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PERREAU, Simon (1753-1813)
État civil
NOM : PERREAU     Prénom(s) : Simon     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : PERRAUD
PERRAULT
PERAULT
PÉRAUD
PÉREAU
Date(s) : 1753-10-28   / 1813-1-24 
Notes biographiques

Simon PERREAU est né le 28 octobre 1753 à Étivey, bourg du diocèse de Langres où une dizaine d'années plus tôt était né Simon NOËL, futur chantre, organiste et maître d'école. Claude Perreau, le père de Simon, est cordonnier. Après avoir été lui aussi donné comme cordonnier au début de sa vie adulte, Simon PERREAU abandonne le cuir pour une maîtrise d'école et un poste de chantre à la collégiale de Montréal [Yonne actuelle]

• 19 novembre 1776, à Villiers-les-Hauts : Dans ce village situé à 7 km au nord d’Étivey, Simon PERREAU épouse Anne Sordot, issue d'une famille de laboureurs. Aucun métier n'est indiqué pour le jeune marié.

• Le 15 octobre 1777, à Étivey, naît le premier enfant du couple Perreau/Sordot. Simon PERREAU est alors cordonnier, comme son père. Le parrain de l'enfant est Simon BOURTEQUOY, "recteur d’école de cette paroisse", en poste depuis au moins 1753 et qui le sera encore en 1790. On peut supposer – sans en avoir la preuve – que les deux hommes chantent côte à côte au lutrin.
Deux autres enfants Perreau voient le jour à Étivey, en avril 1779 et en juin 1781. Leur père est toujours dit cordonnier.
 
• Vers la fin de 1782 ou au tout début 1783, le couple Perreau/Sordot quitte Étivey et l’échoppe de cordonnerie pour Montréal [Yonne], sa petite école et sa collégiale. Ce bourg situé à 20 km au sud d’Étivey, dans le diocèse d’Autun, possède en effet une belle église entièrement romane et remarquablement homogène, construite d’un seul jet pendant la deuxième moitié du 12e siècle, perchée tout en haut du bourg, entourée du cimetière, d'où on domine la vallée du Serein. Elle est desservie jusqu'à la fin de l'année 1790 par un petit chapitre, et abrite aussi le culte paroissial (depuis la fin du XVIIe siècle). C'est un lieu de musique, qui salarie au moins un chantre et un sacristain-sonneur. Le chantre complète ses revenus en étant aussi maître d'école de la paroisse.
Jusque vers la fin de 1782, le recteur d’école de Montréal était Claude VERRIER.
Durant l'hiver 1782-1783, Simon PERREAU devient à la fois chantre à l'église collégiale de Montréal et recteur d'école.

Trois enfants Perreau naissent à Montréal, Madeleine en avril 1783 et deux jumeaux, Charles et Edmée, en juin 1785. Simon, le fils aîné, meurt à l'âge de 8 ans en novembre 1785, puis Edmée, la jumelle de 1785, meurt le 12 juin 1787.
 
• 1791, Montréal : Simon PERREAU se dit âgé de 40 ans et déclare qu'il recevait 60 livres annuellement comme chantre à la collégiale. À la suite de sa supplique (non retrouvée mais mentionnée), le directoire du département de l'Yonne propose de lui accorder une gratification "une fois payée" de 72 livres. Son cas est traité en même temps que celui d'Edme GOURREAU, le sacristain et sonneur de la collégiale.
• 13 juin 1791 : Edme Goureaux, sonneur de la paroisse de Montréal, est inhumé en présence de Simon PERREAU, "chantre de ladite paroisse".

• 1792, Montréal : Toujours recteur d'école, Simon PERREAU assume en même temps les fonctions de chantre et de greffier de la municipalité.

• 9 février 1795 : Dans la commune rebaptisée Montserein, Simon PERREAU est maintenant qualifié d'instituteur. Une dernière fille, Marguerite Apoline, vient au monde.

• 14 janvier 1813, Montréal : Le décès de Simon PERREAU, cabaretier en cette commune, est déclaré par ses deux gendres, l'un tonnelier, l'autre marchand. Il est difficile de dire depuis combien de temps l'ancien cordonnier devenu chantre maître d'école s'était fait cabaretier, et encore plus difficile de savoir s'il chantait toujours au lutrin paroissial.

Mise à jour : 20 août 2016

Sources
F-Ad89/ état civil en ligne ; F-An/ DXIX/092/790/19-20

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