IntroductionIntroduction au Catalogue de l’air de cour en France (1602-ca 1660)AvertissementLe travail intégré aujourd’hui dans philidor ne doit pas être considéré comme un catalogue achevé mais bien comme une véritable base de données. En ce sens, il ne prétend pas, dans l’état actuel, à une absolue exhaustivité et est appelé à se développer considérablement, par l’apport d’éléments provenant de différentes recherches et axes d’intérêts. L’état proposé aujourd’hui, qui couvre la période la plus emblématique de l’air de cour (1602-ca 1660), livre néanmoins une somme conséquente d’informations, des plus essentielles à des données plus simplement informatives dont le lecteur, qu’il soit chercheur, musicologue, historien, littéraire, interprète ou simplement amateur pourra tirer profit, à discrétion ; l’utilisateur est en effet invité à mesurer la somme d’informations mise aujourd’hui à sa disposition et à respecter au mieux le travail présenté. Cette somme d’informations est d’ores et déjà appelée à stimuler des travaux qui pourront voir le jour sous diverses formes. Au sein du Centre de Musique Baroque de Versailles, citons d’ores et déjà les éditions critiques, en cours de réalisation, des airs de cour des trois principaux compositeurs du premier XVIIe siècle : ceux de Pierre Guédron (ca 1565-1620), édités par Georgie Durosoir, d’Étienne Moulinié (1599-1676) par Annie Cœurdevey, et d’Antoine Boesset (1587-1643) par Thomas Leconte (1) ; ces éditions, qui viendront mettre en valeur des corpus essentiels de l’histoire de la musique baroque en France (2) , comporteront les catalogues des œuvres. Dans un souci constant d’amélioration de la qualité et de la quantité d’informations disponibles dans philidor, toutes lacunes, imprécisions ou erreurs, inévitables, pourront nous être signalées : tleconte@cmbv.com. Nous remercions par avance toutes les personnes qui voudront bien contribuer à l’amélioration du projet. Remerciements
Nous tenons ici à remercier tout particulièrement Georgie Durosoir qui, à travers ses travaux de références sur l’air de cour et l’art vocal du premier XVIIe (3) siècle français, a sans cesse encouragé ce projet qu’elle a initié avec Jean Duron, directeur scientifique du Centre de Musique Baroque de Versailles, et avec le soutien fondateur d’Hervé Audéon et Marc Desmet qui en ont réalisé les premiers dépouillements entre 1995 et 1998. Une grande gratitude va à Virginie Estève qui, assistée de Christian Sassier et d’Agnès Delalondre, a patiemment numérisé les principales sources musicales et réalisé la composition des images associées aux notices œuvres, ainsi qu’à l’équipe de la base de données philidor, qui a relu et construit les lexiques et thésaurus : Marie-Pascale de Carrara, Sylvie Lonchampt et tout particulièrement Corinne Daveluy qui en a réalisé les difficiles ajustements. Que soient ensuite remerciées toutes les personnes qui de près ou de loin ont participé à ce travail en y contribuant ou en l’encourageant : Anne-Madeleine Goulet, Catherine Massip, Laurent Guillo, Théodora Psychoyou, Louis E. Auld, Barbara Nestola, Jeanice Brooks, Annie Cœurdevey, François-Pierre Goy, Frank Dobbins, Isabelle His, Jonathan Le Cocq, Stéphanie Gillet, Frédéric Michel, Nathalie Berton, Joseba Berrocal ; ainsi que les musiciens, dont l’éclairage essentiel apporte toujours l’âme nécessaire à tout travail de recherche : Claudine Ansermet, Sophie Landy, Pascal Monteilhet, Fred Jacobs, Denis Raisin-Dadre et l’ensemble Doulce Mémoire, Vincent Dumestre et l’ensemble Le Poème harmonique, Marco Horvat et l’ensemble Faenza. L'air de cour du premier XVIIe siècle français (1602-ca 1660) : les limites chronologiquesLa définition de ce qu’est un air de cour est précisément un premier écueil. Si ce n’est pas ici le lieu de discuter une nouvelle fois de la genèse du genre et de ses avatars – de remarquables ouvrages l’ont fait de manière particulièrement bien étayée (5) –, il est du moins nécessaire d’en brosser les contours stylistique