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AMNON, André (1722-1786)
État civil
NOM : AMNON     Prénom(s) : André     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : AMMON
AMÉNON
Date(s) : 1722-9-16  / 1786-7-1
Notes biographiques

Deux postes d'organiste successifs sont connus pour André AMNON, séparés par moins de deux lieues. Après avoir touché l'orgue de l'abbaye bénédictine mauriste de Saint-Benoît-sur-Loire à partir d'une date qui reste à retrouver et jusqu'à la fin de 1768, il succède à Jean-Baptiste RÉMY à l'orgue de la collégiale Saint-Ythier de Sully-sur-Loire.

• 17 septembre 1722, Sully-sur-Loire : Né la veille paroisse Notre-Dame-de-Pitié, André AMNON est baptisé par le vicaire Decléville. Ses parents sont André Amnon, "maitre cordonnier de cette ville", et Françoise Vernoy ou Vernois. Il a pour parrain un chirurgien. Celui-ci, comme la marraine, sait signer avec aisance.

• 9 juin 1766, Saint-Benoît-sur-Loire : Le sieur André AMNON est "organiste des religieux bénédictins" et demeure "ville de Saint-Benoît" lorsqu'il s'y marie avec Mlle Marie-Magdelaine Ménard, fille du sieur Jean-Baptiste Ménard, recteur des écoles de la paroisse. La jeune femme est mineure, âgée de 24 ans. Quant à l'organiste, il est "garçon âgé d'environ 44 ans", soit une vingtaine d'années de différence d'âge entre eux deux. Il signe "amnon", orthographe qui a donc été adoptée ici pour son patronyme malgré les fluctuations dont il est l'objet de la part d'autres scripteurs.

• 3 octobre 1767, Saint-Benoît-sur-Loire : Née la veille, Marie-Magdelaine-Françoise, la première enfant issue de ce mariage est portée sur les fonts baptismaux par son grand-père maternel, Jean-Baptiste Ménard, "recteur des écoles de cette paroisse", et par une tante paternelle, Dlle Françoise Amnon. André AMNON est toujours "organiste chez les Révérends pères Bénédictins".

• 18 décembre 1768, Sully-sur-Loire : Jean-Baptiste RÉMY, l'organiste de la collégiale, meurt à l'âge de 45 ans.
C'est peu après sans doute que la famille Amnon-Ménard quitte Saint-Benoît pour Sully, où André AMNON devient organiste de la collégiale Saint-Ythier.

• 17 octobre 1769, Sully-sur-Loire : Lorsque son fils André-Étienne naît sur la paroisse Notre-Dame-de-Pitié, André AMNON est dit "organiste du Chapitre".
Cinq autres naissances d'enfants ont été retrouvées sur cette même paroisse, du 7 avril 1771 au 21 avril 1783. Un huitième enfant est baptisé sur l'autre paroisse de Sully, Saint-Germain, le 21 juillet 1785.
La qualité d'organiste du père n'est plus spécifiée après 1771, mais c'est sans doute parce que les rédacteurs des actes mettent de moins en moins souvent les métiers ou états. Le baptême du 18 décembre 1772 atteste des liens vivaces avec la musique du chapitre puisque le parrain est Jean ROBERT, connu comme chantre à Saint-Ythier. Celui du 20 août 1780, avec un parrain "maitre d'hôtel de Mgr le Duc de Béthune", tranche sur les autres.

• 22 mai 1775 : Le "sieur" André AMNON et Marie-Madeleine Ménard assistent à la sépulture de leur petite Jeanne-Espérance, âgée de quatre ans (elle avait été baptisée le 7 avril 1771), morte la veille. Ils signent tous deux l'acte dans le registre paroissial de Notre-Dame de Pitié. On apprend à cette occasion que l'organiste est aussi "maitre d'école de cette paroisse".

• 1er juillet 1786, Sully-sur-Loire : Deux mois et demi avant d'atteindre son 64e anniversaire, André AMNON meurt paroisse Saint-Germain. Il est inhumé le lendemain en présence de nombreux membres de sa famille, dont son épouse Marie-Madeleine Ménard. Le vicaire écrit que le défunt était "ancien maitre d'école de cette ville".
Rien n'est dit de sa fonction d'organiste. L'aurait-il abandonnée antérieurement ? Ou bien l'orgue ne serait-il plus en état d'être joué ? Ou bien André AMNON aurait-il été très diminué sur la fin de sa vie ? C'est ce que suggère l'expression "ancien maitre d'école de cette ville" : c'est apparemment Jacques-Pierre Alexandre Métais, "son semi frère" qui lui a succédé dans cette fonction puisqu'il est dit maitre d'école.

• 15 février 1790, Sully-sur-Loire : Sa veuve, Marie-Madeleine Ménard, se remarie avec François Bonin, tailleur de pierre, fils d'un laboureur. Deux chantres exercent alors à la collégiale Saint-Ythier, Jean ROBERT et Firmin BERTOMIER. Les sources consultées n'ont pas livré de nom d'organiste en exercice.

Mise à jour : 29 janvier 2019

Sources
F-Ad45/ BMS St-Benoît-sur-Loire ; F-Ad45/ BMS Sully-sur-Loire

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