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ÇAMOKA (ca 1789-1789 ap. fl.)
Date(s) : 1789 ca / 1789 ap.
Le philologue du XIXe siècle Michel Francisque rapporte dans son Histoire des races maudites de la France et de l'Espagne qu'un jeune cagot de Saint-Étienne-de-Baïgorry, doué d'une belle voix, a l'audace peu de temps avant 1789 de se joindre aux autres chantres de l'église paroissiale. Cette brève référence bibliographique atteste ainsi de l'activité cantorale de ce village basque dans les années qui précèdent la Révolution.
[Vers 1789], Saint-Étienne-de-Baïgorry [Pyrénées-Atlantiques] : Au cours d'un office célébré en l'église Saint-Étienne, ÇAMOKA, un jeu cagot, sort de la partie de l'église qui était réservée à ses semblables pour faire entendre sa voix. Son intrusion autour du lutrin déclenche l'hostilité des autres fidèles qui le chassent de l'église et le menacent de lui couper une de ses oreilles ; les villageois ayant pris l'habitude d'humilier les cagots en imitant le bêlement des brebis dont on sectionnait traditionnellement les oreilles au Pays basque.
Malgré cet incident, il deviendra plus tard chantre toujours à Saint-Étienne-de-Baïgorry. En 1847, au moment où il publie son étude, Michel Francisque avance qu'il y est mort depuis plusieurs années. Son nom n'a toutefois pu être retrouvé dans les registres d'état civil de la commune.
Mise à jour : 31 janvier 2021