et chronologiques. Ni tout à fait un genre, ni tout à fait une forme musicale, l’air de cour est somme toute un terme bien vague, qui témoigne cependant de l’empreinte et de l’acceptation par les milieux mondains – la cour, les cercles intellectuels et lettrés, la bourgeoisie – d’un genre d’origine populaire, le vaudeville, basé sur les principes d’un strophisme musical simple qui avaient d’abord répondu aux recherches humanistes en faveur d’une meilleure compréhension des textes ; l’air de cour offrait ainsi une alternative moderne au contrepoint savant de la chanson polyphonique, qui jusqu’ici dominait le paysage musical profane franco-flamand. Peu à peu, les meilleures sociétés se plaisaient à chanter ainsi aussi bien des poèmes mondains, spirituels, mais aussi les propos grivois des airs ou « chansons » à boire et à danser que les recueils d’ « airs de cour » (parfois simplement appelés « airs ») mêlaient indifféremment pour le plaisir de tous : ainsi se côtoyaient des airs d’inspiration sérieuse peignant les différentes passions amoureuses, des airs de louanges ou dédicatoires, des airs et récits monodiques ou choraux extraits des ballets de la cour, des récits monodiques accompagnés au luth, des saynètes en dialogue, des psaumes ou des prières en français, mais aussi des airs à boire, des airs à danser etc. ; ce n’est qu’à la fin du règne de Louis XIII que les principales composantes allaient être réparties dans des collections de plus en plus distinctes, selon leur teneur et inspirations poétiques ; à côté des collections d’airs de cour, composées d’ « airs sérieux », allaient fleurir de nombreux recueils d’airs à boire, d’airs à danser… Bien que le terme air de cour parût pour la première fois en 1571 dans une publication musicale (Airs de cour mis sur le luth par Adrian Le Roy), bien que l’on puisse déceler les premiers exemples d’airs strophiques dès 1559 (6) et que quelques recueils polyphoniques, publiés dans les dernières années du XVIe siècle, témoignent de l’engouement alors naissant pour ce genre dérivé à la fois de pratiques populaires et des recherches humanistes de l’Académie de Jean-Antoine de Baïf, nous avons choisi de faire débuter le catalogue à la date de 1602. Cette année vit la publication, par la puissante maison Ballard, du 1er recueil d’airs de cour du premier grand compositeur du genre, Pierre Guédron (ca 1565-1620). Ses Airs de court [sic] mis à 4 & 5 parties (Paris, Veuve Robert Ballard et son fils Pierre Ballard, 1602), publiés en cinq parties séparées, marquèrent le début d’une importante politique de diffusion et d’évolution du genre, en interaction avec une production considérable assurée par des compositeurs généralement attachés aux cercles officiels ; ceux-ci étaient en effet particulièrement impliqués dans un phénomène assez comparable à l’extraordinaire engouement que connut le madrigal italien durant la 2de moitié du XVIe siècle. La majorité des recueils d’airs de cour parurent désormais dans les trois principales collections de Ballard, l’une proposant une version à 4 ou 5 voix, en parties séparées, une autre pour voix et tablature de luth, la troisième enfin pour voix seule. Sur plus de cinquante ans, sous l’une ou l’autre de ces formes, près d’une centaine de recueils allaient sortir des presses de Pierre puis de Robert Ballard. Très largement diffusé, en France et à l’étranger, chanté, copié, parodié, arrangé, l’air de cour connut durant le règne de Louis XIII (1610-1643), la régence d’Anne d’Autriche (1643-1651) puis le début du règne personnel de Louis XIV (1651-1660) un véritable âge d’or, dominé par des compositeurs tels que Pierre Guédron, Antoine Boesset, Étienne Moulinié, Jean Boyer, Gabriel Bataille, Nicolas Le Vavasseur, Paul Auget, François de Chancy, Jean de Cambefort, François Richard, le sieur Signac, François de La Roche… Le catalogue systématique présenté ici s’arrête en 1659, l’année même où Michel Lambert (1610-1696) obtint un privilège pour faire graver