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CHENUAT, Jean-Baptiste (1753-1808)
État civil
NOM : CHENUAT     Prénom(s) : Jean-Baptiste     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : CHENAS
CHENEVAT
CHENNAS
Date(s) : 1753-11-3   / 1808-10-29 
Notes biographiques

Jean-Baptiste CHENUAT, – dont le patronyme oscille de Chenevat à Chennas… –, formé comme enfant de chœur au sein de la collégiale Notre-Dame-la-Petite de Châteaumeillant, est resté sur place, et après être devenu maître tailleur, a occupé différentes fonctions dans la collégiale où il a débuté.

• 3 novembre 1753, Châteaumeillant [Cher] : Jean CHENUAT, fils de Michel Chenuat, vigneron, est baptisé dans l'église paroissiale Saint-Genès. Son parrain est "procureur de ce comté".

• [Vers 1760-1770 ou environ ?], Châteaumeillant : Jean-Baptiste CHENUAT est enfant de chœur de la collégiale Notre-Dame-la-Petite. Il dit en effet avoir été au service du chapitre "dès sa plus tendre jeunesse", mais on ignore à quelle date cela peut faire référence au juste.

• Il devient maître tailleur au faubourg Saint-Martin de Châteaumeillant.

• 1er août 1780, Châteaumeillant : Jean-Baptiste CHENUAT, maître tailleur d'habits, épouse Anne Petit, couturière et fille d'un maître sellier. Le marié signe nettement "jean baptiste chenuat" d'une petite écriture appliquée et très lisible. C'est pourquoi cette orthographe a été adoptée en autorité pour la présente biographie.

• 22 juillet 1783, Châteaumeillant : Jean-Baptiste CHENUAT est reçu chantre, sacristain et sonneur de la collégiale Notre-Dame-la-Petite. Son contrat prévoit qu'il chantera et servira la messe tous les jours, ainsi que vêpres, fêtes et dimanches, qu'il s'occupera du linge et des ornements, préparera les autels, balayera l'église et  sonnera "soir et matin l’angélus et les offices du dit chapitre". Pour cela, il perçoit 110 livres par an, versées en deux semestres.

1790, Châteaumeillant : Jean-Baptiste CHENUAT est toujours chantre, sacristain et sonneur de la collégiale Notre-Dame-la-Petite et continue à remplir les clauses de son contrat de 1783. En dehors du fixe de 110 livres, il déclare qu'il reçoit également 10 sols par messe de fondation et d'autres gratifications, ce qui lui rapporterait 150 livres par an. Il s'estime content du niveau de rémunération liée à sa place, qui est "la meilleure ressource qu’il eut pour faire subsister la nombreuse famille dont il est chargé". Inversement son métier de tailleur ne lui rapporte pas beaucoup, car "il n’est point du tout occupé en campagne et fort peu en ville, ayant été contraint de négliger cet état pour remplir ses fonctions de chantre et sacristain".

• 9 août 1791 : Le district de Châteaumeillant examine la demande de pension que lui a adressé Jean-Baptiste CHENUAT. Il déclare avoir été au service de ce chapitre "dès sa plus tendre jeunesse". Il se dit chargé d'une nombreuse famille et avoir beaucoup perdu en tant que tailleur, à cause du temps qu'il consacrait presque en entier au service du culte. Le district propose de lui accorder une gratification de 110 livres, une fois payée.

• On peut supposer qu'après la suppression du chapitre, n'ayant pas obtenu de pension, Jean-Baptiste CHENUAT s'est consacré à fond à son métier de tailleur d'habits.

• 29 octobre 1808, Châteaumeillant : On enregistre le décès, "dans sa maison située rue Saint-Genest de cette commune", de Jean-Baptiste CHENUAT, tailleur d'habits, 55 ans, époux d'Anne Petit, né en cette commune.

Mise à jour : 22 mai 2020

Sources
F-Ad18/ 1 L 633 ; F-Ad18/ BMS Châteaumeillant, St-Genès ; F-Ad18/ NMD Châteaumeillant

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