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LABÉ, Julien René (1757-1813)
État civil
NOM : LABÉ     Prénom(s) : Julien René     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : LABBÉ
LÂBÉ
Date(s) : 1757-2-13  / 1813-11-12
Notes biographiques

Avénières est aujourd'hui un quartier de la ville de Laval, mais était sous l'Ancien Régime une paroisse indépendante, qui, sur la rive droite de la Mayenne s'avançait jusqu'au pied des murs de la ville, et sur la rive gauche se prolongeait 1500 m plus bas que du côté opposé. On y comptait 2000 communiants en 1780. Son église, très ancienne, possédait des orgues dès la Renaissance (Dictionnaire de l'abbé Angot).
L'organiste en 1790 s'appelait Julien LABÉ. Homme du cru, il a vécu toute sa vie à Avénières, où il était aussi tisserand.

• 13 février 1757, Avénières [Mayenne] : Julien René LABÉ voit le jour "sur les midy" et est baptisé aussitôt. Son père est tisserand, comme la majorité des habitants de la paroisse, où le travail et le commerce du lin sont les activités dominantes.

• Il est bien difficile de savoir où le jeune homme a été initié à la musique d'Église. Il a pu être enfant de choeur dans l'une des psallettes lavalloises. Ou apprendre à toucher l'orgue avec François PINARD ou PANARD, qui a tenu les orgues d'Avénières de 1743 à 1786.

• 8 février 1785, Laval : Julien René LABÉ, tisserand, de la paroisse d’Avénières, épouse Marie Madeleine Fleury, fille d'un mégissier. Le mariage est célébré à l'église de la Trinité de Laval, paroisse de la jeune mariée, mais par le  vicaire d’Avénières. Parmi les signatures, on remarque celle de René LE GENTIL : il s'agit peut-être de l’organiste 1790 de Saint-Aubin d’Angers, originaire de Laval… Le jeune marié signe "julien lâbé".

• 1786, Avénières : Succédant à François PANARD, Julien LABÉ devient organiste de l'église paroissiale Notre-Dame, selon l'Abbé Angot.

• Lors des baptêmes de deux enfants, les 28 mai 1787 et 9 décembre 1788, Julien LABÉ est dit clairement "organiste de cette paroisse". Il signe une fois "julien labé" et une fois "julien labbe".
On ne relève pas d'autres baptêmes ensuite, mais Julien LABÉ reste à la tribune d'Avénières jusqu'à la suspension du culte.

• À son décès, le 12 novembre 1813, toujours à Avénières, Julien LABÉ est dit "marchand" par le beau-frère et le neveu, tous deux tisserands, qui le lendemain vont le déclarer à la mairie.

Dernière mise à jour : 6 janvier 2016

Sources
Abbé Angot, Dictionnaire historique..., 1900-1903 ; F-Ad53/ BMS Avénières ; F-Ad53/ BMS La Trinité ; F-Ad53/ NMD Avénières ; J-M Poirier, Musicque & Joüeurs d’Instrumens...

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