son premier recueil de musique, publié l’année suivante (Airs du Sieur Lambert…, Paris, Charles de Sercy, 1660). Un an auparavant, François de La Roche, compagnon d’Étienne Moulinié et de Michel Lambert à la Musique de Gaston d’Orléans, avait fait paraître son 5e et dernier Livre d’airs à 4 parties (Paris, Robert Ballard, 1658). Sous la régence d’Anne d’Autriche, les diverses composantes et inspirations de l’air de cour (airs amoureux de style haut, airs à boire, airs à danser, airs spirituels etc.) s’étaient peu à peu réparties en genres mieux définis, diffusés en collections distinctes. Le déclin de la polyphonie, l’importance accrue de la voix soliste soutenue par la basse continue, les goûts nouveaux d’un public élargi à des sociétés lettrées en marge du cercle officiel de la cour, ou encore l’émergence de nouvelles formes d’expression dramatique (ballets, comédies-ballets, tragédie en musique…) hâtèrent la mutation du genre. Diffusés en marge de la production ‘officielle’ imprimée par la maison Ballard, des airs pour voix et basse continue, de tour souvent plus galant, circulèrent d’abord sous forme manuscrite, principalement dans les cercles érudits. Les Airs du Sieur Lambert de 1660, gravés (par Richer) et en partition, confirmaient et en quelque sorte officialisaient cette évolution importante. Le procédé nouveau de gravure, en particulier, permettait la souplesse que ne pouvait parfaitement offrir l’impression en caractères mobiles défendue par la maison Ballard, souplesse pourtant nécessaire au développement de l’art vocal et particulièrement de l’ornementation, abondamment pratiquée mais jusqu’ici très rarement notée. Cette seconde ‘époque’ verrait ainsi s’exprimer les talents d’interprètes-compositeurs tels que Michel Lambert, Sébastien Le Camus, Joseph Chabanceau de La Barre, Honoré Dambruis… Durant cette période, quelques recueils furent pourtant encore imprimés par Robert Ballard en parties séparées, présentation alors quelque peu archaïque qui dominait l’édition musicale imprimée depuis la Renaissance. Ce sont les livres d’airs à 4 parties de Denis Le Fèvre (1660) (7), de Nicolas Métru (1661, 3e livre d’airs), de Mathieu Quinot (1662), de Jean Mignon (1664), ou enfin le 6e Livre d’airs à 4 parties avec la basse continue d’Étienne Moulinié (1668). Ces recueils, derniers témoins d’une ancienne tradition à la fois musicale et éditoriale, ont naturellement été intégrés au catalogue. Corpus non intégrésInversement, nous avons renoncé à intégrer les premiers recueils de la collection des trente-sept Livres d’airs de différents auteurs, à deux puis trois voix et basse continue, publiés par Robert puis Christophe Ballard entre 1658 et 1694. Cette collection paraît quelque peu symptomatique de la difficulté que Ballard connut pour suivre l’évolution amorcée par le recueil d’airs de Michel Lambert. Chaque recueil, composé de pièces inédites (à de très rares exceptions près), présente en un volume in-8° deux parties (trois parties dès 1665), d’abord en vis-à-vis puis, seulement à partir de 1685, en partition. Ce corpus a récemment fait l’objet d’un travail exemplaire réalisé par Anne-Madeleine Goulet (8), chargée de recherches au CNRS et attachée au Centre de Musique Baroque de Versailles (UMR 2162 du CNRS). Seules ont été retenues trois pièces d’Étienne Moulinié, que le compositeur intégra à son 6e livre d’airs de 1668, mais qui parurent pour la première fois dans ce corpus collectif. De la même manière, le lecteur ne trouvera dans notre catalogue aucun des airs de Claude Le Jeune (1530- 1600). Le corpus de ce compositeur essentiel fait actuellement l’objet d’un travail en cours de réalisation au Centre de Musique Baroque de Versailles par Isabelle His, professeur à l’Université de Poitiers. On consultera d’ores et déjà avec profit l’excellent ouvrage que l’auteur a consacré au compositeur valenciennois : Claude Le Jeune (1530-1600) : un compositeur entre Renaissance et Baroque, Arles, Actes Sud, 2000 ; les airs du