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Pour citer Muséfrem
BOURGEAT, François (ca 1762-1791 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : BOURGEAT 2e
BOURJAT le cadet
Date(s) : 1762 ca / 1791 ap.
Son père ou son oncle, Jean-Baptiste Bourgeat, a fait sa carrière comme huissier et bedeau à la collégiale Saint-André de Grenoble. François BOURGEAT "2e" se trouve placé - comme son frère ou cousin Marie-Jean-Baptiste BOURGEAT - dans cet établissement où il effectue le cursus ecclésiastique, d'enfant de chœur à prêtre et chapelain, demeurant choriste jusqu'en 1790.
• 2 décembre 1769, Grenoble : Les registres capitulaires de Saint-André constatent que le nombre des enfants de chœur est réduit à cinq. Le chapitre décide alors la réception comme enfant de chœur de François BOURGEAT "2e", âgé de 6 ou 7 ans, (comme, l'année précédente, Marie-Jean-Baptiste BOURGEAT son aîné) : "Bourjat le cadet a eté examiné ce mattin et a eté trouvé avoir de la voix et des dispositions pour le service du chœur. Sur lequel exposé il a esté deliberé que le dit Francois Bourjat est recu novice" . Il poursuit sa carrière ecclésiastique en cette église, demeurant choriste.
• 28 juin 1786, Grenoble : Lors de la sépulture du chanoine et vicaire général du diocèse Antoine Paulé de Murat, inhumé dans le cloître de la collégiale Saint-André, officie notamment François BOURGEAT, "diacre attaché à la même église". Nous apprenons ainsi le prénom de BOURGEAT "2e", diacre en 1786, qui signera "prêtre" dans une supplique collective de 1791.
• De 1787 à 1790, Grenoble : Le corps de musique de la collégiale Saint-André est constitué par :
- Un musicien en charge d'un double office : Jean Louis REVILLIOD, organiste et maître pour le chant des enfants de chœur.
- Trois adultes qui assurent le chant aux offices. De 1787 à 1789, ce sont les chapelains et choristes Christophe PILE, septuagénaire, Marie-Jean-Baptiste BOURGEAT et BOURGEAT "2e", son probable frère ou cousin. En 1790, apparaît GIRAUD, probable remplaçant de Marie-Jean-Baptiste BOURGEAT appelé par la cathédrale pour y exercer la fonction de directeur de la manécanterie.
- Le joueur de serpent NICOLET soutient le chant de son instrument grave.
- Les enfants de chœur étaient peut-être quatre, avec autant de grands clercs, mais leur identité n'est pas apparue.
• 1790, Grenoble : François BOURGEAT "2e" a 28 ans environ. Devenu prêtre et chapelain à la collégiale Saint-André, il y poursuit son activité de choriste. À ce titre il doit toucher environ 45 livres par an.
• 1791, Grenoble : François BOURGEAT "2e" participe aux suppliques collectives des neuf chapelains pour obtenir leur pension après la suppression du chapitre. Il y est dit "choriste" et signe "Bourgeat, prêtre". Il a environ 30 ans : que devient-il ensuite ?
Mise à jour : 11 août 2022