CAVALIÉ, Jean-Baptiste (1746-1791)

Originaire de Verdun-sur-Garonne [aujourd'hui dans le Tarn-et-Garonne], Jean-Baptiste CAVALIÉ est sans doute le premier et l'unique titulaire de l'orgue des frères MICOT au prieuré Saint-Pierre de La Réole avant la Révolution.

• 18 novembre 1746, Verdun-sur-Garonne [Tarn-et-Garonne] : Jean-Baptiste CAVALIÉ naît du mariage de Jean-François Cavalié, maître cordonnier, et de Jeanne Marie Dussaut. Il est baptisé le lendemain. Son père signe ainsi que son parrain, un artisan boulanger.

• Où a-t-il acquis sa formation musicale ?

• [Vers 1765], La Réole [Gironde] : Jean-Baptiste CAVALIÉ s'installe à La Réole, à 150 km au nord-ouest de son lieu de naissance. On peut penser que c'est déjà pour tenir l'orgue du prieuré Saint-Pierre (où il sera attesté à la Révolution) qu'il est arrivé là. Ce gros bourg abrite également une collégiale placée sous le patronage de Saint-Michel. Mais elle ne semble, selon Philippe Loupès, ni entretenir de musique ni posséder d'orgue.

• 15 octobre 1771, La Réole : Jean-Baptiste CAVALIÉ épouse Jeanne Fourciangue, fille d'un maître chirurgien. Son acte de mariage précise qu'il réside à La Réole depuis six ans et qu'il y exerce comme organiste.

• 1772 - 1785, La Réole : Il devient père de quatre enfants dont deux meurent en bas âge. Il est présenté comme "bourgeois" lors du baptême de son fils aîné. Les autres actes le disent régulièrement "organiste", sans précision de poste.

• 28 octobre 1779, La Réole : Les Affiches de Bordeaux publient une annonce pour faire la promotion du pensionnat pour jeunes filles de Madame Bastide, la soeur du régent de La Réole. Les élèves de cette institution qui "voudront apprendre la Musique, à toucher du clavessin, à jouer du violon, du quinton & de la baffe, trouveront ici l'Organiste de MM les Bénédictins, Maître de Musique qui leur procurera lesdits talens à un prix raisonnable, qui n'est point compris dans ladite pension. Celles qui desireront apprendre à danser, trouveront aussi dans le dit lieu un Maître qui leur montrera à un prix honnête. Ces Maîtres viendront donner leurs leçons dans ladite Pension."

• 1790, La Réole : Jean-Baptiste CAVALIÉ est organiste au prieuré bénédictin de Saint-Pierre. Son traitement pour cette année s'élève à 696 livres. Il en touche 201 au commencement de 1790.

• 11 janvier 1791, La Réole : Il décède et le 12 février 1791, sa veuve touche le solde de ses honoraires, soit 495 livres.

Dernière mise à jour : 11 février 2023