Maître de la Musique de la Chambre d’Henri IV, publiés de manière posthume en 1608 et 1612, y sont amplement commentés. Les sources musicales imprimées - Principes généraux de descriptionLes méthodes de catalogage suivent bien évidemment les principes généraux de la base de données philidor du Centre de Musique Baroque de Versailles ; voir la présentation de philidor-œuvres sur le site du CMBV. Devant l’ampleur du phénomène de l’air de cour, dont il a été question plus haut, les priorités furent de localiser puis de définir une hiérarchisation des sources musicales imprimées. La priorité absolue fut donc la description des recueils et œuvres publiés dans les principales collections imprimées de l’époque, parues principalement en France chez Ballard (Pierre, puis Robert), maison qui détenait la presque totalité du marché de l’édition musicale en France. Dans un second temps, les collections parallèles, similaires ou dissidentes (parodies spirituelles, arrangements divers etc.) ont naturellement été intégrées. Les sources imprimées décrites sont donc de plusieurs types et ont été réparties selon les principales catégories suivantes :
À ces catégories s’ajoutent celle des sources manuscrites, non encore systématiquement intégrées et encore peu nombreuses (cf. infra), mais signalées dans les notices sous la rubrique « Ms. », ainsi que celle des concordances diverses (« Div. ») n’entrant pas dans les catégories précitées ; ces deux catégories sont naturellement appelées à se développer et à enrichir la base de données à partir du corpus imprimé. LocalisationLa localisation des sources musicales imprimées s’est effectuée à partir des principales références bibliographiques suivantes :
Ces références sont clairement mentionnées dans les notices, à la fois sous forme d’indexation de recherche dans le champ Catalogues autres et comme références dans les champs de description de la ou des source(s) concernée(s) (Notes source musicale A, Autres sources). HiérarchisationAu sein des notices, les différentes sources (primaires, parodiques, arrangements etc.) ont été réparties selon les rubriques précédemment citées, à l’intérieur desquelles elles sont décrites selon un ordre chronologique, sauf de très rares exceptions pour lesquelles les choix ont été clairement étayés et commentés dans les notices concernées. Description des sources – principes générauxLa description de chaque source musicale (pour un recueil ou une œuvre) s’appuie sur un exemplaire représentatif, clairement identifié ; elle comprend a minima les informations suivantes : 1. Pour une notice recueil :
2. Pour une notice œuvre :
On se reportera à la section Contenu et méthode de description des champs de recherche ou d’informations, p. 11, pour une description complète des nombreux types d’informations. Numérotation
Dans l’état actuel de la base de données, seuls les recueils du corpus ont été numérotés, selon les principes généraux de PHILIDOR ; pour les détails et exemples de numérotation, voir p. 11, Catalogue Philidor. Les lacunesCes lacunes seront progressivement comblées, en fonction des priorités et des collaborations qui pourront émerger de ce premier état de la base de données et des premières mises à jour. Ces lacunes touchent principalement quatre principaux types de sources :
Ce travail sur les sources littéraires, que le lecteur pourra déjà apprécier dans de nombreuses notices œuvres, sera amplifié avec l’aide vivement souhaitée de spécialistes de la littérature française de l’époque baroque. Saluons d’ores et déjà ici les compétences et l’aide précieuse apportée par Anne-Madeleine Goulet. Mises à jourDes mises à jour régulières permettront de combler progressivement les lacunes précédemment citées mais aussi d’enrichir la base de données de nouveaux dépouillements, pour certains déjà très avancés ; par ordre de priorité, citons :
Liste des recueils musicaux décrits (notices recueils) et dépouillées (notices œuvres)
La numérotation renvoie aux notices recueils.
