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Pour citer Muséfrem
CHEVALIER, Martin (1778-1850)
Autre(s) forme(s) du nom : CHEVALLIER
Date(s) : 1778-4-24 / 1850-8-4
Martin CHEVALIER est enfant de chœur de la collégiale Saint-Austrégésile du Château de Bourges [Cher] en 1790. Sa famille, versée dans la viticulture, est proche de plusieurs chapitres de la ville en y exerçant diverses fonctions (bâtonnier, domestique). Après 1790, il retourne à la vigne, et décède propriétaire en 1850.
• 24 avril 1778, Bourges [Cher] : Martin CHEVALIER, issu d'une famille de vignerons, est baptisé en la paroisse Saint-Outrille-du-Château. Le mariage de ses parents, Jean Chevalier et Marie Jacquet, l'année précédente, nous apprend que son père est "bâtonnier du chapitre de Saint-Outrille du Château", et que sa tante Jeanne Jacquet est "domestique chez Monsieur TIXIER le maître de musique de la cathédrale". Par sa mère, Martin CHEVALIER est vraisemblablement en parenté avec Claude et Charles JACQUET, autres enfants de chœur berruyers.
• [entre fin 1786 et début 1787], Bourges : Martin CHEVALIER devient enfant de chœur de la collégiale Saint-Austrégésile du Château parfois également appelée Saint-Outrille du Château. Il est mentionné pour la première fois lors du chapitre général de janvier 1787.
• 1790, Bourges : Martin CHEVALIER est l'un des quatre enfants de chœur de la collégiale Saint-Austrégésile du Château, en compagnie de Philippe DELAIRE, François LABONNE et Pierre MORIN. Ils se partagent chaque année 84 livres de gages et environ 9 livres de casuel, ce qui aboutit à un revenu annuel d’environ 23 livres chacun.
Le chapitre rémunère également quatre gagistes : François VICOMTE, Jean GALLIEN, qui s'occupe aussi de la sacristie, et François-Toussaint SOUMARD, tous trois clercs tonsurés, tandis que le quatrième, Jacques SIFFLET, est un laïc, marié. L'un de ces quatre hommes joue probablement un modeste rôle de maître des enfants de chœur.
• 26 pluviôse an V [14 février 1797], Bourges : Martin CHEVALIER, devenu vigneron comme son père, épouse Jeanne Georget, fille d'un laboureur du quartier Bourbonnoux, Jean Georget, et de défunte Reine Bouillet. Chacun des nouveaux époux est dit "demeurant avec son père faubourg et section de Bourbonnoux".
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• 6 août 1850, Nérondes [Cher] : Martin CHEVALIER, "propriétaire", époux de Jeanne Georget, décède en son domicile, dans cette localité située à une trentaine de km à l'est de Bourges.
Mise à jour : 19 juin 2020