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AUBIN, Pierre Jean Bonaventure (1750-1790)

AUBIN, Pierre Jean Bonaventure (1750-1790)

État civil
NOM : AUBIN     Prénom(s) : Pierre Jean Bonaventure     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : AUBAIN
Date(s) : 1750-5-14   / 1790-9-12 
Notes biographiques

Originaire de Mantes (diocèse de Chartres), Pierre Jean Bonaventure AUBIN a mené une carrière de haute-contre très itinérante, dans diverses villes de l'ouest ou du centre de la France (Blois, Bourges, Saintes, Orléans, Poitiers). Licencié de Saint-Hilaire-le-Grand peu avant la Révolution, il termine sa vie à Châtellerault.

• 14 mai 1750, Mantes [Yvelines actuelles] : Pierre-Jean-Bonaventure AUBIN, naît et le même jour reçoit le baptême, paroisse Saint-Maclou. Il est le fils de Pierre Alexandre Aubin, tailleur d'habits, et de Catherine Bondin.

• 22 novembre 1775, Blois : Un certain AUBIN est reçu comme haute-contre à la cathédrale Saint-Louis, aux gages de 12 livres par semaine, sans doute en remplacement de JOINVILLE qui est parti. Les dates, le nom et la voix correspondent à Pierre-Jean-Bonaventure. En l'absence de prénom, toute affirmation à ce sujet doit rester prudente.

• Jusqu'au 2 septembre 1776, Bourges : AUBIN est employé par le chapitre cathédral quand sont payées "10 livres pour faire route au Sr AUBIN, gagiste en nostre église et que nous avons remercié". En même temps que lui est licencié Jean DARDEAU, basse taille. Là encore la prudence est de mise, toutefois c'est bien Pierre-Jean-Bonaventure AUBIN que l'on retrouve très peu de temps plus tard dans la même ville de Bourges.

• 25 février 1777, Bourges : AUBIN est recruté comme "vicaire" par le chapitre Saint-Ursin. Son contrat prévoit qu'il débutera en mars 1777, et terminera son service fin mars 1778. Ses gages seront de 5 livres par mois, pris sur le revenu en blé d'une semi-prébende vacante, ce qui est très peu.
Le chapitre déclare la mensualisation des revenus de ses vicaires, incluant AUBIN, et mentionnant 10 livres par mois. La modicité de cette rémunération laisse penser qu'il exerçait un autre métier à côté.
• 11 avril 1777, Bourges : En l'église Notre-Dame de Montermoyen, Pierre-Jean-Bonaventure AUBIN épouse Geneviève-Marie-Anne Malidor, sœur de Pierre MALIDOR, musicien à la cathédrale Saint-Étienne, en présence de Louis FAUQUEUX. Ses parents, qui demeurent paroisse Saint-Maclou à Mantes, ont donné leur consentement devant un notaire de Mantes.
• 13 avril 1777, Bourges : En la même église, deux jours plus tard, est baptisé Pierre François Aubin leur fils né du jour. Son parrain est "François DELAURIERE musicien de la cathédrale".

• Entre mi 1777 et le printemps 1779, la famille AUBIN quitte Bourges pour Saintes.

• 12 juin 1779, Saintes : Au moment du baptême de son fils Barthélémy, Pierre-Jean-Bonaventure AUBIN est  musicien de la cathédrale de Saintes. Les parrain et marraine sont manifestement d'un rang social supérieur : Charles-Barthélémy Crespin de La Chabosselay et Marie-Thérèse Crespin de La Chabosselay.

• Entre 1779 et 1782, la famille AUBIN quitte Saintes pour Orléans.

• 27 janvier 1782, Orléans : L'acte de baptême du petit Edme-Charles-Pierre Aubin, paroisse Saint-Victor, n'apporte aucune précision sur le métier alors exercé par son père, Pierre-Bonaventure AUBIN. Son parrain est Edme-Charles Brucy, de la paroisse Saint-Victor, qui signe élégamment.