2. RECUEILS D’AUTEURS (auteur – titre uniforme recueil – numérotation PHILIDOR) BOESSET, Antoine
Airs de cour à 4 et 5 parties, I ABo.recueil.01
S’ajoute un ‘recueil de recueils’, non numéroté : Airs de cour à 4 et 5 parties, I-IX BOYER, Jean
Airs à 4 parties, I JBo.recueil.01 CAMBEFORT, Jean de
Airs de cour à 4 parties, IJdC.recueil.01 CHANCY, François de
Airs de cour à 4 parties, I FdC.recueil.02 CHASTILLON DE LA TOUR, Guillaume de Airs et chansons mises en musique à 4 parties GCL.recueil.03 COYPEAU-DASSOUCY, Charles Airs à 4 partiesCCD.recueil.01 GUÉDRON, Pierre
Airs de cour mis à 4 et 5 parties PGd.recueil.01 HUYGENS, Constantijn (11) Pathodia sacra et profana occupati CHu.recueil.01 JACQUELIN DU CHASTELET, Nicolas Airs à 3 et 4 parties NJC.recueil.01 LA ROCHE, François de
Airs à 4 parties, I FLR.recueil.01 LE FÈVRE, Denis Airs à 4 parties et la basse continue, I DLF.recueil.01 LE FÈVRE, Jacques Mélanges JLF.recueil.01 LE VAVASSEUR, Nicolas
Airs à 3, 4 et 5 parties, I NLV.recueil.01 MACÉ, Denis Airs à 4 parties DMc.recueil.01 MÉTRU, Nicolas
Airs à 4 et 5 parties, I NiM.recueil.03 MIGNON, Jean Airs à 4 parties JMn.recueil.01 MOULINIÉ, Étienne (12)
Airs de cour à 4 et 5 parties, I EtM.recueil.02 MOY, Louis de Airs de cour à 3 parties LdM.recueil.01 QUINOT, Mathieu Airs à 4 parties MQt.recueil.01 RICHARD, François
Airs de cour à 4 parties FrR.recueil.01 RIGAUD, Louis de Airs faits et mis en tablature de luth LdR.recueil.01 SIGNAC
Airs à 4 parties, I SIG.recueil.01 TESSIER, Charles Airs et villanelles à 3, 4 et 5 parties ChT.recueil.02 2. RECUEILS COLLECTIFS (titre uniforme recueil – numérotation PHILIDOR)
Airs à 4 de différents auteurs, I recueil AQDA-1606 3. RECUEILS COLLECTIFS PARTIELLEMENT INTÉGRÉ Ces recueils ont fait l’objet d’un dépouillement partiel mais évolutif, en fonction du lien des pièces de ces sources avec le corpus Air de cour ; en outre, leur contenu peut avoir des interactions avec d’autres corpus décrits dans philidor (comme le corpus Petit motet) ; pour ces raisons, ils ont également fait l’objet de notices recueil et ont été numérotés :
L’Amphion sacré recueil AmSa Les recueils dont certaines pièces ont été intégrées mais qui n’ont pas fait l’objet de notice recueil ne sont pas listés ici. Contenu et méthode de descriptions des champs de recherche ou d'informations
Les champs de recherche, qui comportent des informations normalisées, indexées et organisées en lexiques et thésaurus, peuvent tous être croisés au moyen des opérateurs booléens dans la partie Recherche Avancée ; dans le descriptif ci-dessous, ils sont signalés d’une *. Pré-sélection*
Par ces critères de pré-sélection, on pourra notamment isoler l’ensemble des notices inhérentes au corpus Air de cour : Auteur de la fiche* Ce champ renseigne sur l’auteur de la fiche et de ses principaux relecteurs ou correcteurs. Catalogue Philidor* Suivent les principes généraux de la base de données philidor.
