BIGOT, Nicolas Hubert (ca 1734-1798)

Repéré en début de carrière comme maître d'école dans de petites paroisses du diocèse de Reims, Nicolas Hubert BIGOT vient s'installer vers 1774 dans la cité des sacres où il est reçu sous-chantre de la paroisse Saint-André, située hors-les-murs, dans le faubourg de Cérès. Il conserve ce poste jusqu'en 1790. Parallèlement, il poursuit son activité principale qui est de fabriquer de la serge.

• [1734], Pontfaverger-Moronvilliers [Marne] : Nicolas Hubert BIGOT vient au monde.Il est le fils de Hubert et Jeanne Lancou [pas sûr de l'orthographe]. Les registres paroissiaux des années  1724-1736 dont disparu. Le village est situé à 22 kilomètres à l'est de la ville de Reims.

• [1754], Vaudesincourt : Marié à Nicole Darsonval, leur fille Jeanne Nicole vient au monde [lieu de naissance connu par l'acte de décès car les registres paroissiaux n'existent plus]. Peut-ils le couple s'est-il marié dans cette paroisse située 13 kilomètres plus au sud.

• 22 décembre 1759, Sainte-Vaubourg [Ardennes]: Maître d'école de la paroisse, il perd sa femme Nicole Darsonval, âgée de 32 ans. Le village se situe à  34 kilomères plus au nord que le précédent, dans la région d'Attigny.

• 25 septembre 1761, Sainte-Vaubourg : Jeanne Claude Étienne, âgée de 34 ans, femme de Nicolas Hubert BIGOT, maître d'école de cette paroisse est inhumée.

• 30 juillet 1762, Pontfaverger-Moronvilliers [Marne] : Nicolas Hubert BIGOT, de la paroisse de Sainte-Vaubourg, se remarie avec Marie Louise Ratat en l'église paroissiale Saint-Brice de Pontfaverger.

• 20 novembre 1774, Reims : "[...] sur ce qu'il a été représenté que Jean Baptiste Timothée Camus avoit averti Messieurs les Marguilliers et Paroissiens qu'il quitoit Reims pour aller demeurer ailleurs, comme en effet il est parti le 18 du present mois présent, on a conclud [sic] qu'on recevroit en sa place pour être sous chantre Nicolas Hubert Bigot, et on la reçû en lui accordant pour ses gages la somme de soixante livres par chaque année dont la premiere commencera aujourd'huy et ledit Bigot a promis de remplir exactement toutes les fonctions de sous chantre" lit-on dans le registre de fabrique de la paroisse Saint-André. Il signe au bas de l'acte "n.h Bigot". Le couple a franchi la distance de plus de 55 kilomètres pour s'installer dans la plus grande ville de la région.

• 27 novembre 1776, Reims : Marie Nicole Bigot épouse paroisse Saint-Jacques un sergier originaire des Ardennes, Antoine Billiard.

• 26 novembre 1782, Witry-lès-Reims [Marne] : Son fils Jean-Baptiste Bigot, âgé 26 ans environ, charpentier à Saint-Euphraise, épouse Marguerite Florent, fille d'un vigneron. Nicolas Hubert est présenté comme choriste demeurant en la paroisse Saint-André des faubourgs de Cérès de la ville de Reims.

• 1790, Reims : Les différents comptes de fabrique conservés depuis sa nomination mentionnent toujours le même niveau de rémunération à 60 livres par année. Il est toujours en fonction aux côté de Jean Noël CULLIER, premier chantre et clerc de la paroisse.

• 16 septembre 1791, Wez, au sud-est de Reims [Marne] : Il est présenté comme "sergier" dans l'acte de mariage de son fils Jean-Baptiste, charpentier à Beaumont; il signe au bas de l'acte. Les revenus tirés de son activité cantorale n'étaient qu'un complément puisque l'activité principale de BIGOT econsistait à fabriquer des étoffes en serge. Il ne semble pas avoir poursuivi ses fonctions d'enseignement.

• 1792, Reims : Il est toujours en place comme second chantre de la paroisse Saint-André et il perçoit annuellement la somme de 100 livres.

• 29 décembre 1798, Reims : Nicolas Legrand, membre de la commission des hospices civils de cette commune et Nicolas Hihst, 56 ans, demeurant en la maison d'humanité déclarent le décès survenu ce jour à 3 heures de l'après-midi en ladite maison d'humanité de Nicolas Hubert BIGOT, âgé de 64 ans, veuf de Marie Louise Tatat, demeurant rue Betheny, faubourg de Cérès.

Mise à jour : 5 janvier 2022