• 8 novembre 1784, Orléans : Pierre-Bonaventure AUBIN, musicien de la collégiale Saint-Aignan, signe comme témoin au mariage de son collègue Charles René RONDEAU, en l'église Saint-Pierre-le-Puellier.
• Fin 1784, Orléans : On peut penser que c'est lui le "Aubin, rue Bourgogne" qui figure comme maître "pour la musique vocale et le violon" dans le Calendrier historique de l’Orléanais pour l'année 1785. La rue de Bourgogne est une longue rue ouest-est, proche de Sainte-Croix et plus loin, de Saint-Aignan.

• 22 janvier 1785, Orléans : Née la veille paroisse Saint-Victor, sa fille Marie-Anne-Pauline est baptisée, sans que le célébrant indique le poste occupé par Pierre-Bonaventure AUBIN. Le parrain est Jean-Philippe Michau diacre de la paroisse de St-Liphard. Cette enfant devient-elle la jeune femme prénommée Anne dont l'acte de mariage, le 15 novembre 1809, indique qu'elle a 23 ans et qu'elle est née à Orléans ?

• 25 février 1786, Poitiers : Le sieur AUBIN, du diocèse de Chartres, est reçu musicien haute-contre à la collégiale Saint-Hilaire-le-Grand, aux gages de 10 livres par semaine (soit 520 livres par an). Un mois plus tard, il reçoit 48 livres pour son voyage. L'indication de son diocèse d'origine est un élément qui confirme qu'il s'agit bien de Pierre-Bonaventure : en effet, Mantes se trouvait dans le diocèse de Chartres.
• 5 août 1786, Poitiers : Le chapitre de Saint-Hilaire-le-Grand décide d'augmenter les gages du "sieur AUBAIN musicien haute contre de cette église" de 40 sols par semaine. Il atteint donc 624 livres par an.

• 14 mars 1788, Poitiers : Son fils Edme-Charles-Pierre Aubin décède.
• 12 avril 1788 : Peu de temps après l'arrivée d'un nouveau maître de musique, Jean-Baptiste DOLLÉ, le chapitre de Saint-Hilaire-le-Grand licencie AUBIN et GAUDRION en leur donnant trois mois "pour se pourvoir d’un poste".
• 30 juin 1788, Poitiers : Le chapitre règle les derniers paiements dus aux deux musiciens renvoyés et leur verse 48 livres pour leur voyage.

• Va-t-il directement à Châtellerault ? Au vu de la proximité de cette destination, c'est probable.

• 13 septembre 1790, Châtellerault : Décédé la veille, "Pierre Jean Bonavanture AUBIN ci-devant attaché à l'église de Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers" est inhumé dans la paroisse Saint-Jacques, en présence de Jean Marie LUCAS, musicien, qui épousera l'année suivante sa veuve. L'allusion à son ancien poste à Saint-Hilaire, quitté deux ans plus tôt, montre qu'aux yeux du curé de Châtellerault cela constituait une référence. La présence d'un musicien à sa sépulture laisse supposer que Pierre AUBIN avait retrouvé un poste dans une église de Châtellerault.

• 15 novembre 1809, Poitiers : Sa fille Anne Aubin, 23 ans, née à Orléans et demeurant à Poitiers, épouse un tourneur de 22 ans. La veuve du musicien, Geneviève Marianne Malidor, demeure toujours à cette date à Châtellerault. Elle mourra le 21 janvier 1829 à Poitiers.

Mise à jour : 22 juillet 2022

Sources
Calendrier historique de l'Orléanois… pour 1785 ; F-Ad17/ 2 E 439/ 9 ; F-Ad17/ BMS St-Pierre de Saintes ; F-Ad18/ 14 G 45 ; F-Ad18/ 8 G 207 ; F-Ad18/ BMS Bourges, Notre-Dame de Montermoyen ; F-Ad18/ Frac187033CG/ 0067 ; F-Ad41/G213 ; F-Ad45/ 3 NUM 234/ 1802 ; F-Ad45/ BMS St-Victor d'Orléans ; F-Ad78/ 1MIEC40 ; F-Ad86/ 9E229/132 ; F-Ad86/ BMS Châtellerault, St-Jacques ; F-Ad86/ G 570 ; F-Ad86/ S St-Jacques de Châtellerault ; généalogie.org

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