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DELALEVÉE, Jean (1741-1791)
État civil
NOM : DELALEVÉE     Prénom(s) : Jean     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DELALEVÉ
LALEVÉE
LALEVÉ
Date(s) : 1741-3-20   / 1791-2-9
Notes biographiques

• Jean LALEVÉE est né le 20 mars 1741 à Verdonnet [dans la Côte d’Or actuelle], où son père, Jacques Lalevée, est charron, de même que son parrain, Jean Lalevée.

• À partir du 2 décembre 1763, Jean LALEVÉE est recteur d’école à Ravières [Yonne], village tout proche situé à 8,5 km à l’ouest de Verdonnet, soit un peu moins de 2 heures de marche. Il y a pris la suite de Jacques Lalevée, qui signe "JLalevée" les 6 et 18 novembre 1763. Mais celui-ci (qui est peut-être un oncle ?) n'a été que très brièvement recteur d’école à Ravières puisque jusqu'en juillet 1763 le maître d'école était Jean Mourcelot.
• Le 23 juin 1764, Jean LALEVÉE est parrain d’un enfant de chapelier, dont la marraine est Christine Martinet une jeune fille de 18 ans, orpheline d'un laboureur du lieu.
• Le 11 février 1765, à Ravières, Jean, appelé pour la première fois DELALEVÉE, recteur d'école, épouse Christine Martinet, sa "commère" du printemps précédent...
Sa signature dans le registre paroissial de Ravières passe alors de "Lalevée" à "Delalevée". Il assiste régulièrement aux sépultures, jusqu’au 12 septembre 1773.

• Le 19 mars 1774, à Chablis [Yonne], le "sieur Jean DELALEVÉE recteur d’école" signe pour la première fois dans le registre paroissial de l'église Saint-Pierre.
À partir de là, et durant plus de quinze ans, sa signature y est récurrente, surtout à l'occasion des sépultures. Il est dit tantôt recteur, tantôt maître d'école, tantôt chantre.

• En octobre 1778, il est témoin de mariage du sieur Guy Gerault, chef de cuisine du Comte de Bigny, seigneur de Milly, dont la famille habite à Bourges et n'est donc pas présente, avec la fille du chantre de la collégiale de Chablis, André Germain PICHON.

• Durant les années 1789 et 1790, il est très présent dans le registre, presque toujours dit chantre ou "chantre de cette église" et assez souvent qualifié de "premier chantre". C'est donc le maître d'école qui, selon un modèle très répandu dans les paroisses bourguignonnes, dirige le lutrin, autour duquel on aperçoit d'autres chantres : Jean DROUIN et Pierre GANDON, épisodiquement témoins eux aussi aux sépultures.
• Le 26 novembre 1790, le "sieur DELALEVÉE chantre" appose pour la dernière fois sa signature dans le registre paroissial. Il meurt, à 49 ans, le 9 février 1791.
Laurent Roch PARIS, ancien chantre de la collégiale, a pris son relais au lutrin paroissial.

Sources
F-Ad21/ BMS Verdonnet ; F-Ad89/ BMS Chablis ; F-Ad89/ BMS Ravières ; F-Ad89/ BMS St-Pierre de Chablis

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