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ANQUETIN, Jean-Baptiste Justin (1768-1807 ap.)

ANQUETIN, Jean-Baptiste Justin (1768-1807 ap.)

État civil
NOM : ANQUETIN     Prénom(s) : Jean-Baptiste Justin     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : ANQUETAIN
ANCQUETIN
ANCQUETTIN
Date(s) : 1768-4-14   / 1807 ap.
Notes biographiques

Jean-Baptiste Justin ANCQUETIN est enfant de chœur à la cathédrale d'Évreux, avant d'y devenir serpent et violoncelle. Satisfaits de ses services, les chanoines de la cathédrale ont en effet toujours cherché à se l'attacher. Il a 22 ans seulement lorsque la Révolution survient, mais semble ensuite poursuivre une carrière d'artiste musicien.

• 13 avril 1768, Fontaine-sous-Jouy (Eure) : Naissance et baptême de Jean-Baptiste Justin ANCQUETIN, fils de Jean Ancquetin et de Marie Marguerite Lyon. L'acte de baptême ne précise pas la profession du père, mais celui ci est désigné comme "cultivateur" dans l'acte de mariage de 1807.

• 30 décembre 1774 - 21 février 1785, Évreux : Jean-Baptiste Justin ANQUETAIN est enfant de chœur à la cathédrale. Il a "6 ans, 8 mois, 16 jours" lorsqu'il est reçu. Il en sort avec la traditionnelle gratification de 100 livres, mais le chapitre "voulant se l’attacher en qualité de serpent, a arrêté qu’il lui sera payé […] une gratification de 24 livres à Pâques et a chargé M Bienaymé d’acheter audit M ANQUETIN un serpent dont la compagnie lui fait présent."

• 21 février 1785 - 1790 , Évreux : Justin ANQUETIN est serpent à la cathédrale. Il est reçu dès sa sortie de la maîtrise à 11 livres de gages par semaine. En février 1786, il est tancé pour « l'indécence avec laquelle il se conduit au chœur ». Mais début octobre 1786, il obtient "une gratification de 20 sols par semaine, parce qu’il sera tenu de jouer du violoncelle toutes les fois qu’il y aura musique en parties". En mai 1789, lorsqu'un état général des musiciens est dressé, il lui est accordé une gratification de 3 livres par semaine (payée tous les trois mois). En 1790, il déclare 15 livres de revenus par semaine.

• 21 juin 1791, Paris : Le comité ecclésiastique reçoit une supplique collective des musiciens de la cathédrale d'Évreux : "La sagesse de vos décrets ne nous a jamais permis de douter un instant que votre bienfaisance ne s'étendit sur tous les musiciens attachés, dans les églises cathédrales, d'une manière si particulière et si utile au culte divin". En plus de Jean-Baptiste Justin ANCQUETIN, signent aussi Pierre BERTIN, maître de musique, Charles Louis MONNIER, Louis Denis André LANDRY, Jean-Baptiste MACÉ, François Marie LEMOINE, Jean-Baptiste VESCHE, François GÉRINLouis Denis André LANDRY, Julien André Louis CHAUMIER, Pierre Thomas RENOULT et Marie-Adélaïde DULONG, organiste.

• 30 septembre 1791, Évreux : Justin ANQUETIN, musicien, et Pierre BERTIN, maître de musique, se voient confier par le conseil municipal d'Évreux, la mission de «visiter les différentes tours des églises supprimées dans l'étendue du département de l'Eure aux fins de choisir des cloches capables de composer une sonnerie pour l'église épiscopale de l'Eure». Ils proposent de récupérer quatre cloches, pour que la cathédrale n'ait pas une sonnerie inférieure à celles des principales autres villes du département.

• 10 septembre 1807, Rouen : Jean-Baptiste Justin ANQUETIN, artiste musicien épouse civilement puis religieusement Geneviève Poussier, journalière. Il réside alors comme elle 26 rue de la savonnerie à Rouen. Les témoins sont des marchands ou des artisans. On perd ensuite sa trace.

Mise à jour : 11 octobre 2017

Sources
Billon, Cloches et sonneries, 1866 ; F-AD27/ G 1911 ; F-AD27/ G 1913 ; F-AD27/ G 1914 ; F-AD27/ G 1915 ; F-Ad27/ 57 L 52 ; F-Ad27/ 8 Mi 1787 ; F-Ad27/ G 1913 ; F-Ad27/ G 1914 ; F-Ad76/ 2J577/2 ; F-Ad76/ 3E 00999 ; F-Am Evreux/ 5P1 ; F-An/ DXIX/091/764/05

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