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Pour citer Muséfrem
BLESSEAU, Claude (1760-1827)
Autre(s) forme(s) du nom : BLESSAU
BLESSOT
BLAISSOT
Date(s) : 1760-4-25 / 1827-2-2
D'Époisses à Avallon, une carrière au service du chant d'église, qui se clôt sur une reconversion en maître d'école, tout en restant sans doute chantre paroissial.
• Claude BLESSEAU est né le 25 avril 1760 à Époisses [Côte-d'Or]. Il est le premier né de François BLESSEAU marchand à Époisses [à l'est d'Avallon, sur la route de Semur], et de Marie Pochot dite Pochetat, qui s'étaient mariés le 15 mai 1759. Lors de son mariage (1783) son père sera qualifié de cordier. Son parrain est boulanger. Parrain et marraine semblent bien alphabétisés : ils signent avec aisance.
• Quelle formation à la musique Claude BLESSEAU a-t-il reçue, et où ? Il a pu être enfant de chœur à la collégiale Saint-Symphorien d'Époisses. Mais il a plus vraisemblablement été initié au service des cérémonies et au chant des offices par son père, marguillier et 'homme à tout faire' de la collégiale. Les registres paroissiaux montrent que sa famille est très active au service de l'Église, et qu'il a été associé à ce service lorsqu'il avait 15 à 17 ans (assistance aux sépultures), jusqu'à être qualifié de marguillier, comme son père. La dernière signature de Claude dans les BMS d’Époisses semble dater du 4 janvier 1777. C'est sans doute vers cette période qu'il est parti pour Avallon.
• [1778], Avallon : Claude BLESSEAU et Jean Antoine CHATELAIN seraient entrés au même moment à la collégiale d'Avallon comme chantres et musiciens. En 1790, ils déclarent y avoir servi 12 ans.
• 17 février 1783, Avallon : Dans l'église paroissiale Saint-Pierre, Claude BLESSEAU, "chantre à la collegiale de saint Lazare de cette ville", épouse Jeanne Gally, fille d'un marchand. Jean PEUTAT, le maître de musique de la collégiale, est présent et signe.
• 17 novembre 1783 : Neuf mois jour pour jour après le mariage, a lieu le baptême de Marie-Jeanne Blesseau, née la veille, fille de Claude "premier chantre de l'Eglise collégiale".
• 31 janvier 1785, Avallon : Claude BLESSEAU, "premier chantre", assiste et signe au mariage de Jean-Antoine CHÂTELAIN, "chantre de l'eglise royale et collegiale Notre Dame et st Lazare d'Avallon", en compagnie de Jean PEUTAT, maître de musique.
• 20 octobre 1788, Avallon : Françoise-Ursule, fille de Claude BLESSEAU, chantre de la collégiale, est tenue sur les fonts baptismaux par Jeanne-Françoise Peutat, fille du maître de musique de la collégiale.
• [1790-1791], Avallon : Les chantres, musiciens et enfants de chœur de la collégiale Saint-Lazare d'Avallon rédigent une supplique. En février-mars 1791, les réponses des administrateurs révèlent que les cas de Claude BLESSEAU et de Jean-Antoine CHÂTELAIN sont très similaires. Tous deux seraient âgés de 35 ans en 1791 et auraient servi la Collégiale durant 12 ans en percevant 500 à 600 livres chacun.
Le directoire du département demande pour chacun une gratification de 600 livres.
• 15 décembre 1790, Avallon : À la suite du décès de François SERGENT, premier chantre de l'église paroissiale Saint-Pierre d'Avallon, les suffrages du curé et des fabriciens se portent sur Claude BLESSEAU, premier chantre de l'église royale collégiale Notre-Dame-Saint-Lazare d'Avallon. Ses gages seront de 120 livres par an. Il devra être exact et assidu à tous les offices de la paroisse, enseigner à lire et écrire et le plain-chant à tous les enfants de chœur ainsi que l'arithmétique... Mais les paroissiens contestent ce choix, malgré une allusion à sa "très superbe voix" et réclament que la place soit accordée à JARRY ou à Jean-Antoine CHÂTELAIN. La signature de Blesseau figure ensuite régulièrement dans les actes du registre paroissial. On peut penser que BLESSEAU est resté assez longtemps chantre paroissial ensuite, tout en exerçant en parallèle une autre activité : celle de maître d'école.
• 2 juin 1791, Avallon : Tous les maîtres et maîtresses d'Avallon prêtent serment. Parmi eux figurent Claude BLESSEAU, François NAUDOT et Edme GARNIER.
• 1813, Avallon : Une liste d'instituteurs dressée en 1813 mentionne [Claude] Blesseau, "né à Epoisses, [qui] exerce depuis 20 ans". Ce chiffre semble confirmer que jusqu'en 1790 il n'avait pas été maître d'école en même temps que chantre, et qu'il ne l'est devenu qu'après la fermeture de la collégiale, une fois réduit aux gages de chantre paroissial.
• 2 février 1827, Avallon : On enregistre le décès de Claude BLESSEAU, instituteur, veuf de Jeanne Gally.
Mise à jour : 24 janvier 2018