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URVOY, à Rennes (1780 av.-1791 ap.)
État civil
NOM : URVOY     Sexe : M
Complément de nom : à Rennes
Autre(s) forme(s) du nom : URVOIS
Date(s) : 1780 av.  / 1791 ap.
Notes biographiques

Le sieur URVOY / URVOIS – dont le prénom reste à retrouver – correspond à un cas assez répandu dans les paroisses de Rennes : à la veille de la Révolution, il remplit à l'église Saint-Germain à la fois les fonctions de chantre et de prêtre.

• 31 décembre 1780, Rennes : La vacance de la place de second chantre à la paroisse Saint-Jean ayant été publiée dans les autres paroisses rennaises, cinq candidats se sont présentés "pour remplir cette place". Messires REGNAULT et URVOY prêtre, les sieurs BERTHELOT sous-diacre, LE GUILLOUX et GAULTIER acolytes, "ont alternativement chanté les dimanches et fêtes jusqu’à ce jour". Les fabriciens prennent "lecture des différences des candidats" et délibèrent. Le choix se porte sur Jean GUILLOUX, acolyte.

• 16 décembre 1781 : URVOY, prêtre, est nommé à la place de 1er chantre vacante paroisse Saint-Jean. Il recevra une indemnité de logement de 30 livres/an, plus les honoraires ordinaires, non mentionnés dans la délibération de la fabrique.

•  12 décembre 1784, Rennes : Le trésorier de la paroisse Saint-Jean fait part au conseil de fabrique  que le sieur URVOY "prêtre chantre de cette paroisse" a été reçu chantre de la paroisse Saint-Germain. En conséquence ils déclarent vacante la place de Saint-Jean.

• 1788, Rennes : URVOY, "chantre", demeure rue de Corbin, et est exempté de capitation (ce qui est logique puisqu'il appartient au clergé). Son cas est exactement que celui du sieur MACÉ, lui aussi prêtre et lui aussi chantre de Saint-Germain.

• Mai 1790, Rennes : Dans les listes imprimées des citoyens actifs, le sieur URVOIS prêtre et chantre de Saint-Germain, demeurant rue de Corbin, figure parmi les citoyens éligibles. D'autres chantres d'églises paroissiales rennaises sont mentionnés dans la même liste : GARNIER et MACÉ, qui sont prêtres et demeurent le premier à Chicogné et le second aussi rue Corbin, Pierre-François FERRON, prêtre et chantre de Saint-Georges, ou encore TAUDIÈRE, qui est en même temps chantre et "sacriste" de Saint-Étienne et demeure rue Basse. Le modèle du chantre de paroisse prêtre est habituel dans les paroisses rennaises.
Le sieur URVOY chantre de Saint-Germain étant prêtre, les frères URVOY qui, au même moment, sont enfants de chœur à la cathédrale de Rennes, ne sont donc pas ses fils (mais ils pourraient être ses neveux).

• [Vers 1791], Rennes : Toujours "chantre de Saint-Germain", URVOIS figure, en compagnie de MACÉ, dans la liste civique contenant les noms des citoyens actifs de cette ville de Rennes qui, ayant précédemment prêté serment, sont éligibles aux différentes places de la Municipalité.
• 23 juillet 1791 : Une quittance collective reconnaît que MACÉ, GOHIN, GARNIER, GÉRARD et URVOY, tous prêtres, ont reçu chacun 60 livres du trésorier de la paroisse Saint-Germain "tant pour nos assistances aux offices que pour les honoraires des messes chantées et basses que nous avons célébrées en acquit des fondations de ladite paroisse". Urvoy ne signe pas directement et est représenté par un "fondé de procuration" nommé Fontaine.
 Dans les comptes de la paroisse clos le 18 août 1791, URVOY figure à l'article 25 pour la somme précédemment attestée, mais aussi à l'article 30 pour "la somme de 74# 4 sols 6 deniers payée à Mr Urvoy, chantre de la paroisse, suivant quittance du sieur Fontaine, son fondé de procuration".

Il pourrait avoir alors quitté la ville.

Mise à jour : 29 mai 2019

Sources
F-Ad35/ L 337  ; F-Ad35/ 2 G 245 / 93 ; F-Ad35/ 5 Ff 33 ; F-Ad35/ 5Ff40 ; F-Ad35/ C 4063  ; F-Ad35/ L 1358

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