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JOLY, Edme (1780-1791 ap.)
État civil
NOM : JOLY     Prénom(s) : Edme     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : JOLLY
JOLI
Date(s) : 1780-8-19   / 1791 ap.
Notes biographiques

Lorsque la Révolution commence, Edme JOLY est, depuis peu de temps, enfant de chœur à la collégiale Notre-Dame de Beaune. Il y est resté trop peu de temps pour devenir ensuite musicien... 

• 19 août 1780, Beaune : Edme JOLY voit le jour à Beaune la veille de son baptême. Son père, François Joly est marchand épicier, sa mère se nomme Jeanne Philippe. Le parrain attire en revanche l'attention car il s'agit d'Edme Joly, le père de Joseph JOLY alors musicien à Nantes après avoir exercé à la Sainte-Chapelle de Dijon. François serait alors le frère de Joseph, ce qui expliquerait la présence honorifique du prêtre et du vicaire de Saint-Pierre lors de la cérémonie baptismale.

• 7 mai 1788, Beaune : Après avoir entendu chanter plusieurs candidats, le chapitre choisit Edme JOLY "de Beaune" pour enfant de chœur de la collégiale Notre-Dame. Il occupe la place laissée vacante par le décès de Jean DONGNY le 1er décembre 1787. Un premier concours de recrutement organisé le 1er février 1788 n'avait pas donné de résultats et le chapitre s'était alors donné deux mois supplémentaires pour trouver de bons candidats "dans les écoles de la ville et des villages d’alentour". Le petit Edme JOLY a donc été repéré durant ce laps de temps.
Le maître des enfants est alors Jacques DROUHIN, prêtre, mais le maître qui est chargé de leur enseigner la musique est officiellement Lazare GOOSSENS. Cependant celui-ci étant malade, la tache est dévolue au chanteur haute-contre ÉVRARD, qui, peu après deviendra maître de musique en titre.

• 22 avril 1789, Beaune : Le chapitre avertit les parents de JOLY que leur fils sera encore observé durant trois mois avant de statuer sur son sort. Mais durant sa première année, il n'a fait "aucun progrès soit pour le latin soit pour la musique et ne donnoit pas même beaucoup d’espérance pour la suite suivant le rapport de Mrs les maîtres".
• 1er mai 1789 :  Après la sortie de Claude TRUCHEUR de la maîtrise, un nouveau concours de recrutement est organisé et les chanoines choisissent Jean-Baptiste ROULOT. Les deux garçons sont les deux derniers recrutés de la maîtrise collégiale.

1790 : Edme JOLY  a dû finalement faire quelques progrès en musique et en latin puisqu'il est toujours enfant de chœur de la collégiale Notre-Dame de Beaune. Durant les derniers mois de fonctionnement du chapitre, les enfants de chœur sont, en ordre d'ancienneté, Charles FOURTIER (alias Fourtier aîné, reçu en août 1781) FOURTIER puiné (reçu en septembre 1782), MASSON (mars 1783), Louis CUINIER (novembre 1786), Edme JOLY (mai 1788)  et Jean-Baptiste ROULOT (mai 1789). Ils sont placés sous la responsabilité du maître des enfants de chœur, le prêtre Jacques DROUHIN. Leur apprentissage musical est confié au maître de musique, ÉVRARD.
Comme les autres garçons, Edme JOLY  demeure à la maîtrise jusqu'au 31 décembre 1790.
• 1790-1791 : Le district de Beaune estime qu'il doit toucher une gratification "une fois payée" de 400 livres (ce qui est beaucoup, au vu du peu de temps que le jeune garçon a passé à la maîtrise).

L'enquête reste à mener pour savoir ce qu'il devint ensuite...

Mise à jour :26 avril 2020

Sources
F-Ad21/ BMS Beaune, St-Pierre ; F-Ad21/ G 2554 ; F-Ad21/ L 1381

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