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DEBRAY, Nicolas (1724-1799)
État civil
NOM : DEBRAY     Prénom(s) : Nicolas     Sexe : M
Date(s) : 1724-8-24  / 1799-1-14 
Notes biographiques

Après avoir débuté comme chantre-maître d'école, Nicolas DEBRAY (1724-1799) exerce la double fonction de chantre et de sacristain dans deux chapitres de la ville de Beauvais [Oise] : Saint-Nicolas de 1763 à 1768 puis Saint-Michel de 1768 à 1790. Il attend 1794 pour entamer une démarche en vue de se faire attribuer une pension, qu'il obtient sans difficulté.

• 24 août 1724 : Nicolas DEBRAY naît à Villers-Saint-Barthélemy [Oise]. Il est le fils de Charles Debray et de Françoise Delamarre sa femme.

• 15 mars 1744-4 novembre 1749, Beauvais : Nicolas DEBRAY est chantre et maître des écoles de charité au bureau des pauvres.

• 4 mars 1763-4 mars 1768, Beauvais : Il est chantre et sacristain de l’église collégiale Saint-Nicolas.

• 10 février 1767, Beauvais : Nicolas DEBRAY, chantre de l'église collégiale Saint-Nicolas de cette ville, majeur, de la paroisse Saint-Pierre dite Notre-Dame-de-la-Basse-Œuvre, épouse en la paroisse Saint-Étienne Marie Anne Lucienne Dauboin, fille majeure de Simon Dauboin, maître cordonnier, et de défunte Madeleine Dubos.

• 1768-1790, Beauvais : Nicolas DEBRAY est dorénavant chantre et sacristain de l’église collégiale Saint-Michel. En 1790, ses gages sont de 243 livres, dont 36 livres pour ses gages de sacristain et 39 livres pour étrennes, l'entretien de l'église, le balayage des stalles, le frottement des marchepieds et le récurage des chandeliers. Il touche encore 9 mines de blé. Il jouit en outre d'un logement gratuit dans une maison contiguë à l'église, dont le loyer pourrait être de 60 livres.

• 30 septembre 1775, Beauvais : Chapitre général de la collégiale Saint-Michel ; Nicolas DEBRAY et Jacques SERCUS, chantres, sont présents, en compagnie de trois enfants de chœur.

• 2 octobre 1775, Beauvais : Le chapitre verse 36 livres à Nicolas DEBRAY comme sacristain. "A été arreté d'une voix unanime qu'on donneroit a DEBRAY chantre sacristain de notre eglise la somme de huit livres pour frotter et curer les marchepieds des autels de st Michel , de ste Angadreme et de ste Barbe". Il sera payé par semestre.

• 30 septembre 1783, Beauvais : Il est présent au chapitre général, auquel assistent 10 chanoines prêtres et un chanoine diacre. Avec Jacques SERCUS, ils sont qualifiés de vicaires habitués.

• 1er octobre 1784, Beauvais : 36 livres pour gages de DEBRAY chantre et sacristain. Il perçoit cette somme chaque année à la même période.

• 2 novembre 1790, Beauvais : Les chanoines de Saint-Michel lui fournissent un certificat, dans lequel ils indiquent qu'il a été par eux employé comme chantre et sacristain pendant 22 ans avec "une probité constante". Ils ajoutent qu'il est catholique, de bonnes vie et mœurs et "que bientôt septuajenaire et ayant une femme incommodée, il est digne de la commisération et de la bienfesance des administrateur[s] des bien[s] ecclésiastique[s]". L'autre chantre est toujours Jacques SERCUS et l'organiste Claude Philippe TALON.

• 26 avril 1791, Beauvais : Un certificat du secrétaire du ci-devant chapitre de Saint-Michel atteste qu'il est dû à M. Nicolas DEBRAY, chantre, la somme de 18 livres pour six mines de blé échues à la saint Martin 1790, faisant partie de ses gages.
• 3 mai 1791, Beauvais : Le directoire du Département, vu l'avis du District, arrête qu'un mandat de 18 livres sera accordé à DEBRAY sur le revenu des biens nationaux.
• 3 juin 1791, Beauvais : Dans un mémoire adressé aux administrateurs du District, Nicolas DEBRAY, chantre et sacristain de la collégiale Saint-Michel, se plaint de la dégradation de sa situation depuis la suppression du chapitre. Il expose être âgé et infirme, sa femme également. Il a besoin de secours urgents, n'ayant plus aucun revenu. Les commerçants ne veulent plus lui faire crédit, on le menace même de saisie. Ayant été désigné comme dépositaire des clés de l'église, il espère, en attendant de toucher une pension, au moins un acompte sur son salaire de garde des scellés.
• 4 juin 1791, Beauvais : Le directoire du District estime qu'il s’est acquitté avec exactitude de sa tâche de garde des locaux, ayant fait l'ouverture des portes de l'église chaque jour pour faciliter les passages ; ainsi, il peut lui être accordé 20 sols par jour ; il propose de lui accorder un mandat de 120 livres, à valoir sur les frais de garde de l'église, qui dure depuis plus de cinq mois, ayant commencé le 1er décembre 1790, à prendre sur la caisse publique de ce district et sur le produit de la vente des meubles et effets des maisons et établissements réguliers et séculiers de la ville, en exécution des instructions du 19 octobre.
• 11 juin 1791, Beauvais : Le directoire du Département de l'Oise confirme l'arrêté du District.

• 22 floréal an II (11 mai 1794), Beauvais : Nicolas DEBRAY adresse une requête aux administrateurs du District afin qu'ils fixent la pension qui lui est due, conformément à la loi du 1er juillet 1792.
• 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), Beauvais : Le conseil permanent du District arrête que DEBRAY se trouve dans le cas de l'article 3 de la loi ; il évalue ses revenus à la somme de 300 livres (dont 96 livres pour les 9 mines de blé), sans comprendre les 39 livres qu'il touchait pour étrennes, etc. car il ne s'agit pas de gages et émoluments fixes ; il est d'avis de lui accorder une pension annuelle de 300 livres, payable par le receveur du District à compter de début janvier 1791. 
• 6 nivôse an III (26 décembre 1794), Beauvais : Les administrateurs du Département de l'Oise accordent une pension de 300 livres à Nicolas DEBRAY.

• 25 nivôse an VII (14 janvier 1799), Beauvais : Nicolas DEBRAY, pensionnaire de la République, veuf de Marie Anne Dauboin, décède en sa maison du faubourg de l'Oise, section de l'Occident, à l'âge de 75 ans. 

Mise à jour : 3 novembre 2018

Sources
F-Ad60/ 1 LP 99/111 ; F-Ad60/ 1Q2/469 ; F-Ad60/ 2LP 1126 ; F-Ad60/ 5MI129 ; F-Ad60/ 5MI156 ; F-Ad60/ G 2475 ; F-Ad60/ G 5916

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