DANZOY, Marie Constance (1797-1880)

Comme son frère Joseph, Marie Constance DANZOY représente la 3^ème génération d'une dynastie d'organistes ancrée à Saint-Julien-du-Sault (diocèse de Sens) [Yonne actuelle]. Malgré cette solide hérédité, il est probable que sa pratique de l'orgue s'est arrêtée aux lendemains de ses noces. Le jour de son mariage, cependant, son identité d'organiste est clairement affichée puisque l'officier d'état-civil la qualifie de "lingère et organiste".

• 10 floréal an 5 [29 avril 1797], à Saint-Julien-du-Sault : Marie Constance, fille de Nicolas DANZOY et petite-fille de Jean Paul DANZOY, tous deux organistes, voit le jour. Elle est le 3^ème enfant de la famille.

• On peut penser que durant son enfance elle a été initiée à l'orgue par son père, en compagnie de son frère Joseph, qui a quatre ans de plus qu'elle.

• 8 mai 1821, à Saint-Julien-du-Sault : Marie-Constance, qualifiée de "lingère et organiste", épouse Claude Alexis Cornebize, "propriétaire" à Volgré.
Lors de cette cérémonie, son père Nicolas DANZOY est présenté comme "marchand et organiste" et son frère Joseph est lui aussi dit organiste. Il sera plus tard donné comme tonnelier.
Situé à une quinzaine de km en droite ligne au sud de St-Julien-du-Sault, Volgré est bourg de 400 habitants environ, doté d'une église intéressante (mobilier) mais sans orgue. On peut donc penser qu'à partir de son mariage, Marie Constance Danzoy a cessé de toucher l'orgue... Son cas est à rapprocher de celui de Thérèse Gilberte GOYON, toujours en Bourgogne, mais 230 km plus au sud.

• Le 24 septembre 1880, Marie-Constance Danzoy meurt à Volgré, veuve de Claude Alexis Cornebize. Aux yeux de l'officier municipal, comme à ceux des deux neveux qui viennent à la mairie déclarer son décès, elle était très logiquement "sans profession".

Dernière mise à jour : 30 avril 2016