est un laïc qui s'est marié en 1741. Il est plausible que Guillaume Joseph François Henry DELVAUX (s'il s'agit bien de lui...) ait été encouragé à venir s'installer en Gascogne sur les conseils de celui qui est sans doute un frère ou un cousin.
• 26 juin 1757, Saint-Jean-de-Luz [Pyrénées-Atlantiques] : Une délibération du conseil de la jurade de cette ville basque montre qu'un prêtre organiste de la ville de Toulouse se propose de toucher l'instrument de l'église Saint-Jean-Baptiste contre un traitement de 500 livres annuelles. Son nom n'est pas précisé, mais sept mois plus tard une nouvelle délibération laisse penser qu'il s'agit bien de Guillaume Joseph François Henry DELVAUX
• 3 février 1758, Saint-Jean-de-Luz : Le sieur DELVAUX, "organiste de ce lieu", s'engage en cette qualité envers la communauté luzienne "pour neuf ans, moyennant la somme de cens livres d'augmentation sur ses gages annuels de cinq cens livres par an". Son salaire s'élève donc désormais à 600 livres. Les comptes de la commune révèlent qu'il touchera cette somme jusqu'en 1776, année où une diminution de 50 livres lui est imposée mais qui ne sera effective que l'année suivante.
• décembre 1759 - juin 1761, Bayonne [Pyrénées-Atlantiques]: Il intervient à la cathédrale Notre-Dame pour accorder l'orgue. Il reçoit pour ce travail 60 livres ainsi qu'une gratification de 24 livres.
• 1762 - 1770, Ciboure [Pyrénées-Atlantiques] : Il s'occupe également régulièrement de l'instrument de l'église Saint-Vincent de cette petite ville, située en face de Saint-Jean-de-Luz, de l'autre côté de la Nivelle.
• 30 novembre 1777, Saint-Jean-de-Luz : Jean François Henri DELVAUX "notre organiste" meurt. Son corps est enterré le lendemain. Le prénom "Jean" est curieusement utilisé pour le désigner, alors que jusque-là il ne lui avait jamais été associé.
Mise à jour : 17 août 2021