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WENDLING, Antoine (1760-1840)
État civil
NOM : WENDLING     Prénom(s) : Antoine     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : VINDELING
VENDLING
Date(s) : 1760-10-1  / 1840-5-9
Notes biographiques

Antoine WENDLING (1760-1840) a été maître d'école et chantre à Neugartheim-Ittlenheim et à Strasbourg [Bas-Rhin] à la fin de l'Ancien Régime et au début de la Révolution. Il est connu pour avoir "sauvé" l'église Saint-Nicolas de Haguenau en l'achetant comme bien national en 1794. Des dernières années du dix-huitième siècle à sa mort sous le règne de Louis-Philippe, il se consacre à l'agriculture.

• 1er octobre 1760, Willgottheim [Bas-Rhin] : Antoine WENDLING, fils de Nicolas Wendling, bourgeois (1784), et de Catherine Martin sa femme, voit le jour et se fait baptiser. 

• 19 octobre 1784, Willgottheim : Antoine WENDLING épouse Catherine Hallwachs, fille de défunts Michel Hallwachs et Marie Schneider, de Wolfisheim [Bas-Rhin]. 

• 7 février 1787, Neugartheim [Bas-Rhin] : Madeleine Wendling, fille d'Antoine WENDLING, maître d'école, et de Catherine Hallwachs sa femme, née la veille, est baptisée.

• [1790], Neugartheim : Antoine WENDLING est probablement toujours maître d'école [et chantre] de la paroisse du lieu.

• 1791, StrasbourgGAUDRON dit MARTIN présente WENDLING (appelé "Vindeling") comme un "étranger, homme d'environ 30 ans, voix passable, il scait assez bien son chant, il a été proposé par mr son curé".
• [vers juin 1791] : Joseph BRÉVI et Antoine WENDLING, chantres de la paroisse Saint-Jean-aux-Ondes de Strasbourg, demandent une gratification pour avoir, en plus de leur service, fait les fonctions de chantre en l'église de la Citadelle pendant environ six semaines. Ils présentent un certificat du curé de cette paroisse confirmant leurs dires.
• 15 juin 1791, Strasbourg : La requête est renvoyée au curé de la Citadelle pour déterminer la nature de leurs services.
• 16 juin 1791, Strasbourg : Le curé répond qu'ils ont bien effectué un double service.
• 22 juin 1791, Strasbourg : Le directoire du District donne son avis.
• 2 août 1791, Strasbourg : Le directoire du Département du Bas-Rhin constate que les exposants ont bien effectué un double service et les invite à présenter leur requête à la municipalité de Strasbourg, qui fera suivre aux commissaires laïcs chargés de la surveillance des frais de culte des paroisses, qui proposeront dans l'état de frais de la paroisse les sommes qu'ils estimeront leur être dues.
• [vers décembre 1791], Strasbourg : WENDLING, chantre, réclame une indemnité pour frais de voyage, à l'instar de BRÉVI, appelé du même lieu que lui, qui a reçu 36 livres. L'un et l'autre sollicitent toujours une gratification extraordinaire "pour avoir pendant quelque tems fait double service et suppléé à la Citadelle", avec le soutien des préposés laïcs qui proposent de leur accorder 48 livres à se partager. Ce double service a été provoqué abusivement par le curé, selon un rapport de la municipalité, qui évoque ainsi leurs allées et venues d'un lieu à l'autre : "Ils ont usé leurs souliers et leurs organes à courir du credo d'une paroisse au sanctut de la succursale".

• 6 février 1792, Strasbourg : En tant que chantre de Saint-Jean-aux-Ondes, il gagne 540 livres par an.
• 31 juillet 1792, Strasbourg : Brigitte Barbe Wendling, née le jour précédent, fille d'Antoine WENDLING, chantre de la paroisse Saint-Jean-aux-Ondes, et de Catherine "Halswax" sa femme, est portée sur les fonts baptismaux par François-Xavier OSWALD, autre chantre de la paroisse.

• 2 décembre 1793, Strasbourg : Le directoire du Département ne peut pour l'instant se prononcer sur la nouvelle demande d'Antoine WENDLING, "ancien chantre de la paroisse de St Jean aux Ondes, aux fins d'obtenir une gratification ou indemnité pour les frais de voyage lors de sa vocation en cette ville pour y remplir lad. place". Il charge une commission provisoire de vérifier pourquoi WENDLING n'a pas reçu d'indemnité, alors que d'autres ont obtenu quelque chose.

• Mars-mai 1794, Haguenau [Bas-Rhin] : Antoine WENDLING, cultivateur, ex-maître d'école de Neugartheim, débourse 43 600 livres en assignats pour acheter l'église paroissiale Saint-Nicolas et le couvent voisin, proposés à la vente comme biens nationaux (procès-verbaux d'adjudication des 30 mars et 23 mai 1794).

• 1795, Haguenau : Il permet aux citadins de rétablir le culte à Saint-Nicolas. L'église est purgée, et le jour de la Pentecôte, l'office y est célébré pour la première fois avec un calice de verre. Les autels et la chaire ayant été brûlés, on improvise un autel, et la cérémonie attire la grande foule. Par la suite, WENDLING rétrocédera l'église à trois citoyens protestants de Strasbourg, n'étant pas en capacité de la payer intégralement.

• 7 messidor an VI (25 juin 1798), Haguenau : Antoine WENDLING, laboureur, 37 ans, domicilié en cette ville, veuf de Catherine Hallwachs, se remarie à Barbe Madeleine Walter, 27 ans, fille de feu Joseph Walter, journalier, et de Madeleine Wind.

• 9 mai 1840, Haguenau : Antoine WENDLING, ex-forestier, veuf de Barbe Walter, meurt à l'hospice à l'âge de 79 ans.

Mise à jour : 15 janvier 2021

Sources
C. Müller, L’administration temporelle des paroisses Saint-Georges et de Saint-Nicolas de Haguenau..., 1981 ; F-Ad67/ 1 L 504 ; F-Ad67/ 1 L 532 ; F-Ad67/ 3 E 318/2 ; F-Ad67/ 3 E 532/1 ; F-Ad67/ 3 E 532/5 ; F-Ad67/ 6 L 110 ; F-Ad67/ B Strasbourg / St-Jean-aux-Ondes ; F-Ad67/ D Haguenau ; F-Ad67/ M Haguenau ; F-Ad67/ M Strasbourg ; F-AmStrasbourg/ 3 MW 23 ; V. Guerber, Histoire politique et religieuse de Haguenau, 1876

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