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CATHELINEAU, Jacques (1759-1793)
État civil
NOM : CATHELINEAU     Prénom(s) : Jacques     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : CATLINEAU
CATHLINEAU
Date(s) : 1759-1-5  / 1793-7-14
Notes biographiques

Le généralissime Jacques CATHELINEAU, dit "le Saint de l'Anjou", est plus célèbre pour ses actes de bravoure pendant la guerre de Vendée que pour ses talents présumés de chantre en l'église du Pin-en-Mauges (Maine-et-Loire) près de Baupréau au Sud-Ouest d'Angers c'est-à-dire la Vendée angevine. CATHELINEAU a implicitement reçu une formation d'enfant de chœur auprès de son mentor l'abbé Marchais. Ensuite mythe et réalité se mêlent au cours d'une histoire sujette à polémiques qui appelle à la prudence et à la vérification des sources. Cette notice prend le parti de se limiter à la pratique musicale de Jacques modeste maçon puis voiturier de son village ayant été instruit par l'abbé Yves Michel Marchais à La Chapelle-du-Genêt ainsi qu'aux éléments d'état civil afférents.

• 5 janvier 1759, Le Pin-en-Mauges [M&L] : Jacques CATHELINEAU est porté sur les fonts baptismaux de l'église paroissiale Saint-Pavin, berceau de la famille. Ses parrain et marraine, Gaudin et Cathelineau, font partie de la parentèle.

• 1770-1776, La Chapelle-du-Genêt [M&L] : Ainsi que relaté par l'historien François Lebrun, Jacques CATHELINEAU a des dispositions particulières. À 12 ans il est envoyé auprès de l'abbé Yves-Michel Marchais à La Chapelle-du-Genêt pour y étudier. "Il fit de rapides progrès". Il est encore écrit que son niveau d'instruction était plus élevé que celui de ses congénères. Cependant à 17 ans il rentre se marier au Pin-en-Mauges au lieu de s'engager vers un sacerdoce. Marchais reste définitivement taiseux sur son pensionnaire multipliant les interrogations de la postérité. Pour ce qui concerne Muséfrem, l'enseignement reçu par CATHELINEAU indique implicitement qu'il a été enfant de chœur. Le terme de chantre parfois rencontré est à considérer avec circonspection car ce n'est pas indiqué formellement. CATHELINEAU père est également dit chantre de son église paroissiale du Pin-en-Mauges. Là encore cette information est supposée. Parmi les chantres de village de cette génération, un lien avec Jean-Baptiste Marie CHAILLOU chantre du village du Longeron [M&L] est possible.

• 4 février 1777, Le Pin-en-Mauges : À son retour de La Chapelle-du-Genêt, Jacques, maçon fils de maçon, âgé de 18 ans, mineur, épouse Louise Godin son aînée de huit ans (1751-1810). De cette union naîtront 11 enfants dont 5 seulement survivront. Deux noms émergent de cette descendance : celui de Jacques Joseph (1787-1832) qui verra sa famille s'anoblir en servant la garde royale de Charles X ainsi que celui de Jeanne Cathelineau (1791-1873) qui bénéficiera d'une pension grâce à la notoriété de son père. 

• 14 juillet 1793, Saint-Florent-le-Vieil : Jacques CATHELINEAU  est grièvement blessé au combat et succombe à ses blessures à Saint-Florent le Vieil. Il sera inhumé au Pin-en-Mauges le 15 Messidor an II (3 juillet 1794).

Mise à jour : 6 juin 2018

Sources
C. Port, Dictionnaire historique [...] du Maine-et-Loire ; F-Ad49/ BMS Le-Pin-en-Mauges ; F-Ad49/ NMD 1789-An VIII ; F. Lebrun, Parole de Dieu et Révolution...

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