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RABOLTE, Jean Paul, cadet (1746-1800)
État civil
NOM : RABOLTE     Prénom(s) : Jean Paul     Sexe : M
Complément de nom : cadet
Autre(s) forme(s) du nom : RABOTTE
RABOLTE cadet
Date(s) : 1746-10-9   / 1800-5-27 
Notes biographiques

Jean-Paul RABOLTE est né à Pamiers, sur les bords de la rivière Ariège. La plus grande partie de sa vie s'est déroulée dans cette capitale épiscopale située dans la plaine. Il finit par rejoindre son frère Paul, joueur de serpent à l'abbaye de Foix, petite ville comtale située à une vingtaine de kilomètres, au débouché de la haute montagne. Certainement attaché à sa paroisse natale où il revint mourir, il fut aussi bien chantre que serpent, tout en exerçant d'autres activités pour nourrir sa famille.  

• 9 octobre 1746, Pamiers [Ariège] : Jean Paul RABOLTE, dernier né d'une fratrie de six enfants, est baptisé dans l'église de la paroisse du Mercadal, paroisse qui porte le siège de l'évêché. Son parrain et sa marraine sont tout simplement les deux aînés de ses frères et sœurs, Catherine et Paul, âgés respectivement de douze et de dix ans. François Rabolte, son père, exerce l'activité d'hôte, et Guillemette Marguerite Peire, sa mère, est originaire de Toulouse. Bien que le couple parental ait d'abord vécu, après son mariage, sur la paroisse voisine Notre-Dame du Camp où François fut boulanger et où est née leur fille Catherine en 1734, c'est sur la paroisse du Mercadal que les enfants ont grandi : Paul, le futur joueur de serpent qui est baptisé en 1736, Jean en 1739, Marguerite en 1740, Marie en 1643, et enfin, Jean Paul, trois ans plus tard.

[Vers 1753-1754 probablement], Pamiers : Jean-Paul RABOLTE devient enfant de chœur au chapitre cathédral, comme il le déclare dans sa supplique rédigée en 1790.

12 janvier 1768, Pamiers : Jean Paul RABOLTE a 22 ans quand il épouse une veuve de dix ans ans son aînée, Marie Beulaigue. Le marié est alors cordonnier et la mariée "fille de service". Quatre enfants naîtront. Élisabeth, pour laquelle nous n'avons pas retrouvé le baptême, serait née, d'après son acte de mariage, le 25 août 1768. Marie est présentée au baptême par sa grand-mère maternelle le 25 mars 1770, et Jeanne Nicole le 21 août 1775, par un maître-perruquier de la paroisse. Le quatrième est un garçon nommé Jean. Faute de retrouver son baptême, ce sont les deux actes, d'abord de son mariage à la mairie de Pamiers en 1799 et ensuite de son décès prématurés de 1812, qui signalent son existence.  Pendant la période des naissance de ses enfants, Jean Paul RABOLTE exerce-t-il régulièrement la fonction de chantre? Ce n'est sans doute qu'occasionnel puisque, à l'occasion des deux baptêmes connus de ses filles et de bien d'autres cérémonies auxquelles il assiste, on le qualifie de cordonnier et parfois de cabaretier, mais jamais de chantre.   

• Le 25 février 1781, Pamiers : Il est joueur de serpent à la collégiale Notre-Dame du Camp quand il assiste à une sépulture en ce même lieu. 

18 juin 1786, Pamiers : Lors du baptême d'une petite fille née de "père et mère inconnus", RABOLTE, "serpent du chapitre collégial", est le parrain. Entre le 26 janvier précédent où, témoin à un mariage, on le qualifiait uniquement de maître cordonnier, et ce mois de juin, il a donc été engagé comme musicien d'église sur la paroisse du Camp. 

• 1er mars 1788, Foix [Ariège] : Il obtient du chapitre abbatial Saint-Volusien un contrat de chantre. Ses gages annuels s'élèvent alors à trois cents livres. Son entrée dans ce chœur où il demeurera deux ans et demi met fin à plusieurs décennies d'instabilité professionnelle puisque, en incluant son temps d'enfant de chœur, il ne servit à Pamiers que pendant treize années en tout.

 1790, Foix : Jean Paul RABOLTE poursuit l'exercice de son métier de chantre à l'abbatiale Saint-Volusien, aux côtés de Paul RABOLTE, son frère aîné, le joueur de serpent. Mais à la fermeture du chapitre, il adresse une supplique au comité ecclésiastique de Paris afin d'obtenir "une gratification ou une pension". Il explique que le salaire de trois cents livres qu'il perçoit, mais qui va cesser, est son unique source de revenu "pour subvenir aux besoins de sa famille". Or, il est chargé d'une femme et de trois enfants. Il fonde sa demande sur les services qu'il a exercés dans les églises de Pamiers et de Foix, et il fournit les certificats émanant de ses trois employeurs successifs. Le 19 novembre 1790, l'assemblée administrative du département est d'avis de lui accorder, "sans tirer à conséquence", une gratification totale de trois cents livres.  Mais il n'est pas question d'une éventuelle pension viagère annuelle. 

• 29 février 1799, Pamiers : Son fils Jean se marie avec Paule Rocquête Borrel, la fille d'un pharmacien. Mais il semble que lui-même et son épouse n'assistent pas à la cérémonie.
• 24 octobre 1799, Foix : Le citoyen Jean Paul RABOLTE, encore habitant de cette commune, déclare à la mairie le décès d'un vieil huissier. 

 • 27 mai 1800, Pamiers : Jean Paul RABOLTE est de retour dans sa ville natale. Il y meurt à 54 ans. C'est Jean Figard, son futur gendre, qui remplit les formalités devant l'officier de l'état civil, et non pas son fils.

25 mai 2019

Sources
F-Ad09/ 1 L 121 ; F-Ad09/ BMS Le Mercadal, Pamiers ; F-Ad09/ BMS Mercadal, Pamiers ; F-Ad09/ BMS de Notre-Dame du Camp, Pamiers ; F-Ad09/ BMS du Mercadal, Pamiers ; F-Ad09/ BMS, Pamiers ; F-Ad09/ État civil, Pamiers ; F-Ad09/ État-civil, Foix ; F-Ad09/ État-civil, Pamiers ; F-An/ DXIX/077/565/18-20 ; F-An/ DXIX/092/797/06 ; F-An/ DXIX/101/565/08 ; Fr-Ad09/ BMS paroisse du Mercadal, Pamiers

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