Le petit motet imprimé en France (1647-1789)
Catalogue du petit motet imprimé en France (1647-1789)
oeuvre
Nous présentons dans la base de données PHILIDOR-ŒUVRES le Catalogue du petit motet imprimé en France entre 1647 et 1789. Par petit motet, nous entendons les compositions latines, pour le culte catholique, mettant en œuvre de une à trois voix solistes, avec ou sans basse continue et « symphonie ». Nous avons écarté du corpus la plupart des pièces pour quatre voix en raison de leur caractère choral (voir notre présentation de la table des effectifs). La période choisie (1647-1789) débute avec la publication du premier recueil de motets avec basse continue et s’achève à la fin de l’Ancien Régime. Les Pathodia sacra et profana occupati de Constantijn Huygens (1647) sont le premier volume recensé, tandis que les Trois leçons de ténèbres à voix seule de Michel Corrette (1784) constituent le dernier étudié. Pour répertorier ces œuvres, nous nous sommes appuyée sur le dépouillement du Répertoire International des Sources Musicales (R.I.S.M.) ainsi que sur celui des catalogues régionaux. La liste ainsi obtenue a été complétée par le dépouillement systématique des catalogues d’éditeurs recensés par Cari Johansson, Anik Devriès et François Lesure, qui attestent de l’existence d’œuvres ou de recueils dont aucun exemplaire n’est pour l’instant répertorié. Nous enrichirons dans les mois qui viennent cette liste d’ouvrages perdus par le dépouillement du Mercure et d’autres périodiques plus tardifs. Le catalogue que nous présentons aujourd’hui sera donc à terme complété par d’autres références, d’autant que nous souhaitons étendre cette étude aux œuvres manuscrites. Catalogue du petit motet imprimé en France (1647-1789)
Nathalie BertonAvertissement Le Catalogue du petit motet imprimé en France entre 1647 et 1789 doit donner à terme naissance à deux objets ou outils de recherche distincts et complémentaires : le catalogue diffusé aujourd’hui sur Internet et une version imprimée que nous préparons actuellement.La version informatique présentée ici ne comporte que des extraits du catalogue : certaines zones d’informations (voir aussi, attribution, annotations instrumentales, commentaires contemporains, notes autres noms cités, autres sources musicales, source littéraire, comparaison de sources, type de rôle, notes type de rôle, texte, traduction, informations) ne sont pas en libre accès. La version imprimée livrera en revanche l’intégralité des informations réunies et sera assortie d’une étude consacrée au petit motet imprimé en France. Une bibliographie sur le petit motet, réalisée par Catherine Cessac et Sylvie Lonchampt, complète cette première diffusion du catalogue. Pour les personnes qui le désirent, les informations masquées peuvent néanmoins être consultées sur demande au CMBV (nb@cmbv.com). Remerciements Nous tenons à remercier ici les personnes qui nous ont aidé à mener à bien ce travail tant par leurs conseils amicaux que par les informations qu’ils nous ont généreusement communiquées : Catherine Cessac, initiatrice du projet et Jean Duron, directeur de l’Atelier d’Études ; Ann Baker, Cécile Davy-Rigaux, Anik Devriès qui nous a très généreusement permis de consulter son ouvrage L’édition musicale dans la presse parisienne au XVIIIe siècle (à paraître), Thierry Favier, Sébastien Gaudelus, Cécile Grand, Laurent Guillo, Albert La France, Thomas Leconte, Philippe Lescat (†), Jean Lionnet (†), Jean-Paul Montagnier, Théodora Psychoyou, Lionel Sawkins et François Turellier ; les étudiants qui ont collaboré aux prémices du catalogage : Florence Cardinal, Agnès Delalondre, Pascal Denécheau, Olivier Diard, Benoît Dratwicki, Fanny Duchet, Sonia Havard, Arnaud Heurard de Fontgalland, Nicolas Lageyre et Erwane Pinault ; l’équipe de gestion de la base de données PHILIDOR : Corinne Daveluy qui a conçu avec Jean Duron et Pierre Chaumont la présentation de la base de donnée sur Internet, Marie-Pascale de Carrara et Sylvie Lonchampt, sans oublier Pierre Chaumont pour son soutien informatique, Christian Sassier qui a patiemment numérisé l’ensemble des incipit et Viviane Niaux qui a acquis pour la bibliothèque du CMBV toutes les partitions dont nous avions besoin et m'a aidé très efficacement à localiser certaines d'entre-elles. Le catalogue du Petit motet imprimé en France (1647-1789)1 Nous présentons dans la base de