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BARBIER, Étienne (1732-1798)
État civil
NOM : BARBIER     Prénom(s) : Étienne     Sexe : M
Date(s) : 1732-3-28   / 1798-11-6 
Notes biographiques

En 1790, Étienne BARBIER est l'un des deux vicaires perpétuels de la cathédrale Saint-Etienne de Châlons, en Champagne. Il fait partie du groupe des habitués qui selon un règlement du début du XVIIIe siècle descendent à l'aigle du chœur pour chanter la musique et le plain-chant et occupent diverses fonctions liturgiques lors des cérémonies.

• Mars 1732, Suzannecourt [Haute-Marne] : Étienne BARBIER, fils d'Étienne et Françoise Jacquin, vient au monde. Le registre paroissial n'existe plus. On connait le mois de naissance précis grâce à l'acte de décès.

• 28 août 1761, Châlons [-en-Champagne] : Diacre du diocèse châlonnais, poursuivant ses études ecclésiastiques au séminaire, BARBIER est "admis" par le chapitre cathédral, à compter du 20 du mois, "à chanter et servir dans le chœur" de l'église. Pour sa fonction de chantre, il touchera annuellement 350 livres. À cela, seront ajoutés - jusqu'à ce qu'il obtienne une chapelle - 3 setiers de froment et autant de seigle (mesure de Châlons) provenant de la recette de la fabrique.
• 21 septembre 1761, Châlons : Reçu "habitué" en la cathédrale Saint-Étienne, BARBIER occupera une "stalle haute". Quatre jours plus tard, il est autorisé à célébrer au grand autel et peut porter l'aumusse.

• 9 juin 1780, Châlons : Absent depuis 114 jours, il est pointé sur ordre du chapitre.

• 31 décembre 1784, Châlons : Étienne BARBIER "pretre vicaire perpétuel" est présent à l'inhumation de Louis Martin MONTULAY, ancien vicaire perpétuel et ancien chapelain de la cathédrale Châlonnaise. À ses côtés est également présent le quart prébendé Pierre THIÉBAUT (probable chantre).

• 1786, Châlons :  BARBIER, est un des vicaires perpétuels de la cathédrale Saint-Étienne. A ce titre il doit, parfois, "tenir le chœur", et pour ce faire : descendre de sa stalle. Il a refusé à plusieurs reprises, en particulier, le jour de la vigile de l'Ascension. Le chapitre, qui a dû recourir dans l'urgence à un musicien laïc, décide une action contre le récalcitrant... Un mois plus tard, les chanoines reviennent sur leur 1ère délibération, d'autant que BARBIER manifeste désormais de la bonne volonté.

1790, Châlons : Toujours vicaire perpétuel à la cathédrale et à ce titre exerçant des fonctions liturgiques et cantorales, BARNIER n'est toutefois pas signataire, le 23 mai, de la supplique collective des musiciens de cet établissement. On y relève pourtant la signature de son confrère JARRY qui lui est présenté comme basse-contre dans d'autres sources. C'est sans doute ce type de voix que possède BARBIER mais rien ne peut encore étayer cette hypothèse.

• 17 avril 1791, Châlons : Le directoire du département de la Marne vérifie la déclaration des biens, revenus et charges des deux vicariats perpétuels fondés dans la cathédrale Saint-Étienne présentée par Étienne BARBIER et Pierre François JARRY, tous les deux prêtres et vicaires perpétuels et vise l'avis du directoire du district de Châlons du 24 mars précédent : les revenus se montent à 2576 livres et les charges à déduire à 433 livres; chacun des titulaire percevra 1035 livres 12 sols 10 deniers que le trésorier du district devra leur payer, vérification faite des sommes éventuellement déjà versées.

• 6 novembre 1798, Châlons : Étienne BARBIER, ministre du culte catholique, âgé de 66 ans et 8 mois s'éteint à 8 heures du matin chez le citoyen Adrien, rue du Cloître.

Mise à jour : 2 janvier 2022

Sources
F-Ad51/ 1L 1277 ; F-Ad51/ 2 E 119/ 364 ; F-Ad51/ 2E 119/48 ; F-Ad51/ G 727 ; F-Ad51/ G 728 ; F-Ad51/ G723 ; F-Ad51/G723

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