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VOLLIER, Pierre (1790 av.-1791 ap.)
État civil
NOM : VOLLIER     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : VOLIER
Date(s) : 1790 av.  / 1791 ap.
Notes biographiques

Pierre VOLLIER ou VOLIER est attesté comme chantre de la paroisse Notre-Dame de Vitré jusqu'au milieu de l'année 1791. On peut supposer qu'il exerçait déjà cette fonction l'année précédente... et peut-être depuis longtemps.

• 31 juillet 1791, Vitré : René AUFFRAY et Pierre VOLLIER sont chantres de la paroisse Notre-Dame de Vitré, mais ils sont peu assidus et "leur absence nuit au culte divin". Le conseil de fabrique engage une procédure judiciaire pour qu'ils viennent "remplir leurs escabeaux", sinon il engagera d'autres chantres pour les remplacer.
 Chacun de ces deux hommes a une domestique à son service, c'est elle qui, dans chaque cas, reçoit l'huissier mandaté par la fabrique. Pierre VOLLIER demeure "rue des fouteaux", paroisse de Notre Dame.
• Dès le 20 août 1791, René AUFFRAY et Pierre VOLLIER étant toujours absents de leurs postes de chantre à Notre-Dame malgré les sommations faites par le général de la paroisse. on envisage de les remplacer par deux autres chantres, François POIRIER (l'ancien maître de psallette de la collégiale de la Madeleine) et un dénommé PELTIER.
• 2 et 3 décembre1791 : Cette nomination est décidée par les administrateurs de la commune, qui prennent alors le relais de la fabrique, "le général [de l'assemblée paroissiale] ne s’étant point assemblé en nombre suffisant malgré les nombreuses convocations du Trésorier en Charge".

• 2 juin 1792, Rennes : Les administrateurs "du département de l’Isle et Vilaine" considèrent "que l’éloignement des Sieurs AUFFRAY et VOLLIER du lieu de l’exercice de leurs fonctions de chantres, et leur silence sur les sommations à eux faites par le général de cette paroisse de venir occuper leurs places ne peuvent être considérés que comme une démission volontaire et absolue". De ce fait, le Directoire départemental confirme officiellement la nomination des deux nouveaux chantres, afin de conférer force de loi à la dite nomination, malgré, on le devine, une certaine faiblesse dans les procédures, liée à l'absentéisme des citoyens aux réunions paroissiales...

Pourrait-il s'agir du Pierre VOLLIER qui meurt le 4 germinal an XI (25 mars 1803) à Vitré, rue de l'Union, âgé de 64 ans, et... prêtre ? Il était fils de Pierre Vollier (décédé le 11 janvier 1773 à Vitré, Notre-Dame) et d'Henriette Alliot (décédée le 28 mars 1782 sur la même paroisse).

Mise à jour : 7 janvier 2020

Sources
F-Ad35/ 2G 378/66 ; F-Ad35/ L 1427

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