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BERTRAND, Jacques Antoine (1730-1801 ap.)
État civil
NOM : BERTRAND     Prénom(s) : Jacques Antoine     Sexe : M
Date(s) : 1730-12-9   / 1801-5-30 ap.
Notes biographiques

Jacques Antoine BERTRAND assure depuis une quinzaine d'années en 1790 la double fonction de clerc paroissial et chantre de l'église Saint-Hilaire de Reims. Auparavant, ce Picard d'origine a exercé plusieurs métiers (maître d'école, aubergiste, maître de pension). Il a quitté la ville après 1803.

• 9 décembre 1730, Gizy, près de Laon [Aisne] : Jacques Antoine BERTRAND vient au monde et il est baptisé le même jour. Il est le fils de Nicolas, maître d'école de la paroisse et de Marie Denoyer.

• 14 septembre 1758, Cernay-lès-Reims : Le "sr BERTRAND, clerc et maître des écoles de la paroisse" signe comme témoin au bas d'un acte de sépulture. C'est apparemment sa première signature dans le registre. Ses fonctions cantorales, qui semblent évidentes, ne sont pas précisées. Le village se situé à 6 kilomètres à peine à l'est de Reims. S'il vient de là, BERTRAND a parcouru 52 kilomètres vers le sud depuis son lieu de naissance.

• 6 juillet 1762, Reims : Maître d'école, il se marie paroisse Saint-Denis avec Marie Placide Châtelain, âgée de 28 ans.

• 1763-1773, Cernay-lès-Reims [Marne] : Plusieurs enfants sont baptisés. Il s'agit de René Louis (8 mai 1763), qui sera inhumé en avril 1764, Jean-Baptiste (8 septembre 1764), Marie Placide (10 février 1766), Marie Anne Rosalie (26 juillet 1771) et Jean Pierre Casimir (3 janvier 1773). Durant cette période, la situation professionnelle de BERTRAND évolue. Présenté d'abord comme clerc paroissial (il signe en cette qualité pour la dernière fois dans le registre le 9 décembre 1770, Jean-Baptiste Bosserel lui succédera), il est ensuite qualifié d'aubergiste en 1771 puis de maître de pension dans l'acte de 1773. Plusieurs parrains et marraines demeurent à Reims.

• 1er novembre 1775, Reims : Leur fils Jean Pierre Casimir est inhumé paroisse Saint-Hilaire. L'acte précise que Jacques Antoine est le clerc de la paroisse. Nous n'avons pas relevé de traces de sa présence dans le registre antérieurement.

• 1781-1783, Reims : Le compte de fabrique conservé mentionne que cette dernière rémunère un clerc [chantre] paroissial, un second chantre, un organiste et quatre enfants de chœur outre des chapelains, un sacristain, un souffleur d'orgue, des sonneurs et un bedeau. BERTRAND reçoit annuellement la somme de 66 livres. Il y a aussi des vicaires chantres dont on ignore le nombre mais qui reçoivent collectivement la somme de 750 livres pour trois années de gages. Enfin, le facteur d'orgues GARLIDOT est lui aussi rémunéré.

• 1er mars 1788, Reims : Jacques Antoine BERTRAND, clerc de cette paroisse signe comme témoin au bas d'un acte de sépulture de la paroisse Saint-Hilaire.

1790, Reims : Il est toujours en fonction à la paroisse Saint-Hilaire comme clerc paroissial et sans doute premier chantre aux côtés de Claude FOLLET. On ne connait pas le montant de ses gages annuels. A la tribune, Jean Michel BARONNET touche l'orgue.

• 14 avril 1791, Reims : On relève pour la dernière fois sa signature dans le registre.

• 16 décembre 1791, Reims : le conseil de fabrique de la  paroisse Notre-Dame examine une requête de BERTRAND, ancien "clerc chantre" de la paroisse Saint-Hilaire, effectuée de conserve avec l'organiste, "lesquels exposent que leur âge ne peut leur permettre, de se livrer maintenant à un genre de travail qui puisse seul suffir à leur procurer leur subsistance, pourquoi ils implorent de l'administration l'application en leur faveur des dispositions du décret". Cette paroisse est désormais supprimée et réunie à celle de Notre-Dame qui vient d'être créée. Le chantre demande une pension de retraite dont le financement - écrit-il - devrait se faire sur les fonds et revenus de Saint-Hilaire. Le conseil de fabrique, en attendant le traitement du dossier, autorise son receveur à verser 150 livres à l'ancien chantre. Il est alors âgé de 54 ans (sic] mais le nombre de ses années de service reste en blanc dans la requête.

• 24 février 1798, Paris : Il perd sa femme. Le couple habite alors au 424, rue de Varennes. Il y a une succession.

• 30 mai 1801, Reims : Revenu en Champagne, Jacques Antoine BERTRAND, instituteur, âgé de 70 ans, demeurant rue des Élus, se remarie avec Adélaïde Victoire Trotter, âgée de 32 ans.

• 9 mars 1803, Reims : Leur fils Jean Antoine Casimir vient au monde. Le couple demeure à la même adresse et BERTRAND exerce toujours sa profession. L"enfant meurt à Cernay-lès-Reims le 25 avril suivant.

Nous perdons ensuite sa trace. Est-il retourné dans la capitale? Les investigations menées sur les sites généalogiques n'ont rien donné pour lui et ses enfants ainsi qu'une recherche sur les table décennales rémoises.

Mise à jour : 12 janvier 2002

Sources
F-Ad02/ 5MI 0528 ; F-Ad51/ 2E 116/ 3-4 ; F-Ad51/ 2E 534/ 20 ; F-Ad51/ 2E 534/ 201 ; F-Ad51/ 2E 534/ 342 ; F-Ad51/ 2E 534/ 63 ; F-Ad51/ 2G 2305 ; F-Ad51/ 7J 88 ; F-Ad75/ DQ8

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