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Pour citer Muséfrem
COUTIN, Jean-Baptiste (1780 av.-1792 ap.)
Date(s) : 1780 av. / 1792-6-25 ap.
Jean-Baptiste COUTIN, choriste à Rethel [Ardennes] à la fin de l'Ancien Régime, présente la particularité d'être un ancien huissier.
• Début de la décennie 1780, Romance [Acy-Romance, Ardennes] : Jean-Baptiste COUTIN exerce l'office d'huissier royal.
• 14 novembre 1784, Rethel [Ardennes] : Après le départ du chantre HERBULOT de l'église paroissiale Saint-Nicolas, un concours est organisé pour lui trouver un remplaçant. C'est un échec : "Le petit nombre, et le défaut de capacité des sujets qui se sont présentés a fait continuer le concours au dimanche d’avant Noël prochain".
• 21 novembre 1784, Rethel : Le marguillier annonce que Jean-Baptiste COUTIN, ci-devant huissier royal à Romance, s’est présenté dans la semaine pour remplir la place vacante : "Sa voix a paru si agréable qu’il y a lieu de présumer qu’en cas d’un nouveau concours, ledit Coutin seroit jugé le plus digne". Par conséquent, le marguillier propose de renoncer au concours et d'agréer COUTIN comme second choriste, ce que le bureau accepte "en considération des talens du sr Coutin pour le chant et de son intelligence qui peut devenir utile à la paroisse, s’il en fait bon usage". On lui accorde 200 livres de gages sans compter le casuel. Il doit "chanter à toutes les premières vêpres des offices solennels, aux matines, messes, vêpres de paroisse, offices de la Semaine Sainte, ainsi qu’à tous les offices de l’octave du St Sacrement sans aucune exception, aux processions des Rogations et autres offices ordinaires et extraordinaires". On attend en outre de lui qu'il se comporte "avec décence, honnêteté et circonspection tant dans l’exercice de ses fonctions qu’au dehors, à peine de destitution en cas de contravention".
• 27 novembre 1785, Rethel : Jean-Baptiste COUTIN reçoit un camail.
• 12 avril 1789, Rethel : Avec son collègue choriste Jean-Baptiste BAUCHERON et le serpent LARDENOIS, Jean-Baptiste COUTIN provoque un scandale en prenant place dans les stalles au lieu de rejoindre les escabelles réservées aux musiciens gagistes laïcs. En réaction, le bureau les prive de trois mois de gages, en les menaçant de destitution en cas de récidive. On leur ordonne d’avoir des égards envers les chantres ecclésiastiques, notamment Jean-Baptiste GUILLEMART. Mandés, les deux choristes et le serpent demandent à ne pas être privés de leurs gages. La décision reste en suspens et ne semble finalement pas avoir été appliquée.
• 25 juin 1792, Rethel : Jean-Baptiste COUTIN est toujours second choriste de la paroisse Saint-Nicolas lors de la clôture du registre des délibérations.
Mise à jour : 5 mai 2016