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MESSIER, Jean Louis (1789 av.-1807 ap.)
État civil
NOM : MESSIER     Prénom(s) : Jean Louis     Sexe : M
Date(s) : 1789-6-26 av.  / 1807 ap.
Notes biographiques

Jean Louis MESSIER , d'origine picarde, entre comme basse-chantante à la cathédrale Notre-Dame de Paris à la veille de la Révolution. Favorable aux idées nouvelles, il fait partie des musiciens qui signent une condamnation solennelle des positions hostiles du chapitre en matière de constitution civile du clergé. Il reste en fonction jusqu'à la suppression du culte en 1793 et semble même reprendre du service dans l’Église post-concordataire.

• 26 juin 1789, Paris : Originaire du diocèse d'Amiens, toujours laïc, Jean Louis MESSIER est reçu clerc de matines [musicien] à la cathédrale Notre-Dame mais on lui retiendra trois livres par semaine sur ses honoraires tant que le chantre n'aura pas jugé qu'il est assez instruit dans l'art musical, c'est-à dire au point pour chanter correctement comme il est d'usage à Notre-Dame.

• 1790, Paris : Il est toujours en fonction au moment de la suppression du chapitre. Il est sûrement basse-chantante, terme utilisé sans l'Almanach musical de 1789 pour les chanteurs de sa tessiture. Il n'y est toutefois pas mentionné car c'est la liste des musiciens de 1788 qui est publiée. Nous de disposons pas d'une supplique individuelle, comme c'est également le cas pour la douzaine d'autres musiciens non bénéficiers qui sont alors en poste à la cathédrale Notre-Dame.

• 13 décembre 1790, Paris : En compagnie d'une douzaine d'autres musiciens gagistes et bénéficiers de Notre-Dame, il signe un "arrêté" par lequel il désavoue les protestations des chanoines de la cathédrale contre la constitution civile du Clergé. Comme ses confrères, il se dit prêt "à prononcer le serment exigé des Fonctionnaires Ecclésiastiques de la Nation, sans y être portés par d’autres motifs que ceux de la conscience, de la raison, de la justice et de l’amour de la Patrie". Le 7 janvier suivant, "L’Assemblée a ordonné l’insertion de cet Arrêté dans son Procès-verbal".

• [1791]-16 janvier 1793, Paris : Le citoyen MESSIER est toujours chantre en l'église métropolitaine de Paris [son nom apparaît sur une liste imprimée].
• 23 novembre 1791, Paris : "Contre basse", il épouse en la cathédrale Notre-Dame Marguerite Lafauche, fille de Jean et Madeleine Royer. Le coupe reconnaît et légitime un enfant.

• 1796-1800, Paris : Trois enfants viennent au monde et sont baptisés à la cathédrale Notre-Dame [rouverte au culte?]. Il s'agit de Antoine (27 mai 1796), Marie Marguerite (24 février 1798) et Marie Angélique (11 février 1800).

• 1807, Paris : Un MESSIER est basse-contre à Notre-Dame ; il s'agit très probablement du même homme.

On perd ensuite sa trace. Sa veuve âgée de 63 ans meurt à Paris, au 1er impasse Berthaud le 9 avril 1830 et elle est inhumée dans la fosse commune du cimetière du Père-Lachaise.Elle est mentionné comme indigente.

Dernière mise à jour : 23 août 2018

Sources
Almanach ecclésiastique de France pour l’an 1807 ; F-Ad75/ DQ8 ; F-An/ F19/864 ; F-An/ LL 232/41/2 ; Filae.com ; Procès-verbal de l’Assemblée nationale

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