données PHILIDOR-ŒUVRES le Catalogue du petit motet imprimé en France entre 1647 et 1789. Par petit motet, nous entendons les compositions latines, pour le culte catholique, mettant en œuvre de une à trois voix solistes, avec ou sans basse continue et « symphonie ». Nous avons écarté du corpus la plupart des pièces pour quatre voix en raison de leur caractère choral (voir notre présentation de la table des effectifs). La période choisie (1647-1789) débute avec la publication du premier recueil de motets avec basse continue et s’achève à la fin de l’Ancien Régime. Les Pathodia sacra et profana occupati de Constantijn Huygens (1647) sont le premier volume recensé, tandis que les Trois leçons de ténèbres à voix seule de Michel Corrette (1784) constituent le dernier étudié. Pour répertorier ces œuvres, nous nous sommes appuyée sur le dépouillement du Répertoire International des Sources Musicales (R.I.S.M.) ainsi que sur celui des catalogues régionaux. La liste ainsi obtenue a été complétée par le dépouillement systématique des catalogues d’éditeurs recensés par Cari Johansson2, Anik Devriès et François Lesure3, qui attestent de l’existence d’œuvres ou de recueils dont aucun exemplaire n’est pour l’instant répertorié. Nous enrichirons dans les mois qui viennent cette liste d’ouvrages perdus par le dépouillement du Mercure et d’autres périodiques plus tardifs. Le catalogue que nous présentons aujourd’hui sera donc à terme complété par d’autres références, d’autant que nous souhaitons étendre cette étude aux œuvres manuscrites. Ce catalogue contient la description de l’ensemble des volumes édités en France, y compris ceux d’auteurs étrangers, tous italiens. Ce sont Paolo Lorenzani et Antonio Guido qui vécurent l’un et l’autre en France et firent paraître chacun un recueil monographique. Les autres compositeurs italiens furent publiés au sein de recueils anthologiques. Nous avons toutefois pratiqué une exception au cadre géographique défini puisque nous avons choisi d’intégrer à notre étude les Novæ sirenes sacræ harmoniæ de Johann Georg Rauch qui forment son premier opus, bien que ce recueil ait été édité à Augsbourg. Ceci tient au fait que les Novarum sirenarum sacræ harmoniæ sive mottetæ, opus II du même compositeur et qui constituent la suite du précédent recueil ont été imprimés en 1690 à Strasbourg, après donc le rattachement de la province et de la ville au royaume de France (1681). Rauch, qui était organiste de la cathédrale de Strasbourg (vouée au culte catholique depuis 1685), dédie son second opus au chapitre de ladite cathédrale ; nous nous devions donc de l’intégrer à notre étude. Dans la mesure où les Novarum sirenarum forment la suite des Novæ sirenes, nous avons estimé qu’il était intéressant d’intégrer à notre catalogue le premier opus du compositeur qui procède totalement du même esprit. Ceci constitue la seule exception concernant les bornes géographiques de notre étude. À l’ensemble de ces recueils, nous avons joint des pièces extraites des messes publiées en France durant la même période. Le classement du catalogue Le corps du catalogue est constitué de la description des œuvres recensées, réparties en trois catégories. Chaque pièce porte un numéro spécifique :
Les œuvres sont classées par ordre alphabétique d’auteur (les anonymes sont rejetés à la fin de chaque section) puis selon l’ordre alphabétique des incipit latins. Lorsqu’un musicien a composé plusieurs motets sur le même texte, ils sont classés si possible chronologiquement, à défaut par ordre d’apparition dans le recueil. Lorsqu’une même musique peut convenir à deux textes, nous avons attribué un seul et même numéro aux deux versions du motet, considérant la musique en tant qu’entité principale. Les deux états de l’œuvre sont toutefois distingués au moyen de lettres (PM.716. a et PM.716. b par exemple).Les pièces dont nous connaissons l’existence mais dont aucun exemplaire n’a, à ce jour, été retrouvé, sont intégrées au catalogue. Chaque notice comprend la transcription de l’annonce qui atteste la parution de l’édition et, le cas échéant, un commentaire justifiant son appartenance au genre du petit motet. Bien que les leçons de ténèbres et les litanies répondent aux mêmes pratiques que le petit motet, nous leur avons réservé une rubrique spécifique en raison de certaines particularités, notamment musicales, qui les caractérisent.
