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BRICARD, François, l'aîné (1744-1791)
Complément de nom : l'aîné
Date(s) : 1744-4-13 / 1791-6-26
Né dans le diocèse de Langres, François BRICARD commence sa vie professionnelle comme recteur d'école et chantre de village. Puis il rejoint son jeune frère Jean-Baptiste à Dijon et chante à ses côtés environ trois ans et demi à la cathédrale de Dijon. Peut-être insuffisamment doué ou formé, il se replie ensuite sur l'enseignement de la grammaire et le métier d'écrivain public.
• 13 avril 1744, Vaux [devenu ensuite Vaux-sous-Aubigny, et aujourd'hui Le Montsaugeonnais, commune nouvelle de Haute-Marne] : François BRICARD voit le jour dans ce village viticole situé au bord du Badin, à 43 km au nord-est de Dijon, à 24 km au sud de Langres. Il est baptisé le même jour. Son père est maître tailleur d'habits ; ses parrain et marraine sont fils d'un huissier et fille d'un laboureur. Tous deux, ainsi que le père, savent bien signer.
• Cinq ans plus tard, en 1749, naît son jeune frère Jean-Baptiste.
• On ignore tout, actuellement, de sa jeunesse, de sa formation, de ses premiers postes...
• Été 1767, Prangey [Haute-Marne] : François BRICARD devient recteur d'école (et probablement chantre paroissial) dans ce petit village situé à une dizaine de km au nord de son lieu de naissance, à une quinzaine de km au sud de Langres et à une cinquantaine au nord-est de Dijon. Il succède à François THIBAULT qui, précédemment, signait la plupart des actes d’inhumation. La 1ère signature "Bricard recteur d’école" dans le registre des sépultures date du 27 juillet 1767.
• 9 novembre 1767, Villegusien [aujourd'hui Villegusien-le-Lac, Haute-Marne, à 3,5 km de Prangey] : François BRICARD recteur d’école de la paroisse de Prangey, 24 ans, épouse Marguerite Monniot, 28 ans, orpheline d'un charpentier et nièce du "Lieutenant en la justice de ce lieu". L’époux est assisté de ses parents et d'Antoine Dadant, procureur fiscal de Montormentier, son parrain et cousin.
• [1767], Dijon : Son jeune frère Jean-Baptiste BRICARD devient musicien à la cathédrale Saint-Étienne de Dijon.
• 12 octobre 1768, Prangey : Catherine, la première fille de Marguerite Monniot et de François BRICARD, "recteur d’école de cette paroisse", naît et le même jour est tenue sur les fonts baptismaux par des parents de la mère venus de Villegusien.
• 18 octobre 1768, Prangey : Pour la dernière fois, "Bricard recteur d’école" signe dans le registre paroissial. Il est remplacé en décembre par P. Courtot. La famille Bricard a quitté le village.
• [Ici un intervalle de deux ans sans documentation reste à éclairer]
• 30 novembre 1770, Dijon : Le sieur François BRICARD, qui vient d'être reçu chantre de la cathédrale Saint-Étienne de Dijon, reçoit du chapitre la somme de 30 livres pour le transport de ses meubles. Il remplace Claude DOUDEY, mort "mort la nuit du 14 au 15 7bre" [1770]
• décembre 1770, Dijon : Comme les autres musiciens de la cathédrale, BRICARD l'aîné reçoit 37 livres 10 sols pour ses gages du mois. Il est nettement distingué de BRICARD puîné, son jeune frère Jean-Baptiste.
• 21 mai 1771, Dijon : La première fille née à Dijon de François BRICARD, "musicien à la cathédrale", et de Marguerite Monniot, est baptisée paroisse Saint-Michel. Son parrain n'est autre que Jean-Baptiste BRICARD, musicien à la cathédrale, oncle de l'enfant. Quant à la marraine, c'est l'épouse de Bernard BUZENNET, lui aussi musicien à la cathédrale.
• 9 décembre 1772, Dijon : Comme les autres musiciens de la cathédrale, BRICARD aîné reçoit 2 pintes de sel. Il est nettement distingué de BRICARD puîné. Les deux frères chantent donc côte à côte durant quelques années à Saint-Étienne.
• 26 mars 1774 : Le chapitre verse 200 livres à BRICARD l'aîné "pour sa sortie de l'Église le lendemain de quasimodo". S'il s'agit d'une gratification, on peut s'étonner de cette somme importante versée à son départ à un musicien resté au total si peu de temps.
À partir de là, François BRICARD ne chante plus à la cathédrale, sauf éventuellement en renfort à titre exceptionnel. Il gagne désormais sa vie, pour l'essentiel, grâce à ses compétences de maître d'école qu'il valorise en s'établissant en ville comme maître écrivain ou maître de grammaire.
• 19 octobre 1774 : François BRICARD, "maitre écrivain", assiste à l'inhumation de son neveu, Claude, mort à l'âge de deux ans, paroisse Saint-Michel, fils de son frère Jean-Baptiste, "musicien à la cathédrale".
• 27 juin 1791, Dijon : François BRICARD, écrivain, décédé la veille, est inhumé au cimetière de la paroisse Saint-Michel, en présence de son frère Jean-Baptiste BRICARD musicien.
• 10 juin 1793, Dijon : Lorsque sa fille Anne se marie, elle est dite "fille majeure de défunt François BRICARD, qui était grammairien à Dijon". Parmi les témoins de ce mariage, on relève la présence de Jean-Baptiste Gelin, "citoyen à Dijon rue Ste Marie" et de François RICHET, marchand rue des forges, ce qui atteste le maintien de certains liens avec le milieu musical de la ville..
Mise à jour : 3 juin 2018