On pourra se reporter aux listes des recueils dépouillés, établies p. 7-10. Catalogues autres* N’ont été retenues que les références ayant un lien direct avec le corpus traité, soit sur le plan bibliographique, soit sur le plan herméneutique, chacune renvoyant à d’autres références propres à la nature du travail mené. Elles sont à ce jour au nombre de six (sont précisés, respectivement : TG ou « terme générique », TS ou « terme spécifique », na ou « note d’application » [i.e. référence bibliographique]) :
TG : DUROSOIR, Chronologie des recueils d’airs de cour
TG : GUILLO, Bibliogr. des éditions musicales lyonnaises
TG : GUILLO, Bibliogr. des éditions Ballard
TG : LESURE-THIBAULT, Bibliogr. des éditions Le Roy et Ballard
TS : Lesure-Thibault, Le Roy-Ballard suppl./ 000
RISM :
TG : RISM B.I, Recueils imprimés XVIe-XVIIe siècles
TG : RISM B.II, Recueils imprimés XVIIIe siècle Chaque référence a fait non seulement l’objet d’une indexation dans le présent champ Catalogues autres, mais aussi d’une mention identique dans le champ Notes source musicale A et, le cas échéant, dans le champ Autres sources musicales. Voir aussi Ce champ, utilisé principalement dans les notices œuvres, comporte trois principaux types de renvois :
Auteurs*
Indexation du (des) compositeur(s), arrangeur(s), compositeur(s) arrangé(s), présumé(s) etc. associé(s) au recueil ou à l’œuvre décrits. Auteurs du texte*
Indexation de l’auteur de chaque texte mis en musique dans les sources musicales ou publié dans les sources littéraires. Implicitement et comme pour les auteurs de la musique, ces attributions proviennent de l’une ou l’autre des sources littéraires décrites dans le champ du même nom, auquel le lecteur est invité à se reporter. Attribution Ce champ comporte plusieurs types d’informations :
NB : dans tous les cas, lorsque la source ne mentionne aucun nom d’auteur, la mention « anonyme » est spécifiée entre crochets [ ] au départ de la description de chaque source concernée, dans les champs Source musicale A, Autres sources musicales, Sources littéraires. Titre événement*
Dans une notice œuvre, indexation du, voire des événements auxquels est associée l’œuvre décrite, principalement les ballets, cérémonies ou autres fêtes de cour. Titre recueil*
Indexation normalisée du titre du recueil décrit.
Exemple, pour un 5e livre d’airs de cour à 4 & 5 parties : AIRS DE COUR À 4 ET 5 PARTIES, V Titre œuvre*
Indexation normalisée du titre de l’œuvre décrite.
Exemple : pour l’air « Ô mort l’objet de mes plaisirs » d’Antoine Boesset, qui a connu des parodies spirituelles, on trouvera : Effectif*, Notes effectif Indexation de tous les effectifs des sources cataloguées, y compris les effectifs supposés dans le cas de sources perdues ou incomplètes ; tout effectif indexé est commenté en Notes effectif. Annotations instrumentales* Indexation des mentions d’instrumentation les plus remarquables, commentées en Notes effectifs. Incipit musical codé*, Notes incipit
Indexation de l’incipit musical de l’œuvre telle qu’elle se présente dans chaque source musicale décrite. Incipit vulgaire*
Indexation normalisée de tous les incipit littéraires rencontrés, en français ou langues étrangères (excepté les incipit latins, saisis dans le champ Incipit latin), y compris les variantes de l’incipit principal, ainsi que tous les incipit des œuvres connexes (parodies spirituelles etc.). Dates*, Notes dates
Indexation de toutes les dates émanant des sources cataloguées ou des commentaires qui leur sont associés. Lieux et institutions*, Notes lieux
Indexation de tous les lieux émanant des sources cataloguées ou des commentaires qui leur sont associés. Commentaires contemporains Ce champ signale et/ou reproduit toute description informative identifiée, relative au recueil ou à l’œuvre décrits. Les noms cités, les dates, les lieux etc. qui y sont cités sont indexés dans les champs correspondants. Éditeurs/graveurs/libraires/copistes* Cette indexation ne concerne que les notices recueils, sauf dans les cas, pour une notice œuvre, où serait conservée dans une source n’ayant pas l’objet d’une notice recueil. Dédicataire*
Indexation du (des) dédicataire(s) explicite(s) du recueil ou de l’une ou l’autre source de l’œuvre ; le nom du dédicataire, les circonstances de la dédicace etc. pourront faire l’objet d’un commentaire en Notes noms cités. Interprètes* Généralement dans une notice œuvre, indexation du ou des interprète(s) de l’œuvre décrite ; ces noms pourront provenir de l’une ou l’autre des sources musicale ou littéraire, ou d’un commentaire contemporain ; ils seront commentés en Notes noms cités. Autres noms cités* Indexation de tous les noms cités dans la notice et n’entrant pas clairement dans les catégories prédéfinies (Auteur, Auteur texte, Éditeurs…, Dédicataire, Interprètes). Notes noms cités Commentaires de tous les noms cités appartenant aux cas particuliers signalés ci-dessus. Source musicale A
