Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
DELACROIX, chantre à Reims (1790-1791 ap.)
Complément de nom : chantre à Reims
Autre(s) forme(s) du nom : LACROIX
Date(s) : 1790 / 1791-3-29 ap.
Le nommé LACROIX ou DELACROIX est le premier chantre de la petite collégiale rémoise de Sainte-Balsamie en 1790. Les sources à notre disposition ne permettent pas de l'identifier avec certitude.
• [1778], Reims : DELACROIX entre au service des chanoines de Sainte-Balsamie comme vicaire chantre laïc.
• 1790, Reims : Il est le premier chantre de la collégiale Sainte-Balsamie et perçoit des revenus annuels de 200 livres.
• [1790-1791] : Il signe l'adresse des chantres des quatre collégiales de la ville de Reims à l'Assemblée nationale dans laquelle ils préviennent que la fermeture de ces églises les "expose à perdre leur état qui tient à l'existence de ces Collégiales, et qui est leur unique ressource pour les faire subsister eux et leurs familles. Disposés dès l'enfance à devenir Chantres d'Eglise, les Suppliants ont fait du chant leur principal étude; ils ont négligé toute autre occupation. Parvenus maintenant à un certain âge, la plupart chargés d'Enfants, et n'ayant ni état ni fortune, que vont-ils devenir? Ils vont se trouver dans la plus profonde misere. Ce n'est point à quarante, cinquante ou soixante ans qu'un Père de Famille, obligé de pourvoir aux besoins de sa Femme et de ses Enfants, peut se mettre à apprendre un Métier. Il faut pour cela être jeune et garçon". Ils rappellent enfin que "les Places de Chantres qu'ils occupoient dans les Collégiales de Reims, les constituoient : ils avoient des pensions et une retraite, lorsque l'âge ou les infirmités ne leur permettoient plus de remplir leurs fonctions".
• 24 mars 1791, Reims : Avec son collègue Pierre RAINOT, il rédige une supplique à destination des membres du directoire du district dans laquelle ils dressent un état lamentable de leurs nouvelles conditions d'existence après la perte de leur état, rappelant qu'ils ont été obligés de s'endetter "pendant des années de cheresse et de froid" et comparant leur sort à celui des chantres de paroisse qui continuent de percevoir un casuel. Ils réclament "une pension ou une gratification selon leurs âges et leurs infirmités". Le 29 mars suivant, le directoire du département décide "14° Que le S.Delacroix, vicaire chantre laic du cydevant chapitre de Ste Balzamie âgé de [blanc] ayant 12 années de service et qui recevoit aux environs de 200# pour traitement, doit obtenir une gratification d'une année conformement a l'avis du district..".
Nous perdons ensuite sa trace. L'absence de mention de son âge empêche toute identification aisée.
Mise à jour : 15 février 2022