Chaque notice œuvre est accompagnée de la reproduction en facsimilé de son incipit.
Répartition des informations entre les notices recueil et œuvres Les notices recueils rassemblent toutes les éditions recensées d’un même recueil parues aux XVIIe et XVIIIe siècles. Elles sont classées par ordre chronologique et systématiquement comparées. Les différents exemplaires recensés y sont décrits lorsqu’il a été possible de les consulter et, à défaut, signalés au moyen de leur localisation. Pour ce faire, nous avons repris les sigles utilisés par le R.I.S.M. La source de référence (source musicale A) est toujours la dernière édition parue du vivant de l’auteur, à moins qu’il ait été prouvé qu’elle ait été réalisée sans le concours de l’auteur. Les éditions posthumes ne sont donc jamais considérées en tant que source de référence, à moins bien entendu qu’il s’agisse de la seule source imprimée connue. Afin que le lecteur connaisse la chronologie des éditions du recueil dont la pièce décrite est extraite, les dates d’édition de chacune d’entre elles sont systématiquement rappelées dans le champ « datation » et les notes afférentes. Afin d’alléger et de faciliter la lecture des notices œuvres, un seul exemplaire imprimé y a été retenu lorsque le contenu musical ne varie pas d’une source à l’autre. Un renvoi est fait systématiquement vers les notices recueils correspondantes qui, elles, décrivent et discutent ces questions. Toutefois, lorsque deux éditions comportent des variantes d’importance, elles sont décrites et comparées dans la notice.
D’une manière générale, nous avons pris le parti d’alléger au maximum la lecture des notices œuvre, afin que les éléments relatifs au motet décrit soient immédiatement repérables. Nous avons donc préféré expliquer dans le détail les problèmes généraux de datation et d’attribution dans les notices recueil. Les hypothèses retenues sont livrées dans les notices œuvre, et le lecteur est implicitement invité à se reporter aux notices recueil qui comportent les éléments explicatifs. Les informations se répartissent dans les rubriques suivantes, qui ne sont pas systématiquement référencées :
Auteur de la fiche
De la même manière, certaines abréviations précisent des actes de composition particuliers :
Auteur du texte
Les formules chorales utilisées sont : ch.1, ch.2 et ch.3
Les instruments solistes sont désignés par les abréviations suivantes :
À défaut du nom des instruments, nous indiquons les registres :
Les formations orchestrales sont codifiées comme suit :
Toutes les combinaisons possibles, qu’elles soient suggérées par des indications figurant sur une source ou par des sources contradictoires sont prises en compte. – les barres de mesures sont matérialisées, le cas échéant, par un espace.
La partie codée est toujours la partie la plus aiguë intervenant dans le passage concerné. Lorsqu’il s’agit d’une section vocale accompagnée, seul l’incipit vocal est pris en compte, à moins qu’il ne soit précédé d’une symphonie instrumentale, auquel cas les deux incipit sont pris en compte.
Notes : intro_petit_motet.pdf 181,00 kB
01/12/2005
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Nathalie Berton-Blivet, Catalogue du petit motet imprimé en France (1647-1789), [En ligne], mis en ligne en décembre 2005. |