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Pour citer Muséfrem
COULON, Marlou Louis (1773-1835)
Autre(s) forme(s) du nom : COULOIN
COULOM
CONTOUR
Martin
Marcou
Date(s) : 1773-4-4 / 1835-7-23
Marlou Louis COULON, s'engage dans l'armée au sortir de la maîtrise, délaissant son apprentissage de tailleur d'habits. Cela le conduit bien loin de Bourges, sa ville natale.
• 4 avril 1773, Bourges [Cher] : Marlou Louis COULON est le fils de Louis Coulon, marchand bonnetier, et Marie Fouquet. Il voit le jour paroisse Notre-Dame du Fourchauld. Il a pour parrain Marlou Louis Chevrier, conseiller du roi et contrôleur d'un grenier à sel.
• 25 novembre 1780, Bourges : Marlou Louis COULON, âgé de 7 ans, est reçu enfant de chœur de Saint-Ursin (registre capitulaire ; 21 juin 1780 d'après une attestation de 1791). Son nom figure dans la liste des "pueri" dressée à l'occasion du chapitre général entre décembre 1780 et mai 1785.
• Jusqu'en 1790, Bourges : Louis COULON est enfant de chœur à la collégiale Saint-Ursin.
1790 : Vrignaud et Coulon sont tous les deux enfants de chœur au service de la collégiale Saint-Ursin de Bourges. Le sieur Siguret, cordonnier de Bourges, reçoit plusieurs payements pour des paires de semelles fournies à ces enfants.
• 19 janvier 1791, Bourges : Louis COULON adresse au directoire du district de Bourges une demande de gratification pour les dix années de service qu'il a rempli au sein de la maîtrise de Saint-Ursin. Le directoire renvoie l'examen de sa demande au traitement collectif qui sera fait pour tous les anciens membres du chapitre.
• Mars 1791, Bourges : Louis COULON, Jean-Baptiste VRIGNAULT, François DESRIAUX, tous trois enfants de chœur au moment de la fermeture du chapitre Saint-Ursin, demandent, avec la caution de leur ancien maître, Claude ROUTY, que leur soit accordée à chacun la somme de 180 lt pour leur permettre d'apprendre un métier, ainsi que les meubles, ustensiles et linge qui étaient les leurs à la maîtrise. Le 4e enfant de choeur de Saint-Ursin, Joseph VACHER, avait déjà quitté la maîtrise au moment de la suppression du chapitre.
• 1er juillet [1793], Bourges : Louis COULON, "marchand de bas, demande que la somme de cinquante livres due à son fils comme enfant de chœur du ci-devant chapitre de St-Ursin, et cela pour payer ce qu’il doit pour son apprentissage de tailleur d’habits".
• 12 messidor an II [30 juin 1794] : Il est mentionné que COULON a reçu 50 livres le 23 août 1791 pour avoir été enfant de choeur et que ce secours étant porté à 240 livres, il doit recevoir 190 livres de solde.
• 2 vendémiaire an III [23 septembre 1794] : "Le Citoyen Louis COULON demande qu’il lui soit payé 50 lt restant de celle de 200 lt qui avoit été accordée à son fils pour indemnité comme ci-devant enfant de chœur de Saint-Ursin."
• 7 brumaire an III [28 octobre 1794] : Le directoire du département examine la pétition du citoyen Contour [sic] père qui souhaite obtenir le paiement de la somme de 190 livres restant de celle de 240 livres, "vu les observations du COULON fils, defenseur de la patrie, qui autorise son père à recevoir pour lui la somme qui peut lui revenir".
• 1er pluvôse an IX [21 janvier 1801] : Louis COULON, "1 m 733", intègre l'escadron de hussards, gardes du général en chef de l'armée d'Italie. Il est inscrit comme déserteur le 1er prairial an IX [21 mai 1801].
• 3 septembre 1814, Condé-sur-l'Escaut [Nord] : Louis COULON, "ex-lieutenant du 139e régiment d'infanterie de ligne, demeurant dans cette ville" épouse Félicité Augustine Louis Joseph Lebrun, veuve d'un capitaine des sapeurs.
• 23 juillet 1835, Condé-sur-l'Escaut : Marcou Louis COULON, "âgé de 62 ans, ancien officier au service de France, domicilié à Condé", époux de Félicité Lebrun, décède dans sa maison sise sur la place d'Armes.
Mise à jour : 18 juin 2020