Musiciens à Rome de 1570 à 1750
Musiciens à Rome de 1570 à 1750
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Auteurs : Travaux de Jean LIONNET mis en forme par Livia LIONNET Plusieurs milliers de données : tel est le nombre d’informations recueillies pas Jean Lionnet pendant de longues années de recherches dans les archives et les bibliothèques romaines. Ces informations, à l’origine copiées sur des fiches en papier, sont aujourd’hui réunies dans une base de données Philidor, réalisée par Livia Lionnet, la femme de Jean. La valeur scientifique de ce legs est considérable, car il représente une vie de travail, effectué dans la plupart des cas sur des sources inédites. Ces recherches permettent non seulement d’élargir la connaissance de la vie musicale à Rome à l’époque baroque (notamment l’activité de la Chapelle Pontificale), mais elles ouvrent encore de larges perspectives sur les riches échanges entre la ville italienne et les institutions étrangères comme l’église de Saint-Louis des Français, sur le milieu francophile lié aux grandes familles romaines (Barberini, Chigi, etc.), enfin sur les musiciens romains accueillis à Paris sous le ministère de Mazarin (L. Baroni, M. Marazzoli, L. Rossi, etc.). En ce qui concerne les dates, bien que la base renferme des informations à partir de 1519 jusqu’en 1792, le coeur des événements est constitué par les années 1570-1730. Dix ans après la disparition de Jean Lionnet, chercheur au CMBV et reconnu dans le monde entier, cette base, publiée sur Internet en son hommage, offre à une vaste communauté scientifique un outil de travail précieux et même unique grâce à la qualité et à la quantité des informations qui sont transmises. Les musiciens à Rome (1570-1750)
Jean LionnetAvant propos Livia Lionnet Puccinelli
Ingénieur du son de formation, il était difficile de prévoir que Jean Lionnet se serait intéressé au monde musical romain du XVIIe siècle, si ce n’était le fait de posséder une solide base musicale due à la pratique du piano et de la flûte traversière depuis son jeune âge. La crise du cinéma des années 1970 l’orienta toutefois vers une nouvelle activité. Livia Lionnet Puccinelli Prefazione
Di formazione ingegnere del suono, era difficile prevedere che Jean Lionnet si sarebbe interessato al mondo musicale romano del Seicento, se non il fatto di possedere una solida base musicale dovuta alla pratica del pianoforte e del flauto traverso fin dall’infanzia. La crisi del cinema negli anni ’70 lo orientò verso una nuova attività. Livia Lionnet Puccinelli Introduction Plusieurs milliers de données : tel est le nombre d’informations recueillies pas Jean Lionnet pendant de longues années de recherches dans les archives et les bibliothèques romaines. Ces informations, à l’origine copiées sur des fiches en papier, sont aujourd’hui réunies dans une base de données Philidor, réalisée par Livia Lionnet, la femme de Jean. La valeur scientifique de ce legs est considérable, car il représente une vie de travail, effectué dans la plupart des cas sur des sources inédites. Ces recherches permettent non seulement d’élargir la connaissance de la vie musicale à Rome à l’époque baroque (notamment l’activité de la Chapelle Pontificale), mais elles ouvrent encore de larges perspectives sur les riches échanges entre la ville italienne et les institutions étrangères comme l’église de Saint-Louis des Français, sur le milieu francophile lié aux grandes familles romaines (Barberini, Chigi, etc.), enfin sur les musiciens romains accueillis à Paris sous le ministère de Mazarin (L. Baroni, M. Marazzoli, L. Rossi, etc.). En ce qui concerne les dates, bien que la base renferme des informations à partir de 1519 jusqu’en 1792, le coeur des événements est constitué par les années 1570-1730. Dix ans après la disparition de Jean Lionnet, chercheur au CMBV et reconnu dans le monde entier, cette base, publiée sur Internet en son hommage, offre à une vaste communauté scientifique un outil de travail précieux et même unique grâce à la qualité et à la quantité des informations qui sont transmises.
Méthodologie La base « Musiciens à Rome » se compose de 2250 fiches biographiques. Les informations sont insérées dans des champs « texte » et « index ». Les champs « texte » utilisés sont au nombre de deux : le champ notes biographiques et le champ informations . Le premier contient une chronologie de la vie familiale et professionnelle des musiciens : chaque date fait l’objet d’une information, qui est donnée à la suite sur la même ligne. Toutes les informations qui ne rentrent pas dans le champ notes biographiques ont été insérées dans le champ informations . Ce dernier peut contenir des renseignements complémentaires concernant la famille du musicien, ainsi que des indications bibliographiques, ou la localisation des sources qu’il a composées, éditées, etc. Les champs « index » sont interrogeables et permettent d’effectuer des recherches par nom (musicien, mécène, dédicataire, etc.), par fonction , par oeuvre concernée , par lieu ou par institution . Cette base réunit l’ensemble des informations issues des archives romaines collectées par Jean Lionnet. Son propos n’était pas celui de rédiger des biographies complètes de chaque musicien, mais de procéder à un dépouillement systématique des sources. Par ailleurs, dans le cas de musiciens peu ou pas connus, les données recueillies par Jean Lionnet représentent quasiment la seule source d’information disponible aujourd’hui, étant donné que pour la grande majorité de ces musiciens il n’existe pas d’article biographique dans les dictionnaires de référence (Grove, MGG…). Barbara Nestola
1. « Les fiches des boîtes à chaussures » musiciens-a-rome.pdf 233,30 kB
Musiciens à Rome.pdf 233,12 kB
01/10/2008
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