Notes source musicale A Notes de contenu de la source musicale A : références bibliographiques (indexées en Catalogues autres), dépouillement du recueil, transcription intégrale des pièces liminaires, autres exemplaires, remarques particulières etc. Autres sources musicales Dans les cas de sources multiples, ce champ regroupe les informations des deux champs précédents, selon le même ordre et les mêmes principes de description. Document joint Dans une notice œuvre, permet l’accès aux incipit des principales sources musicales, réalisés en fac-similé ; les principes généraux de numérisation ont été les suivants :
Pour chaque image, la source d’origine est clairement identifiée en bas de page, avec un titre abrégé calqué sur celui indiqué dans la description bibliographique des sources musicales. Type de rôle* Indexation des types de rôles et personnages explicitement mentionnés dans les sources musicales ou littéraires de l’œuvre concernée ; comme pour tous les descripteurs indexés, l’orthographe est modernisée, les personnages normalisés : distinction est faite des rôles ou personnages solistes, par une indexation au singulier (Orphée, Mage etc.), et les ensembles de personnages, impliquant généralement un chœur, par un descripteur pluriel (Nymphes, Hamadryades etc.). Notes type de rôle Commentaires, détails et origines des informations indexées dans le champ Type de rôle, généralement lorsque celles-ci ne proviennent pas d’une des sources musicales. Sources littéraires
Description bibliographique des sources littéraires identifiées du ou des textes associés à l’œuvre décrite ; cette description suit les mêmes principes que pour les sources musicales (cf. Source musicale A ou Autres sources musicales). Dépouillement* Indexation de deux types :
Comparaison des sources musicales
Éléments de comparaison aussi concis que possible des variantes musicales significatives entre les différentes sources musicales. Genre musical* Dans une notice œuvre, indexation du ou des genres musicaux auxquels appartient l’œuvre décrite. Notes musique Dans une notice œuvre, regroupe tous les commentaires relatifs aux différentes mises en musique de l’œuvre concernée ; on y trouvera en priorité :
Les variantes remarquables entre mises en musique de même nature qui auront été discutées en Comparaison des sources pourront ici faire l’objet de rappel. Genre texte* Dans une notice œuvre, indexation du (ou des) genre(s) littéraire(s) auxquels appartient (appartiennent) le (ou les) texte(s) associé(s) à l’œuvre décrite. Notes texte
Dans une notice œuvre, commentaires structurels (forme, métrique etc.) ou d’ordre historique (sur la genèse par exemple) touchant tous les textes littéraires (primaires et secondaires) associés à l’œuvre. Utilisation texte* Dans une notice œuvre, indexation des informations complémentaires associés au(x) texte(s) littéraire(s), autres que le genre littéraire et explicitement mentionnées dans les sources (utilisation para-liturgique ou spirituelle d’une parodie, par exemple, pour la fête d’un saint etc.). Texte Transcription intégrale du texte de la source musicale A, sauf indication contraire au départ de la transcription.
Le texte original, son orthographe et sa ponctuation ont été conservés ; les graphies anciennes de certains signes ont cependant été normalisées : « i » pour « j » et inversement, « v » pour « u », abréviations telles que « vivemet » pour « vivement » etc. ; les majuscules de début de vers ont été rétablies lorsqu’elles venaient à manquer. Traduction Traduction, le cas échéant, des pièces en langue étrangère. Bibliographie
Signale les principales références qui ont été mises à profit lors de la rédaction de la notice ; néanmoins, les références qui ont permis de résoudre ou préciser des points particuliers sont données à la suite de ces informations dans les champs concernés. Édition moderne Signale les principales éditions modernes ou en fac-similé ; ce champ reste indicatif, sans prétention d’exhaustivité. Cote CMBV* Signale les cotes des sources, ouvrages (ou de leur copie) disponibles à la bibliothèque du Centre de Musique Baroque de Versailles ; ce champ reste indicatif, sans prétention d’exhaustivité. Discographie Fait état des principaux enregistrements disponibles ; ce champ reste indicatif, sans prétention d’exhaustivité. Informations Informations particulières et informelles du rédacteur, proposées à discrétion du lecteur.
Notes :
ezjsctemplate/phi4_statistiques_1.tpl
|